Solidarités et femmes à l’honneur : soirée cinéma vendredi 8 mars à 20h au Cinéma Les Augustins de Montluel suivie d’un échange avec le public

4 mars 2024 : Journée historique en France pour les droits des femmes avec l’inscription dans la constitution de la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse !

Bien vivre à Montluel vous propose de célébrer les droits des femmes à l’occasion de la FAITES DU FUTUR : venez (re-)découvrir l’excellente comédie « Les invisibles » de Louis-Julien Petit qui met à l’honneur les femmes et la solidarité, avec les actrices Audrey Lamy, Corinne Masieno, Noémie Lvovsky et plein d’autres superbes comédiens.

La projection sera suivie d’un échange avec le public.

L’association cinématographique des Augustins (ACA) propose un tarif réduit pour toutes et tous, petits et grands à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes

Une belle manière de démarrer la 2ième édition de la Faites du Futur sur les nouvelles Solidarités qui se déroule également samedi 9 mars de 10h à 23h à la salle polyvalente et la MJC 3CM à Montluel.

Sur le forum associatif, nous serons heureux d’accueillir le Centre d’informations pour les droits des femmes et des familles (CIDFF de l’Ain), ainsi qu’une exposition dédiée aux femmes par SOS Méditerranée.

Venez nombreux vendredi soir et samedi toute la journée !

Toutes les informations et le programme sont disponibles https://bienvivreamontluel.fr/faites-du-futur-2024

Politique de la ville : nos propositions !

La liste des Quartiers Prioritaires de la Ville a été mise à jour par l’État en janvier 2024 : les quartiers de la Maladière et des Peupliers sont dorénavant les 2 QPV de Montuel.

Pour rappel, en décembre 2022, la commune de Montluel a repris le pilotage de la politique de la ville afin de mobiliser les moyens et assurer la gouvernance entre les partenaires publics (État, 3CM, Commune, Département, Caisse d’Allocations Familiales, Pôle Emploi, etc.).

Plusieurs actions ont été initiées en 2023 : les animations de l’association Montluel Solidaire des “samedis de l’été” et des “Olympiades de la Côtière”, l’atelier bricolage de caisses à savons de l’association Yakata, ainsi qu’une journée consacrée à l’emploi pour les jeunes en lien avec Pôle Emploi. Un appel à candidature des projets est officiellement ouvert à toutes associations et aux habitant.es.

Un an après la prise de la compétence par la commune, il est urgent de mettre en œuvre un nouveau Contrat de ville pour inscrire dans la durée les différents volets d’actions de la Politique de la ville à Montluel et de mettre en place un Conseil Citoyen pour mobiliser les habitant.es et s’assurer que les actions mises en place répondent à leurs besoins.

Loin des annonces et des projets éphémères, une action quotidienne et au long court doit être engagée pour :

  • Reprendre le dialogue avec les habitant.es (les conseils citoyens de quartier sont un des outils obligatoires de la politique de la Ville) et les rassurer avec une présence renouvelée des acteurs de la vie municipales (Élus, Agents du centre social, Police municipale)
  • Lutter contre toutes les formes de discrimination et agir pour l’égalité des chances en accompagnant les jeunes en difficulté scolaire ou professionnelle et leurs parents, notamment par la présence dans le quartier d’acteurs sociaux et éducatifs (permanence centre social, accès au droit et à l’emploi, aide aux devoirs, apprentissage du français) et par le soutien aux activités culturelles et sportives,
  • Désenclaver la Maladière via le Plan local d’urbanisme (PLU) en reliant mieux le quartier au reste de la ville avec des pistes cyclables et des trottoirs aménagés en toute sécurité, un éclairage public qui fonctionne, des logements adaptés à la taille des familles, des espaces verts et des lieux d’échanges pour les acteurs sociaux, les associations et les habitants, maintenus propres et en bon fonctionnement,
  • Soutenir les actions des habitants et permettre à toutes les associations qui agissent au quotidien à la Maladière d’accéder aux financements de l’État pour faire émerger des projets qui bénéficient à la population … pour bien vivre à Montluel.

