A l’occasion du conseil municipal du 24 février dernier, les élu.e.s de Bien vivre à Montluel ont alerté sur le manque de débats au sein du nouveau conseil municipal et l’absence d’information transparente auprès des Montluistes.
Il est annoncé par le Maire que le compte rendu du dernier conseil datant de novembre 2020 n’est toujours pas validé et donc n’est toujours pas affiché ou mis en ligne. Par ailleurs, il est refusé aux élu.e.s de notre groupe de s’asseoir à proximité les un.e.s des autres lors du conseil.
Monsieur le Maire,
Il y a bien une forme de légèreté dans votre manière de conduire la démocratie locale.
Plus de trois mois pour réunir le conseil municipal, et pendant ces trois mois, il n’a pas été possible de rédiger le compte rendu du dernier conseil !!!
Il avait déjà fallu attendre quatre mois et demi pour que se tienne le précédent.
Vous tenez absolument à nous faire penser que la Marianne d’Or est un vieux morceau de ferraille rouillée récupérée à la déchetterie sur lequel vous passez régulièrement une couche de peinture dorée qui s’écaille aussi vite qu’elle a été appliquée !
Lorsque, en entrant dans la salle, […] m’a demandé si tout allait bien, je lui ai répondu que « Ça irait bien mieux si nous étions considéré.e.s ! »
De nombreuses mairies programment leurs conseils longtemps à l’avance, à dates fixes, tout comme le fait la 3CM ; et comme ce fut le cas, avec constance entre 2008 et 2014. Il a bien une mauvaise foi et un mépris appuyé des élu.e.s minoritaires dans votre attitude à notre égard, en refusant cela.
Surtout, qu’avec constance, vous nous ignorez superbement entre deux réunions de notre instance. Aucune information, aucune sollicitation, absolument aucune considération. Le néant ! Nous n’existons pas ! Le Mépris !
Même lors des rares (!) conseils municipaux, nous ne sommes pas autorisé.e.s (bien évidemment avec respect des gestes barrières) à nous regrouper, entre élu.e.s Bien vivre à Montluel.
Le Président de la République, en avril dernier suggérait que le monde devait changer, que nous devions changer, que lui-même devait changer.
Ce n’est pour le moment que de vaine paroles, mais l’idée était très juste. Quand allez-vous vous appliquez cette vérité d’évidence ?
Les élu.e.s de Bien vivre à Montluel ont fait part de leurs propositions à l’occasion du débat d’orientation budgétaire lors du conseil municipal du 24 février
La crise sanitaire que nous connaissons entraîne une crise sociale se traduisant par une augmentation du nombre de personnes paupérisées ou en voie de paupérisation. C’est dans ce cadre que les propositions ci-après pourraient être mises en œuvre et intégrées dans le prochain budget primitif :
Réalisation d’un diagnostic sur les fragilités sociales révélées par la crise (la municipalité burgienne a commandé un tel diagnostic à une société, le cabinet Compas, qui se révèle un outil précieux pour l’action municipale) ;
Création d’un groupe de travail sur le sujet des fragilités sociales, comprenant les membres du CCAS, l’adjointe à la solidarité et les personnels de la mairie concernés ainsi que les associations qui œuvrent dans le domaine ;
Création d’un second groupe de travail sur le sujet des personnes isolé.e.s et/ou fragilisé.e.s psychologiquement par la crise actuelle, comprenant l’adjoint à la vie associative, vie sportive, animation de la commune, l’adjointe à la solidarité et les personnels de la mairie concernés ainsi que les associations qui œuvrent dans le domaine, la MJC, l’OMCM… ;
Une augmentation de la subvention au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) ;
La mise en chantier d’une réflexion sur la création d’une épicerie solidaire, reprenant éventuellement le dossier déjà commencé il y a plusieurs années.
Par ailleurs, afin de pouvoir financer plus de projets, le conseil municipal pourrait s’adresser à la représentation nationale, en prenant lien avec d’autres collectivités locales, afin de demander la réorientation d’une partie des 100 milliards de plan d’urgence vers les collectivités locales, notamment pour qu’elles puissent assurer l’aide indispensable aux personnes fragilisées.
