Face aux crises climatique et énergétique : passons à l’action !

Les crises énergétique, sociale et écologique que nous vivons aujourd’hui font écho aux scénarios les plus alarmistes des climatologues. Il faut au plus vite changer nos modes de vie afin de vivre le mieux possible les bouleversements à venir. Voici déjà quelques exemples de changements qui peuvent apporter du bien-être et améliorer la santé de toutes et tous :

  • Diminuons l’éclairage public là où cela fait sens. Cet éclairage permanent est non seulement un gaspillage de l’énergie, mais les études montrent qu’il nuit aussi à notre santé et à l’environnement. Une telle mesure doit s’anticiper car cela nécessite à la fois des aménagements techniques à mettre au budget et de la concertation avec les habitants.
  • Mangeons bio et local, c’est l’idéal ! Avec une mondialisation à l’extrême, nos aliments font trop de kilomètres et sont souvent de mauvaise qualité. Favorisons plutôt les producteurs locaux dans les appels d’offre de restauration collective de la ville, voire des investissements sur le foncier agricole montluiste pour installer des maraichers comme nous le faisons pour les praticiens de santé.
  • Déplaçons-nous autrement. En développant les systèmes de covoiturage, en misant sur les transports en commun et des pistes cyclables sécurisées, on soulage le portefeuille des ménages tout en réduisant la pollution de l’air.
  • Arrêtons de bétonner ! Durant l’été, l’air devient de moins en moins respirable en ville tandis que le nombre de sécheresses ou de pluies diluviennes augmente. Avec plus de zones vertes, on crée des îlots de fraîcheur qui peuvent faire baisser la température des zones urbaines et servir d’éponges pour retenir l’eau de pluie.
  • Isolons les bâtiments. Pour une facture plus légère, une moindre consommation énergétique et plus de bien-être. Dans nos écoles, par exemple, les enfants souffrent de la chaleur l’été, et en hiver les radiateurs doivent tourner fort.

Toutes ces actions existent déjà et sont menées par les communes,  communautés de communes, et autres collectivités, pour anticiper l’avenir. A Bien vivre à Montluel, nous pensons que ces mesures nous permettront d’avoir une économie plus robuste, de préserver l’environnement et la santé des citoyens mais aussi d’assurer plus d’équité.

C’est possible dès maintenant ! Passons à l’action !

ALERTE : LA DESTRUCTION DU PARC BELLEVUE EST IMMINENTE !

Nous vous informions de la remise en séance du conseil municipal de Montluel du 9 février 2022 de la pétition « STOP à la destruction programmée du parc boisé de Bellevue » laquelle rassemblait près de 1500 signatures alertant sur le risque de disparition du parc Bellevue, dans le cadre du permis de construire PC00126221M0017 accordé par le maire de Montluel.

Nous identifions alors quatre problématiques majeures :

  • La destruction programmée de plus de 80 arbres, dernier poumon de verdure du quartier,
  • La déviation d’une source d’eau souterraine vers le système unitaire du réseau de collecte communautaire pourtant interdite par le règlement d’assainissement de la 3CM,
  • La construction d’un parking souterrain sur 4 niveaux dans une butte de 30 mètres située sur une zone identifiée à risque de glissements de terrain,
  • L’insécurité liée à l’engorgement des voies d’accès au Faubourg de Lyon déjà saturé, tout comme l’état des réseaux d’eau vétustes, alors que le projet prévoit 68 nouveaux logements.

Malgré nos alertes auprès de la mairie de Montluel, de la communauté de communes 3CM à Montluel et de la préfète de l’Ain, le projet est entré cette semaine dans une nouvelle phase : le démarrage des travaux !