Les Quartiers Prioritaires de la Ville nécessitent une action de coordination municipale à la hauteur des aspirations de ses habitant.es.

Bienvenue aux nouveaux commerçants à Montluel !

Ces derniers mois, de nouveaux commerces sont venus redonner vie et couleurs à notre centre-ville qui en avait grand besoin :

  • le Barber shop, Mayo Ketchup et l’optique Divoire vers la place Carnot,
  • la boucherie de la Sereine, le Bar à olives, la crêperie The Five, la brocante So’Vintage et MelBad Pizza dans la Grande rue.

Sur le quai des remparts, le bar Le Rempart propose boissons, planchas et repas, à quelques pas de l’atelier des curiosités de l’artiste Anne Pivot-Iafrate qui a rouvert ses portes.

Notre soutien va aussi à la coiffure AquaColor qui après l’incendie de cet été a été accueillie chez Charlène Coiffure. Enfin, nous saluons l’ouverture du salon de thé intergénérationnel “Madeleines & Co.” de la maison de retraite publique sur la promenade des Tilleuls.

La grande rue s’anime avec boucherie, pizzeria, brocante, coiffeur, crêperie et bar à olives.
« Le Rempart », le nouveau bar sur le quai des remparts, offre un bel accueil en journée et en soirée

Dernier conseil municipal 2023 – 2/2 : Résumé des interventions des élu.es Bien vivre à Montluel

Voici le résumé de nos interventions lors du conseil municipal du 13 décembre 2023 : bonne lecture !

1/ Hausse des tarifs de la restauration de 15 % ; hausse de 290% des tarifs de l’accueil périscolaire pour les Montluistes et les non Montluistes ; hausse des tarifs de l’accueil extrascolaire de 20 % pour les Montluistes et de 25% pour les non Montluistes :

Nous avons souligné l’absence de concertation avec les associations de parents d’élèves.

2/ Hausse des tarifs pour les artisans et commerçants du marché du vendredi matin

Nous constatons que le marché dépérit d’années en années faute d’investissements humains et financiers. En 10 ans, le marché a réduit sa surface de moitié laissant aux grandes surfaces un monopole sur les produits de première nécessité. Il faut agir et cette augmentation n’est pas propre à améliorer la situation.

3/ Évolution des ressources humaines municipales : la suppression de 3 postes d’agents des espaces verts (contrats aidés) et évolution de la catégorie pour le poste de direction des services techniques

Nous notons que le poste de direction générale des services n’est toujours pas pourvu après le départ précipité de Mme Brazi pour cause de harcèlement moral au sein des services. Nous demandons à nouveau la transmission de l’organigramme des services qui n’est plus disponible sur le site internet de la commune.

Notre déclaration sur la prime de pouvoir d’achat : « Le décret n° 2023-1006 du 31 octobre 2023 portant création d’une prime de pouvoir d’achat exceptionnelle pour certains agents publics de la fonction publique territoriale prévoit la possibilité pour les collectivités de valider l’attribution d’une prime de pouvoir d’achat d’un montant maximum de 800 euros brut, pour les agents touchant moins de 3 250 euros brut par mois (soit 39 000 euros brut annuels). Elle concerne « les agents publics et les assistants maternels et assistants familiaux » recrutés avant le 1er janvier 2023 et étant encore en emploi au 30 juin. Son montant varie en fonction de la rémunération brute perçue, de la quotité de travail et de la durée d’emploi sur la période. Après les nombreux bouleversements au sein des services municipaux ces deux dernières années, il est important de valoriser les agents qui travaillent au quotidien pour le bon fonctionnement de notre commune, et ce malgré des effectifs réduits. C’est pourquoi nous proposons que notre conseil municipal délibère pour la création de cette prime de pouvoir d’achat, en complément de l’augmentation de cinq points d’indice du traitement de tous les agents qui a été validée par le Gouvernement et qui entrera en vigueur au 1er janvier 2024. « 

Nadine Coquaz, élue municipale Bien vivre à Montluel

A la suite de cette déclaration, Madame la maire a précisé qu’il n’était pas prévu de prime exceptionnelle mais que la commune travaille actuellement à d’autres avantages pour les agents municipaux.