A l’occasion de la présentation des orientations budgétaires lors du conseil municipal du 24 février, les élu.e.s de Bien vivre à Montluel ont apporté leur éclairage et leurs propositions. On en parle avec vous !
Voici un extrait de nos interventions.
Tout d’abord, l’orientation budgétaire que vous nous présentez aujourd’hui est bien décevante. Elle ne constitue pas une réponse aux crises auxquelles nous avons à faire face.
1) La nécessaire et urgente transition écologique. La France n’a pas atteint ses objectifs pour 2020 en ce qui concerne la réduction d’émission de gaz à effet de serre. En début de semaine encore le Haut Conseil pour le climat a émis un rapport sévère sur les insuffisances de la loi « climat et résilience »… Le GIEC nous alerte régulièrement : l’objectif de ne pas dépasser 2°C d’augmentation de la température terrestre d’ici 2100 ne sera pas atteint si nous ne changeons pas, sans parler de l’érosion de la biodiversité : nous vivons actuellement la sixième extinction d’espèce, la plus rapide que la terre ai jamais connu. Il faut changer radicalement, nos modes de transport, d’alimentation, de travail, notre habitat, non seulement pour nous adapter aux changements qui auront lieu (évènements climatiques extrêmes, épidémies), mais aussi pour éviter le pire : les scientifiques sont formels : nous sommes en train d’éradiquer la vie, de faire de notre planète un enfer.
Dans ce contexte, les collectivités doivent œuvrer encore davantage pour rendre leurs territoires résilients. Or ici, c’est le contraire qui est fait, dans la légende du colibri, non seulement vous n’apportez pas votre goutte d’eau pour éteindre l’incendie, mais vous jetez de l’huile :
Quand vous multipliez les parkings : d’après les études mobilité, c’est tout le contraire de ce qu’il faudrait faire.
Vous prévoyez de budgéter encore des caméras, plusieurs dizaines de milliers d’euros. Un débat doit être organisé, sur la base de chiffres qualitatifs et quantitatifs sur les actes de délinquance à Montluel, du coût total, et de l’efficacité de ces dépenses qui ne s’arrêtent plus.
Pourtant, à travers les compétences communales, vous pourriez agir fortement, sur le bâti, les écoles, la mobilité, le social. Nous avons voté une délibération concernant la production d’énergie sur les bâtis communaux, nous n’en avons pas vu de dépenses en référence à ce partenariat. Concernant les écoles, vous allez enfin faire une partie des rénovations qui attendent depuis des années, et que vous faites au compte goutte, je ne parle pas des fenêtres que vous avez fait poser dans la précipitation et qu’il faut déjà changer. Je me félicite que vous ayez entendu qu’il fallait répondre à l’appel à projet « coin de verdure et pluie » de l’Agence de l’eau RMC, concernant le réaménagement de la cour de l’école Alphonse Daudet : vous ne bitumerez pas comme vous l’avez fait à la maternelle Saint Exupéry. Heureusement, la date limite de réponse a été repoussée et vous laisse le temps de faire un travail élaboré, en concertation avec les parents, les enseignants, les associations de préservation de la biodiversité. Si je peux me permettre, vous pouvez prendre exemple sur les villes de Grenoble et Lyon. Vous aurez d’autant plus de chance de remporter l’appel à projet. Ces travaux sont indispensables au bien être des élèves et à la transition écologique, il est dommage de le conditionner à la subvention de l’agence de l’eau. Vous pourriez aussi avoir l’ambition de travailler dans le cadre du PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial) pour travailler sur l’alimentation des écoliers en fixant un objectif de 100% bio et local, soutenant ainsi l’économie locale et les agriculteurs. Concernant la mobilité, la 3CM élabore un schéma de mobilité, et le travail des communes doit être actif pour permettre aux citoyens de se déplacer autrement.