Pourtant l’analyse du l’étude de la gestion des eaux pluviales du permis de construire a identifié de nombreux dysfonctionnements :

  • Une eau de source mélangée aux eaux usées au lieu d’être renvoyée vers la Sereine alors que le règlement d’assainissement de la 3CM interdit de déverser de l’eau de source dans le système unitaire ;
  • L’absence de maîtrise de la gestion des débits de fuite avec un débit après aménagement bien supérieur à celui avant aménagement contrairement aux préconisations de la loi sur l’eau,
  • L’absence d’aménagement par infiltration alors que la zone située derrière le pôle petite enfance pourrait le permettre, le promoteur préférant y construire un bâtiment,
  • Une optimisation des deux nouveaux bassins de rétention en cas de forte pluie pour réduire les coûts et un emplacement d’un nouveau bassin (BV6) peu judicieux, en contrebas du mur en pente devant le château présentant un risque d’écoulement de boue et d’instabilité du terrain,
  • Une minimisation des risques avec un manque d’analyse sur le parcours de moindre dommage en cas de débordement par grande pluie.

D’ailleurs, la 3CM en tant que gestionnaire pour le raccordement au réseau d’assainissement n’a pas été consultée formellement par le promoteur sur cette phase 2, alors que de nombreux échanges avaient eu lieu lors de la phase 1.

L’existence d’une source souterraine et son renvoi vers le système communautaire de traitements des eaux n’a ainsi jamais été abordé avec la 3CM, cette dernière nous ayant confirmé que cela est formellement interdit.

Par ailleurs, le projet prévoit la construction d’un parking sur 4 niveaux, dont trois étages en souterrain dans la pente située en zone bleue. Or le Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) interdit tous les travaux de remblaiement, d’excavation et d’affouillement d’une hauteur supérieure à 3 mètres et/ou de pente de talus supérieures à 30°.

Après la suspension liée à l’incendie du château et à la période estivale, le projet a repris cette semaine : la destruction d’une centaine d’arbres est imminente !

INTERPELLONS NOS ÉLUS POUR ARRÊTER CE PROJET AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD ! Maire de Montluel : maire@ville-montluel.fr / Président de la 3CM : president@3cm.fr / Préfète de l’Ain : prefecture@ain.gouv.fr

Chronique sur le logement solidaire – Entre besoins, urgences, peurs et engagements

PARTIE 1 – « J’aimerais vivre en Théorie… Parce qu’en Théorie, tout va bien »
Irena Havlicek

Chapitre 1 : L’exil

Le 7 mars dernier, sur la place Carnot, à la veille de la journée internationale des droits des femmes un petit groupe a chanté cette moitié du monde dont une part trop grande est encore vendue, mariée de force ou violée. La réalité de l’exil la concerne, cette part des femmes mais aussi des enfants, qui sont les premières victimes : des butins de guerre, des proies à enrôler, certaines fuient l’excision, d’autres tout simplement la mort, parce qu’elles sont femmes insoumises, parce qu’elles ne sont pas de la bonne ethnie, de la bonne religion, parce que la vengeance, la corruption, la violence dirigent, règnent, décident.

Quitter sa ville, sa famille, son pays, lorsque l’on n’a plus le choix, c’est souvent choisir la vie quand la mort est partout autour de soi.

La route de l’exil est longue, la survie parfois incertaine, l’espoir est toujours grand, d’une vie meilleure, d’une vie normale surtout, où l’on pourrait travailler sans avoir peur qu’une bombe nous tombe dessus, sortir avec des amis sans risquer des balles de mitraillettes ou encore choisir d’étudier pour devenir médecin afin de sauver des vies plutôt que d’être obligé de s’engager à prendre les armes pour en enlever, toujours injustement …

La réalité de l’exil ne date bien sûr pas d’aujourd’hui, celle de la guerre non plus, malheureusement encore trop présente dans de nombreuses zones de notre joli monde.

En France, finalement, on a beaucoup de chance. On est le 7ème pays le plus riche au monde, on a préservé, ou du moins on essaye, une culture de l’accueil, et on n’a pas besoin de partir, on est plutôt bien ici et en sécurité.