4/ Désignation du référent déontologue et adhésion par convention à la mission d’assistance et de conseil  proposée par le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de l’Ain (CDG01)

Chaque élu.e municipal.e a la possibilité de saisir le « référent déontologue élu » pour toute question le concernant afin d’éviter tout conflit d’intérêt. La charte de l’élu local est rappelée en annexe 4, notamment en matière d’impartialité, diligence, dignité, probité et intégrité / prévention des conflits d’intérêts.

5/ Questions Bien vivre à Montluel

Glissement de terrains rue des Ecorchats

« Depuis 2000, trois glissements de terrain ont affecté des riverains de la partie haute de la rue des Ecorchats. Le dernier date de 2019 ; il a justifié un arrêté de catastrophe naturelle et la municipalité a fait procéder à des études de sol. Les intéressés ont récemment été informés des résultats de ces études, sans pouvoir accéder au contenu complet du rapport mis en ligne par le CEREMA. Certains habitants envisagent de vendre leur maison, ce qui implique l’information des acheteurs éventuels. D’autres souhaitent mettre leur habitation en conformité avec les normes actuelles d’isolation et s’interrogent sur l’opportunité d’engager les frais très élevés que de tels travaux entrainent. Enfin, on peut constater que des propriétaires ont purement et simplement déserté leur maison, ce qui témoigne du degré d’insécurité éprouvé par les riverains. 1. Nous nous étonnons que ce sujet n’ait pas été mentionné dans la commission facultative. urbanisme / Voirie / environnement. https://doc.cerema.fr/doc/SYRACUSE/595863/montluel-01-glissement-de-la-rue-des-ecorchats-missions-geotechniques-g5-et-g2-pro

QUESTION : La mission géotechnique réalisée par le CEREMA confirme le glissement de terrain de la rue des Ecorchats avec une superficie en mouvement de 20 000m2, alimentée en permanence par des circulations d’eau. Ce rapport dont le contenu détaillé n’est malheureusement pas disponible envisage la stabilisation du glissement de terrain avec la mise en œuvre de travaux de drainage profond, et dans l’attente la poursuite d’un suivi piézométrique et inclinométrique à une fréquence de deux fois par an. Nous souhaiterions avoir accès à l’intégralité de l’étude réalisée par le CEREMA. Quelle conclusion la municipalité entend-elle tirer de ce rapport sur la dangerosité pour les habitations et leurs habitants d’une part, et sur la suite des actions à mener par la commune pour prévenir les risques futurs à moyen et long termes ? Est-il possible d’organiser l’audition de l’expert lors d’une prochaine commission urbanisme ? »

Amara Boudib, élu municipal Bien vivre à Montluel

L’adjoint à l’urbanisme et à la sécurité Philippe Belair a simplement précisé que les riverains avaient été rencontrés à la mairie mais n’a pas souhaité répondre aux questions sur la dangerosité évoquée par l’expert ni les actions que la commune prévoit de mener. Il fait référence au rôle de l’État sans préciser comment la commune envisage de faire appel à l’aide nationale. Dossier à suivre.

Développement des énergies renouvelables

« La loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables, également dite de planification territoriale des énergies renouvelables, prévoit le recensement en concertation avec les habitants des espaces pouvant accueillir ces énergies. Grâce à cette loi, les communes peuvent désormais définir, après concertation avec leurs administrés, des zones d’accélération, où elles souhaitent prioritairement voir des projets d’énergies renouvelables s’implanter. Ces zones d’accélération peuvent concerner toutes les énergies renouvelables : le photovoltaïque, le solaire thermique, l’éolien, le biogaz, la géothermie, etc. Tous les territoires sont ainsi concernés et pourront personnaliser leurs zones d’accélération en fonction de la réalité de leur territoire et de leur potentiel d’énergies renouvelables. Dans le cadre du PCAET, la 3CM a défini le photovoltaïque comme source d’énergie renouvelable prioritaire sur notre territoire. La 3CM a sollicité des communes du territoire une  réponse avant le 31/12 sur les zones de son territoire pouvant accueillir de tels projets. La mairie de de Montluel a-t-elle contribué à ce recensement et pouvez-vous partager celui-ci avec les conseillers municipaux  et conseillères municipales ? »