Deuxièmement, vous faites un bref état des lieux des actions de la commune face à l’épidémie. Je n’y vois rien de plus que ce qui a été organisé ailleurs, vous avez comme tout le monde participé à la course à la distribution de masques. Mais rien ne transparait dans ce rapport d’orientation qui puisse répondre aux crises qu’a provoquées cette épidémie. Si l’on en croit les chiffres du chômage, il faudra répondre massivement à la détresse sociale et psychologique générée par les confinements et les restrictions sanitaires. Il faudra aider encore davantage les associations, notamment sportives et culturelles, domaines qui accusent le coup de cette crise, et à qui l’on doit permettre de rebondir (il faudra une augmentation encore plus conséquente que celle de 2019 où nous avons noté que vous prépariez les élections). Sans oublier les entreprises du territoire qui ont souffert de la crise sanitaire, les entreprises de l’économie présentielle, il est nécessaire d’agir aux côté de la 3CM pour aider ces entreprises constitué souvent de petits entrepreneurs. Pour répondre présent, il faut investir, dans un esprit de service public plutôt que de compétitivité, au lieu de cela, nous constatons : des dépenses d’investissement en baisse. Que vous allez demander aux services de faire encore des efforts de dépense… Quant aux recettes , vous vous vantez encore de ne pas augmenter les impôts. Je rappelle que vous ne les avez pas augmenté au prix de la vente du patrimoine de Montluel, dont le Parc Bellevue. J’aurais préféré que vous vous vantiez d’améliorer le service public. Il semble que Montluel perde de son attractivité puisque par rapport aux communes voisines qui en gagnent, nous perdons des habitants. Concernant le PLH, tout comme un PLUI, la 3CM engage un schéma de la mutualisation dont j’espère vous profiterez pour faire gagner de l’efficience à vos services plutôt que de les brider.
Un grand merci pour vos retours et vos encouragements !
L’association Bien vivre à Montluel a été créée en fin d’année dernière afin de mener à bien un certain nombre de projets avec les habitant.e.s. dans la suite des engagements pris pendant la campagne municipale.
La crise sanitaire limitant les rencontres publiques, nous avons décidé d’aller jusqu’à vous au travers d’une gazette gratuite livrée dans votre boîte aux lettres qui a vocation à revenir sur les sujets locaux d’actualité, rendre compte du mandat des élu.e.s de notre groupe aux conseils municipal et communautaire, mettre en lumière les réflexions et les actions menées par des membres de notre collectif d’habitant.e.s. et créer des liens avec vous.
Bien vivre à Montluel reste ainsi à l’écoute des Montluistes, travaille sur les dossiers municipaux et du territoire de la 3CM, ouvre le champ des possibles car le monde de demain se prépare dès aujourd’hui !
La 3CM lance un sondage jusqu’au 7 février sur les thématiques suivantes en vue de prioriser les projets du territoire.
– L’attractivité : pour attirer des entreprises, créer de l’emploi, accueillir des touristes et améliorer la qualité de vie,
– La transition écologique : pour préserver l’environnement et les ressources du territoire, accompagner le changement des comportements et adopter les bons gestes,
– La citoyenneté : pour construire une relation plus forte avec les citoyens, permettre à tous de disposer de services publics de qualité et de participer à la vie du territoire.
Sur chacune de ces thématiques, vous pouvez choisir les projets les plus importants pour vous en votant ou en classant les projets par ordre de préférence !
Le collectif Bien Vivre à
Montluel présente aux Montluistes ses meilleurs vœux de santé, de solidarité et
de prospérité en cette nouvelle année.
Nous rendons hommage à
celles et ceux qui ont été touchés par le Covid et remercions la mobilisation
des soignant.e.s, des fonctionnaires, des commerçants et des habitant.e.s qui
ont su s’adapter tant bien que mal au cours de cette longue période.
Nous souhaitons que tout soit mis en œuvre sur notre territoire
pour rebondir face à la crise sanitaire et économique qui s’est installée en
2020. Nos élu.e.s s’engagent à travailler pour faire émerger une réponse forte
des collectivités tournées vers une économie durable et résiliente qui respecte
l’environnement et protège les habitant.e.s de la casse sociale qui s’exprime
déjà.
Il s’agit d’agir dès maintenant par une action publique volontaire
et innovante qui renforce les liens qui nous unissent.
Soutenons le monde associatif où les valeurs de partage, de
solidarité et de bienveillance prennent le pas sur la compétition et
l’individualisme. Proposons-lui des solutions adaptées à cette crise sanitaire.