Des millions d’enfants, d’adolescents, de femmes et d’hommes du monde entier regardent l’Europe ou l’Amérique et rêvent de leur protection, d’un territoire en somme où les droits de l’homme, de la femme, des enfants ont un sens. Belle Europe, majestueuse Europe…

Et si c’était nous qui devions fuir notre pays ou nous cacher comme ce fut le cas au siècle dernier ? Et si c’était nos enfants ? Certains d’entre eux, des jeunes, arrivent jusqu’à Paris après un périple sans nom, ils ont parfois 12,13 ans, parfois ce ne sont que des bébés avec leur mère ou leur tante, c’est selon qui a survécu pendant ce trajet semé la plupart du temps de terreur.

Paris les engouffre, certains repartent, d’autres se font arrêter, des mains se sont tendues de part et d’autre, tiraillés, repêchés, des vies qui s’étirent et se cherchent échouent là où le possible est encore possible… Il y a tant de héros et d’héroïnes…

Pour les demandeurs de refuge, la route n’est pas finie une fois stabilisé dans cet endroit où ils pourraient rester, tout du moins pendant les longues procédures d’examen : des dizaines de rendez-vous pour, au bout de plusieurs semaines voire mois, accéder à ses droits, dans l’immensité incompréhensible et dématérialisée de l’administration française, avec, en plus, le problème de la langue… Heureusement, des associations se sont spécialisées dans l’accompagnement global et inconditionnel ….

Chapitre 2 : L’accueil

Des associations, des collectifs se mobilisent, recueillent, sécurisent, nourrissent, orientent, communiquent, mettent à l’abri.

Parmi elles, certaines se spécialisent dans l’accompagnement des mineurs, à qui on a répondu dans nos institutions « mais non, tu es majeur, car tu as pu traverser seul plusieurs pays, il faut une grande maturité pour y parvenir ! », quand c’est le besoin urgent de liberté, la nécessité de vivre qui les a poussé…

Ces « ni mineurs ni majeurs » aux gueules de minots n’ont donc plus d’âge, et pendant des mois n’ont pas non plus d’ identité réelle, finalement relégués à la rue, stoppés sans avenir dessiné s’ils ne trouvent pas d’aide pour continuer à avancer.

Du coup les bénévoles organisent des déjeuners dans des jardins sur des tables de ping pong, distribuent des portables avec des cartes SIM et des recharges, orientent vers le vestiaire, prennent les infos des jeunes, leurs parcours, leurs besoins, demandent où ils en sont dans leur démarches juridiques et administratives et gardent le contact du mieux qu’elles peuvent, cherchent des solutions pour tenter à tout prix de ne pas les laisser dehors… Nuits d’hôtels, familles d’accueil, hébergements collectifs dans des théâtres désertés par la crise sanitaire, tout est bon à prendre…

D’autres associations recherchent des poussettes, du lait, de la layette, pour des bébés qui n’ont pas eu la chance de bénéficier de la prime à la naissance à leur arrivée, car ils sont nés dans un pays en paix, certes, mais sans rien, sans même un toit, dormant parfois dans un couloir d’hôpital, et ce pendant plusieurs mois. D’autres encore ont besoin d’une voiture pour accompagner X ou Y qui ne peut plus marcher et a un rendez-vous urgent à la Préfecture ou à l’Ambassade, après des mois d’attente pour un rendez-vous, et attention ! Si elle ne se présente pas c’est l’OQTF (obligation de quitter la France) assuré : après des mois voire des années sur la route, tenter d’éviter le risque du retour à la case départ est primordial.

Lyon et ses environs comme d’autres agglomérations en France regorgent de ces bénévoles qui ne veulent, ne peuvent pas fermer les yeux sur ce monde, sur ces peuples venus d’ailleurs dont nous pillons sans aucun doute et la plupart du temps (involontairement?) les richesses pour notre propre confort, mais dont le coût humain est inhumain.

Chercher refuge, et trouver cette personne qui ose ouvrir sa porte, rencontrer l’inconnu. Ça peut faire peur, ça engage. C’est un besoin urgent, c’est une réponse qui dit « non, je ne reste pas les bras croisés à regarder ses gens souffrir ! Ces horreurs dans notre si joli monde, je n’en veux pas ! »

C’est fredonner Brassens, lire Montaigne et se souvenir d’Irena Sendler qui sauva des enfants du ghetto de Varsovie pendant la seconde guerre en les sortant clandestinement et les cachant dans des institutions religieuses.