Nadine Coquaz, élue municipale et intercommunale Bien vivre à Montluel

Non attribution d’une subvention au Football Club de Montluel

Les élu.e.s Bien vivre à Montluel déplorent  que les différentes demandes de subvention de l’association FCM n’aient pas abouti, notamment celles de juin dernier. L’attribution depuis trois mois du stade, des vestiaires et des différentes mises à disposition, qui ont régularisé une situation tendue depuis plusieurs années, est une forme de retour au droit commun qui aurait dû s’appliquer depuis les premières demandes du FCM. C’est, dans tous les cas, une manifestation de bon sens et une voie d’apaisement des tensions passées, que l’on ne peut que saluer positivement.

Malgré les vicissitudes, le club a progressé fortement en nombre, notamment d’enfants du QPV de la Maladière, et la création de la section féminine (30 filles) ; ce qui dénote un dynamisme certain et des besoins en encadrement plus importants. Le football est une porte ouverte pour ces enfants vers le monde extérieur au quartier.

C’est pourquoi nous sommes persuadé.e.s que le vote même tardif d’une subvention de fonctionnement serait une aide non négligeable pour le développement du Club et une marque supplémentaire de volonté d’apaisement du conflit passé tout aussi importante. « 

Jean-Claude Péron, élu municipal Bien vivre à Montluel

A notre question, l’adjoint aux associations M. Guillemot évoque une réunion prévue le lendemain…. après vérification, la réunion en question a été annulée…. Nous attendons toujours que la maire se saisisse personnellement de ce dossier.

https://c.leprogres.fr/politique/2023/12/14/prive-de-subventions-le-football-club-de-montluel-fait-encore-debat-au-conseil

6/ Abandon de la taxe Daubié sur l’occupation du domaine public

Lisez notre article sur le sujet ici : https://bienvivreamontluel.fr/la-taxe-daubie-enfin-jetee-a-la-poubelle

Les élu.es Bien vivre à Montluel restent à vos côtés pour défendre les intérêts des Montluistes et agir pour notre ville.

Dernier conseil municipal 2023 – 1/2 : la Taxe Daubié enfin jetée à la poubelle !

Après le départ de la DGS de l’ancien maire, son lot d’affaires judiciaires en cours d’instruction, la majorité est revenue sur l’une des mesures les plus décriées de la gestion Daubié : l’augmentation insensée de la taxe d’occupation du domaine public pesant sur les habitants et les comptes de la 3CM. On vous explique tout !

Lors du conseil municipal du 13 décembre 2023, les élus Bien vivre à Montluel ont rappelé avoir dénoncé par courrier du 26 avril 2022 puis en conseil municipal de juillet 2022, la décision prise par Romain Daubié en décembre 2021 de taxer très fortement les chantiers réalisés sur la commune alors même que l’intercommunalité de la 3CM devait réaliser les énormes travaux de réfection des réseaux d’eau sur la ville haute de Montluel. La bronca des élus de la 3CM avaient conduit à ce que la 3CM décide de suspendre les travaux après avoir reçu une facture de 108 000 euros, soit un surcoût de 10% du montant des travaux à cause de la taxe Daubié.

Après l’arrêt des travaux pendant de nombreuses semaines, le maire de Montluel avait fini par renoncer officieusement à taxer l’entreprise mandatée par la 3CM, après cette lamentable tentative de sabordage de la solidarité intercommunale orchestrée par l’ancien maire en pleines élections législatives. En revanche, il n’avait pas voulu reconnaître son erreur manifeste malgré nos demandes répétées en conseils et les alertes du président de la 3CM et des élus du territoire, notamment de Bressolles.