Relocalisons notre consommation, notre alimentation, nos services du quotidien, promouvons l’agriculture bio et paysanne, l’artisanat, le recyclage et la réparation, les transports et l’énergie alternatifs. Rénovons et isolons les habitations, construisons autrement. Rendons notre territoire attractif en soutenant les commerçant.e.s et bénévoles qui innovent au quotidien et renouons le lien culturel et social.
Construisons ensemble une ville plus solidaire, écologique et démocratique pour Bien vivre à Montluel.
Passée la triste période du reconfinement, la maladie
reculait de jour en jour. La crise sanitaire était enfin maîtrisée. Cette crise
ayant contraint à un avancement des élections municipales, une nouvelle
municipalité venait d’être élue.
Une soif de solidarité nouvelle émanait de la population Montluiste.
La nouvelle équipe prenait les affaires en main.
Les « soupes au caillou », moments de solidarité
et de convivialité entre les quartiers, portés par les associations locales et
les établissements scolaires, réunissaient nombre d’habitant.e.s de la ville et
des hameaux, mais aussi des communes voisines, heureux.ses de se retrouver chaque
mois, s’appréciant au-delà des différences, des croyances ou des convictions de
chacun.e.
Le Centre social connaissait un renouveau sans précédent mettant en contact la population pour que toutes et tous apprennent à mieux se connaître. La solidarité envers les plus démuni.e.s devenait une habitude.
Le
site Internet de la commune sortait de sa léthargie, notamment en relayant le
foisonnement d’initiatives des Montluistes à travers leurs associations ou
leurs initiatives individuelles originales.
Cette vie locale riche faisait reculer l’utilisation de
caméras devenant plus inutiles qu’auparavant.
La transition écologique commençait enfin à être à la hauteur des exigences de ce siècle : aide soutenue à la rénovation thermique ; création d’une SCIC pour aider les habitant.e.s à s’engager dans les énergies renouvelables, développement de pistes cyclables afin que les trop rares cyclistes de la période d’avant puissent croiser de nouveaux et nouvelles adeptes.
Des mesures étaient prises pour relocaliser notre
consommation, notre alimentation, nos produits du quotidien ; un
développement sans précédent de
l’agriculture biologique et paysanne voyait le jour ; le recyclage,
la réparation, les transports et l’énergie alternatifs, le lien social
devenaient le quotidien…
Des mesures territoriales suivaient pour relancer l’économie locale, par
l’économie sociale et solidaire, par l’économie circulaire, celles qui créent
des emplois locaux non délocalisables, du bien-être, de l’inclusivité et qui
respecte l’environnement.
La démocratie n’était bien évidemment pas oubliée.
Première décision : les réunions du conseil municipal auraient lieu chaque mois à jour et horaire fixe, comme c’est déjà le cas pour les conseils communautaires et comme cela avait été le cas jusqu’en 2014. Finies les longues périodes (plus de 4 mois) où les élu.e.s minoritaires sont relégué.e.s au rang de figurant.e.s ! Des conseils ouverts permettant aux habitant.e.s de s’exprimer sur leur perception des décisions prises. Le respect des élu.e.s minoritaires au conseil n’était pas oublié : des informations et des consultations régulières se mettaient en place pour elles et eux.
Des conseils citoyens ranimaient une vie municipale
éteinte, ajoutant à la joie de la solidarité qui devenait le quotidien de
toutes et de tous. Un conseil de la vie associative ajoutait à la dynamique
créée. Les associations pouvaient se retrouver dans une maison mise à leur
disposition, facilitant les réunions et les contacts entre elles et avec les
habitant.e.s…
Puis je me suis réveillé.
Utopie, pensez-vous ? OUI… MAIS les utopies
sont les réalités de demain. À nous de les réaliser toutes ensemble et
tous ensemble !
Le Planning Familial est un mouvement féministe et d’éducation populaire. Il lutte pour construire une société d’égalité entre les femmes et les hommes.
Compte tenu des inégalités existantes, ce mouvement milite pour le droit à l’éducation à la sexualité, pour les droits des femmes et contre toute forme de discriminations liées au genre (source : www.planning-familial.org/fr).
Il a été créé en 1956, sous le
nom de « maternité heureuse ».