Ouvrir sa porte à l’étranger, au demandeur de refuge, à l’exilé aujourd’hui en France, et grâce à Cédric Herrou, n’est plus du tout illégal, pas besoin de se cacher même s’il s’agit d’une personne « sans papier » (une réflexion serait d’ailleurs à mener sur cette idée sociologique et philosophique d’être quelqu’un sans papier ! ). Il n’y a plus de délit de solidarité, aider son prochain est inscrit comme principe de fraternité dans la constitution européenne des droits de l’homme, on avance, lentement, après sans doute de nombreux allers retours…

L’accueil est légal, on se lance, on décide de franchir le cap, d’être acteur d’un monde meilleur, de donner une petite chance à quelqu’un, une première personne vient cohabiter, elle et son histoire, lourde, silencieuse, subjuguante. On appréhende, c’est nouveau, comment réagir ? Comment gérer toutes ces nouvelles émotions ?

Un tas de questions nous viennent à l’esprit : Et si l’accueil ne se passait pas bien ? Et si on avait affaire à quelqu’un de malhonnête ? Et si cette personne ne partait jamais ??? Comment faire confiance quand on entend toutes ces choses dans les médias ???

PARTIE 2 : La pratique, le terrain

Chapitre 1 : « Allo Julie ? T’as encore une petite place chez toi ? J’ai une maman là avec un enfant de 8 ans.. Pas de 115, ils n’en peuvent plus… »

A. a 16 ans, en attente de son recours auprès du Juge pour Enfants, il n’a droit à rien.
Pas scolarisé, on lui trouve des cours de français, il apprend très vite. Il est très motivé et a même des capacités hors pair pour réparer le lave vaisselle en panne depuis 3 mois…
D. vient d’accoucher, son bébé Ali a 3 semaines, on était en janvier et elle n’avait nulle part où aller, elle dormait dans le couloir de l’hôpital quand mon amie Chiraz m’a appelée. Une journaliste l’a même interviewée pour alerter les pouvoirs publics sur cette situation inacceptable mais malheureusement encore trop fréquente ici en France en 2020.
H. vient de Syrie, N. d’Afghanistan, K. de Guinée, S. du Mali, O. du Congo, on fait le tour du monde, la maison se remplit, on s’organise, on apprend le malinké, le pashto, le turc, l’arabe et le peul… Les parties de baby foot sont animées, on applaudit tous les soirs à 20H… Parce qu’en plus, avec le printemps est arrivé le confinement. Les jeunes d’Afrique m’appellent tous maman et me font des mafés dignes des meilleurs plats des meilleurs restaurants (et oui, la nourriture c’est sacré). Quelques-uns font le Ramadan, d’autres fument quelques cigarettes dans le jardin, on soigne le pied de Jeannot, 8 ans qui a trop marché, sa plaie s’est infectée… Heureusement, Irena a tout ce qu’il faut en désinfectant et pansements ! On manque de psychologues pour une maman qui n’en peut plus, l’association Primo-Levi a une liste d’attente de 6 mois… On remercie pendant son AG l’Amap de la ville pour ses dons pour nourrir tout ce petit monde, et on continue nos réunions pour nos projets cinés autour de la Résilience. L’extérieur se joint parfois à nous, quelques images, beaucoup de souvenirs, un tas de sourire et de larmes dans les yeux.
Certains venaient de la Timmy, d’autres des Midis du Mie, ou encore du Petit bagage d’Amour ou de Zinzolin, des associations débordées, tellement engagées qui ne laissent jamais tomber quoi qu’il arrive. Tous étaient reconnaissants, Aicha 7 ans n’était plus dehors à 22h après la confirmation que le 115 ne leur avait rien trouvé alors qu’il faisait 3°C . Elle allait enfin rentrer à l’école en UP2A avec Jeannot, avoir une vie normale, c’était la petite fille la plus heureuse du monde.