Rappelons que les chantiers prévus à Montluel représentent à eux seuls 5 millions d’euros sur les 19 millions d’investissements prévus sur les réseaux d’eau de l’intercommunalité. Une telle taxation venait à être totalement contre-productive par rapport à l’intérêt général… car pendant ce temps, ce sont les Montluistes qui paient des factures d’eau très salées, à cause de réseaux vétustes à Montluel qui perdent 50% de l’eau avant d’arriver aux robinets par manque d’entretien depuis des années, en particulier pendant la mandature Daubié.

Rappelons que cette taxe s’applique également aux travaux de réfection faits par les particuliers, rendant tous les travaux bien plus chers.

Nous avions d’un côté le discours de M. Daubié se vantant de ne pas augmenter les impôts et de l’autre le choix politique d’un impôt indirect s’appliquant aux propriétaires qui font l’effort de restaurer leurs façades et aux travaux d’intérêt général payé par l’argent public de l’intercommunalité !

La nouvelle Maire de Montluel, Anne Fabiano, a enfin décidé de corriger officiellement cette erreur grâce à une délibération votée hier soir. Ainsi la délibération prévoit d’appliquer des tarifs plus cohérents avec la pratique :

  • la taxe pour l’installation de bases de vie et/ou de toilettes passe de 3,20€/m2/jour à 0,80€/m2/jour pendant les 2 premières semaines du chantier et à 2,50€/m2/semaine à partir de la 3ème semaine
  • et l’installation d’une benne passe de 150€/jour à 16€/jour !
  • enfin, la délibération prévoit la gratuité pour les déménagements sur une demi-journée ou une journée.

Cette décision vient corriger la faute de votre prédécesseur Romain Daubié, bien que deux ans et demi plus tard… Mieux vaut tard que jamais !

Jean-Claude Péron, élu Bien vivre à Montluel

… et la nouvelle Maire de lui répondre : « Mieux vaut tard que jamais ! »

camouflet – taxe Daubié – Montluel – @romaindaubié

Pour retrouver les articles précédents sur ce sujet :

Notre article du 26 août 2022
Notre article du 17 juin 2022

Promouvoir la réussite scolaire pour toutes et tous

Un enfant de cadre dispose de 5 fois plus de chances de faire des études supérieures qu’un enfant dont les parents sont sans emploi. Nous pensons que seul un soutien volontariste adapté à chaque enfant en difficulté est nécessaire pour lutter contre le décrochage scolaire.

A Montluel, les classes des écoles primaires ont bénéficié d’un effectif réduit pendant plusieurs années grâce à la présence du quartier de la Maladière et du quartier des Peupliers/Marronniers dans la carte scolaire.

Depuis deux ans, les effectifs par classe remontent, rendant plus complexe la prise en charge des difficultés scolaires. Le poste de coordinateur du Réseau de Réussite Scolaire a été supprimé ainsi que l’accueil des enfants dès l’âge de 2 ans.

Il faudrait donc :

  • Rétablir les relations entre les équipes pédagogiques, le périscolaire, le centre social, la Municipalité et les représentants des parents pour répondre au plus tôt aux situations difficiles,
  • Proposer de l’aide aux devoirs dans le cadre scolaire pendant le temps périscolaire et au plus près des quartiers pendant le temps extra-scolaire afin de lutter contre le décrochage scolaire,
  • Sensibiliser et accompagner les jeunes (filles et garçons) vers les pratiques culturelles et de loisirs du territoire (MJC, centre social, école de musique, cinéma et théâtre des Augustins),
  • Soutenir l’accompagnement des jeunes pour la poursuite de leurs études (aide à l’orientation, accès aux bourses, tutorat),
  • Accompagner l’entrée dans la vie active en lien avec les entreprises et les collectivités du territoire (accès aux stages et à l’emploi, service civique, aide à la mobilité des jeunes).

Sortons des idées reçues sur les quartiers

Le quartier de la Maladière est classé en Quartier prioritaire de la politique de la Ville : des moyens sont censés être alloués pour agir en faveur de la population sur les plans de l’habitat, l’éducation, l’urbanisme.