Concrètement, ce mouvement
rassemble 72 associations départementales et propose des lieux ouverts à toutes
et tous dans le but de prodiguer des soins, des conseils gratuits sur la
sexualité en général. Par exemple sur la délivrance de la pilule contraceptive
ou le soutien de personnes victimes de discriminations en tout genre.
A noter qu’en cette période il
n’y a pas beaucoup de personnes qui le fréquentent.
Les interventions du planning
familial dans les établissements scolaires afin de sensibiliser les jeunes sur
leur sexualité ont été ralenties avec le Covid.
L’antenne la plus proche se situe à Miribel, 1820 Grande Rue. Tél : 04 78 55 19 83
La gestion de l’eau catastrophique de la commune par Romain Daubié ressurgit sur les factures… Une aberration écologique et économique !
L’équipe de Romain Daubié n’a pas fait relever les compteurs par Veolia depuis au moins un an et demi, certainement en prévision des élections de 2020, puisque les factures allaient arriver en fin d’année 2019.
L’équipe de Romain Daubié a refusé la facture unique proposée par la 3CM rassemblant eau et assainissement, ce qui a généré des frais supplémentaires liés à une double facturation.
Le rattrapage effectué cette année, s’ajoutant à l’effet du retour à la facturation unique, donne lieu à des factures difficilement supportables pour les usagers.
Enfin, l’équipe de Romain Daubié n’a fait aucun investissement pour les réseaux pendant tout son mandat, jouant la montre en attendant que la compétence soit transférée à la 3CM le 1er janvier 2020.
Le taux de rendement de la distribution de l’eau de Montluel est à ce jour seulement de 50%, ce qui est économiquement et écologiquement irresponsable : de l’eau prélevée, traitée et évanouie dans nos sols ! Ce sont des centaines de milliers de m3 perdus ! A l’heure ou l’eau se raréfie à chaque sécheresse !
Aujourd’hui, la 3CM subit cette situation puisqu’elle doit faire changer ou réparer quasiment tous les réseaux de Montluel pour atteindre 70% de rendement, tel que le recommande l’Agence de l’Eau, faisant supporter à toutes les communes cette charge qui ne concerne que Montluel et liée totalement à l’immobilisme du maire. En 2021, ce sont pas moins de 900 000 € qui seront investis pour le haut de Montluel.
Une pénalité a été payée à l’agence de l’eau par la 3CM à cause des rendements inférieurs à 70% sur la commune de Montluel.
Cette somme s’ajoute aux 47 000€ de « participation » que la commune de Montluel devait fournir à la prise de compétence de la 3CM. Le budget « eau » de Montluel étant déficitaire au moment de la prise de compétence, car la commune n‘avait pas procédé à la facturation, élections oblige.
Au cours du mandat de Jacky Bernard 2008 – 2014, la réfection progressive des réseaux de distribution, ainsi qu’un programme de changement des compteurs en plomb, certes insuffisant au regard du retard pris par les mandatures précédentes de P. Cormorèche et J. Banderier, ont permis de remonter le taux de rendement à la fin du mandat en 2014 à près de 70%. Les réseaux se sont donc considérablement dégradés depuis cette date, sous le mandat précédent de Romain Daubié qui n’a rien fait pour poursuivre les travaux.
Notre collectif défend une gestion de l’eau comme bien commun, et espère un redressement rapide de la situation.
Bien que nous ayons conscience que la 3CM n’est pas responsable de la situation, nous demandons qu’elle étudie un échelonnement des paiements pour les foyers dans l’impossibilité d’honorer ces factures.
Article de La Côtière du 15 décembre 2020
Pour aller plus loin
Métropole
de Lyon: la gestion de l’eau potable redeviendra publique en 2023
La métropole de Lyon va reprendre la
main sur la gestion de son eau potable. La nouvelle majorité métropolitaine
lance le chantier : une régie publique sera chargée, dès le 1er janvier 2023,
de produire et de distribuer les 245.000 m3 d’eau nécessaires chaque jour à
l’agglomération et à ses 1,2 million d’habitants. Ce marché de 88 millions
d’euros annuels échappe au groupe Veolia qui assure l’exploitation du réseau
depuis 2015, dans le cadre d’une délégation de service public (DSP) qui arrive
à échéance en décembre 2022.