« Allo Chiraz ? T’as pas une autre solution pour A. et son enfant de 3 ans ? Il a gribouillé tous les murs, sa maman est trop fatiguée et je peux plus les garder… »

Parfois on doit se séparer, on a atteint nos limites, et bien heureusement les associations sont là pour chercher, trouver le relais, et elles trouvent, malgré le nombre incalculable d’urgences auxquelles elles font face…
C’était entre 2019 et 2020, j’ai ouvert les portes de mon foyer à tous ces inconnus qui avaient eu la chance de trouver mon numéro dans les méandres des tissus effilés des associations. J’avais commencé par cuisiner, puis distribuer des déjeuners, puis j’ai ouvert ma porte pour une nuit à une personne, puis deux nuits, puis deux personnes, puis des semaines, enfin quelques mois pour certains…
Des liens d’amitié, d’amour se sont tissés, tissage aussi effilé que nos parcours de vies à tous. Tant de rencontres, d’entraide, de solidarité, je n’avais jamais vécu cela avant.
L’association Lueur d’Espoir nous apportait des dons régulièrement, nourriture, vêtements, cadeaux pour les enfants. Quelques factures d’énergie m’étaient remboursées, on avait quand même atteint les 22 personnes dans mon 80 m2 ! (il restait malgré tout de la place dans le jardin pour des tentes !)

L’hébergement solidaire, ça peut être une personne une nuit, comme à mon départ, et ça commence souvent là. On fait en fonction de ses moyens et on est toujours accompagné par une association pour faire le suivi ou le lien, on est jamais seul en cas de difficulté. L’hébergement solidaire, c’est ouvrir sa porte à quelqu’un dans le besoin, palliant les manques de solutions de l’État ou sa lenteur administrative. C’est donner le minimum : un toit, et si on peut un peu plus, un petit déjeuner, un ticket de métro. L’hébergement solidaire c’est gratuit pour celui ou celle qui en bénéficie : on ne demande rien en échange, mais on reçoit tant en réalité…
C’est légal, et c’est une expérience formidable à vivre, à découvrir.

Chapitre 2 : Témoignages

Vous voulez en parler ? Évoquer votre désir, vos craintes ? Vous avez des questions , des commentaires ?

Prochainement à Montluel : Réunion d’information sur l’hébergement solidaire avec les associations lyonnaises l’Appartage et ActForRef au Tiers Lieu Citoyen, 13 rue Notre-Dame des Marais

J’ai fait un rêve

Passée la triste période du reconfinement, la maladie reculait de jour en jour. La crise sanitaire était enfin maîtrisée. Cette crise ayant contraint à un avancement des élections municipales, une nouvelle municipalité venait d’être élue.

Une soif de solidarité nouvelle émanait de la population Montluiste.

La nouvelle équipe prenait les affaires en main.

Les « soupes au caillou », moments de solidarité et de convivialité entre les quartiers, portés par les associations locales et les établissements scolaires, réunissaient nombre d’habitant.e.s de la ville et des hameaux, mais aussi des communes voisines, heureux.ses de se retrouver chaque mois, s’appréciant au-delà des différences, des croyances ou des convictions de chacun.e.

Le Centre social connaissait un renouveau sans précédent mettant en contact la population pour que toutes et tous apprennent à mieux se connaître. La solidarité envers les plus démuni.e.s devenait une habitude.

Le site Internet de la commune sortait de sa léthargie, notamment en relayant le foisonnement d’initiatives des Montluistes à travers leurs associations ou leurs initiatives individuelles originales.

Cette vie locale riche faisait reculer l’utilisation de caméras devenant plus inutiles qu’auparavant.

La transition écologique commençait enfin à être à la hauteur des exigences de ce siècle : aide soutenue à la rénovation thermique ; création d’une SCIC pour aider les habitant.e.s à s’engager dans les énergies renouvelables, développement de pistes cyclables afin que les trop rares cyclistes de la période d’avant puissent croiser de nouveaux et nouvelles adeptes.

Des mesures étaient prises pour relocaliser notre consommation, notre alimentation, nos produits du quotidien ; un développement sans précédent de  l’agriculture biologique et paysanne voyait le jour ; le recyclage, la réparation, les transports et l’énergie alternatifs, le lien social devenaient le quotidien…

Des mesures territoriales suivaient pour relancer l’économie locale, par l’économie sociale et solidaire, par l’économie circulaire, celles qui créent des emplois locaux non délocalisables, du bien-être, de l’inclusivité et qui respecte l’environnement.

La démocratie n’était bien évidemment pas oubliée.

Première décision : les réunions du conseil municipal auraient lieu chaque mois à jour et horaire fixe, comme c’est déjà le cas pour les conseils communautaires et comme cela avait été le cas jusqu’en 2014. Finies les longues périodes (plus de 4 mois) où les élu.e.s minoritaires sont relégué.e.s au rang de figurant.e.s ! Des conseils ouverts permettant aux habitant.e.s de s’exprimer sur leur perception des décisions prises. Le respect des  élu.e.s minoritaires au conseil n’était pas oublié : des informations et des consultations régulières se mettaient en place pour elles et eux.

Des conseils citoyens ranimaient une vie municipale éteinte, ajoutant à la joie de la solidarité qui devenait le quotidien de toutes et de tous. Un conseil de la vie associative ajoutait à la dynamique créée. Les associations pouvaient se retrouver dans une maison mise à leur disposition, facilitant les réunions et les contacts entre elles et avec les habitant.e.s…

Puis je me suis réveillé.

Utopie, pensez-vous ? OUI… MAIS les utopies sont les réalités de demain. À nous de les réaliser toutes ensemble et tous ensemble !

Un local, des projets

Nouvellement arrivée à Montluel, j’ai la chance d’avoir pu acquérir un lieu en centre ville dans lequel il me semble essentiel de faire vivre des initiatives locales, d’intérêt général, et sources de bien-être collectif.

Déjà, la mise en place d’ateliers de pleine conscience et de pédagogie positive(*) est en route. Ces ateliers pourront ouvrir une fois la crise passée et le confinement derrière nous, et permettront d’apporter des solutions et des techniques de bien-être aux enfants en situation de difficulté de gestion du stress, de l’attention ou autre problématique récurrente dans nos sociétés modernes actuelles.

Aussi, ce lieu se veut ouvert à toutes propositions et doit permettre aux Montluistes de continuer à rester en lien les uns avec les autres, à travers des projets lucides du monde qui nous entoure et dans la perspective d’un avenir solidaire, voire résilient, où humanité rime avec responsabilité. Ce lieu se voudra éthique, utile et rassembleur autour d’axes aussi importants que l‘écologie, la solidarité, l’inclusion. Il pourra être également un espace de rencontres avec les acteurs locaux, commerçants, institutions ou associations autour de problématiques communes.

Projection débat, groupe de lecture, ateliers réparation, tricot, couture, trocs, frigo solidaire, rencontres parents enfants/ados, événements thématiques, défis zéro déchets, aide administrative, toute idée d’activités est la bienvenue pour créer et faire exister ce lieu où le vivre ensemble, le respect et la solidarité seront les premiers mots d’ordre.

En ces temps troublés, les perspectives d’un futur meilleur sont toujours source d’espoir. S’organiser pour demain, c’est dès aujourd’hui, même à petite échelle !

Si vous souhaitez aider à l’élaboration de ce type de projets, ou pour toute question, proposition, demande d’information, n’hésitez pas à me contacter.

Merci pour votre accueil dans cette si jolie ville !

Pour contacter Julie
13 rue Notre Dame des Marais 01120 Montluel
06 48 37 10 43

  • (*) Atelier Graine Joy
    • 06 99 09 36 24 grainejoy01@gmail.com
    • https://www.facebook.com/GraineJoy

Article 1 : Luttons contre la pauvreté des Montluistes

Depuis l’après-guerre et le développement du travail ouvrier, sociologiquement, la ville de Montluel est une terre d’immigration. C’est un fait et c’est même une richesse.

Malheureusement, le constat est qu’il existe un lien indéniable entre le niveau d’immigration et celui de la pauvreté.

Les statistiques de l’Insee font foi, le niveau de pauvreté de la population de Montluel est le plus important du canton, et sensiblement l’un des plus importants du département.

Pour notre collectif, une politique de soutien active des associations de solidarité est un préalable pour garantir les droits essentiels des populations défavorisées qui s’exposent davantage  aux drames familiaux, aux problèmes de santé, aux difficultés d’insertion professionnelle.

Bien gérées, ces politiques produisent sur plusieurs générations, des histoires d’intégration professionnelle, de réussite scolaire qui font la richesse de notre territoire.

Le maire actuel et son équipe ont réduit drastiquement les subventions allouées à ces  associations en confiant sa gestion au CCAS en toute opacité. 

Élu⋅e⋅s, nous rétablirons le dialogue avec ces associations (Secours Populaire et Catholique / Resto du Coeur…) et ajusterons avec équité notre aide aux associations à caractère social en fonction des besoins des habitants, qu’ils soient électeurs ou résidents étrangers.

Sources statistiques : 

https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-01262+EPCI-240100610+DEP-01

Article 2 : Connaissez-vous la qualité de l’eau de notre ville ?

L’eau que nous buvons nous est fournie par deux puits de captage, l’un situé à Balan et l’autre à Thil. Il s’agit de deux sources d’eau contrôlées parmi les plus polluées de France.

Les niveaux de nitrates et de pesticides produits principalement par l’agriculture intensive y sont très problématiques à tel point qu’un plan d’action est mené depuis 2014 par notre communauté de communes et l’agence de l’eau pour atténuer dans le temps cette pollution.

Notre liste, dont certains membres siègeront au conseil communautaire, mènera une politique active de défense de la qualité l’eau. 

Nos propositions :

  • Une politique incitative de reconversion des agriculteurs vers une production sans emploi de pesticides,
  • L’agrandissement de la zone de prévention autour des captages,
  • Le recrutement et la pérennisation d’un chargé de mission “eau potable” à la 3CM permettant d’assurer la stricte application des recommandations sanitaires sur le territoire.  

Plus d’informations sur la qualité de l’eau votre territoire : 

Étude de l’aire d’alimentation du captage de Balan et de Thil 

Caractérisation générale des pressions agricoles et non agricoles du territoire

Etude Balan

Etude Thil

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https://veille-eau.com/emplois-et-stages/offre/7368-charge-de-mission-eau-potable

Article 6: Des repas collectifs 100% bios et majoritairement locaux.

«Les collectivités n’ont plus le droit aux pesticides sur la voie publique, alors pourquoi en mettrait-on dans les assiettes des enfants ?» : 

Éric Boisnard, maire de Courtonne-la-Meurdrac, affiche une cantine 100% bio comme une évidence.

La restauration collective est un levier d’action important sur notre territoire. 

Avec deux restaurants scolaires, fournissant environ 400 repas par jour, nous pouvons agir pour la planète, sur l’emploi, sur la qualité de l’eau, sur la santé, en particulier celle de nos enfants et celle nos agriculteurs, réduire les déchets, l’épandage de pesticides, les transports, gérer la consommation d’eau. 

Si cette démarche s’étend à tout le territoire intercommunal, ce sont des milliers de repas par jour d’école qui sont concernés.

Le bio et local, les dix bonnes raison de s’y mettre :

1. Bon pour la santé

2. Bon pour l’environnement et la biodiversité 

3. Bon pour les agriculteurs, les acteurs de l’alimentation, l’économie locale 

4. Bon pour contenir les effets du changement climatique

5. Bon pour éduquer et sensibiliser les citoyens mangeurs 

6. Bon pour reprendre la main sur le développement du territoire 

7. Bon pour redessiner les paysages 

8. Bon pour créer de l’émulation dans les services de la collectivité 

9. Bon pour gérer au mieux les deniers publics 

10. Bon pour le moral !

Sources : 

https://www.brut.media/fr/news/ces-cantines-scolaires-proposent-des-repas-100-bio-ded0be10-8b44-4990-8491-acfdc7831f1f

http://www.unplusbio.org/