Mais les moyens alloués sont faibles : 133 millions d’euros en 2022 pour 1 500 quartiers en France. Cela concerne 5,4 millions de personnes, soit 8 % de la population française. La politique de la ville est un des parents pauvres du service public : des décennies de « plan banlieues » n’ont fait que détricoter des moyens qui commençaient à peine à produire des effets.

Dès 2018, Jean-Louis Borloo, ancien ministre de la ville, insistait sur l’urgence à agir en faveur de ces quartiers, faisant un bilan très négatif des moyens alloués : « Moins on en a fait en matière de politique de la ville, plus on a annoncé de dispositifs, de chiffres et de politiques prioritaires. On a remplacé les moyens publics par les annonces publiques. Résultat, dans les quartiers, il y a moins de services publics, moins de crèches, moins d’équipements sportifs, moins de capacités financières des communes (30 % de moins), moins d’accès à la culture, moins de policiers, de professeurs et des agents de police plus jeunes, qui coûtent donc moins cher… C’est un scandale absolu ». Rappelons aussi qu’en 2018, le président Macron a enterré le plan Borloo, pourtant salué par toute la classe politique et les professionnels de la Politique de la ville.

Il est indispensable de faire société “ensemble”, mais c’est impossible dans des conditions d’abandon de tout un pan de la population qui souffre également de nombreuses idées reçues :

  • Ces quartiers bénéficieraient massivement d’argent public : c’est faux ! cela représente 33€ par habitant et par an,
  • La population est avantagée en termes de coûts du loyer : archi-faux !, les bénéficiaires de logements sociaux paient un loyer pas toujours si modéré et bien souvent pour des logements vétustes,
  • La violence et la délinquance se concentreraient dans ces quartiers. Encore faux ! Les trafics concernent toutes les couches de la population.

En complément d’un investissement efficace et efficient, il s’agit aussi d’arrêter de toute urgence la stigmatisation des habitant.es de ces quartiers. A Montluel comme ailleurs, ce sont les conditions incontournables pour une société apaisée.

Qu’est-ce que la Politique de la ville ?

La Politique de la ville vise à réduire les écarts de développement au sein des villes, à restaurer l’égalité républicaine dans les quartiers défavorisés et à améliorer les conditions de vie de leurs habitant.es.

Les 4 piliers de la politique de la ville sont :

  • la cohésion sociale,
  • le cadre de vie et la rénovation urbaine,
  • la citoyenneté, la laïcité et le vivre-ensemble,
  • le développement économique et l’emploi.

Qu’est ce qu’un QPV ? Un Quartier Prioritaire de la politique de la Ville est un territoire d’intervention sous l’égide du Ministère en charge de la ville, tel que défini par la Loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 dont la liste (il y a 1 500 QPV en France) est élaborée par l’Agence nationale de la cohésion des territoires. En métropole, ils sont identifiés selon un critère unique : la concentration de la pauvreté.

Et celui de Montluel ?

La Maladière est l’unique quartier reconnu prioritaire de la politique de la ville sur le territoire de la 3CM. Le contrat de ville mis en place en 2015 pour la période 2015-2020 fait également le constat que la résidence des Cèdres dans le quartier des Peupliers, concentre une population faisant face à des difficultés économiques, sociales et familiales aussi importantes qu’à la Maladière, avec des problématiques de sécurité et de délinquance.

En décembre 2022, la commune de Montluel a repris le pilotage de la politique de la ville afin de mobiliser les moyens et assurer la gouvernance entre les partenaires publics (État, 3CM, Commune, Département, Caisse d’Allocations Familiales, Pôle Emploi, etc.).

Plusieurs actions ont été initiées en 2023 : les animations de l’association Montluel Solidaire des “samedis de l’été” et des “Olympiades de la Côtière” (voir photo ci-dessous), l’atelier bricolage de caisses à savons de l’association Yakata, ainsi qu’une journée consacrée à l’emploi pour les jeunes en lien avec Pôle Emploi.

Un appel à candidature des projets est officiellement ouvert à toutes associations et aux habitant.es.

« Un an après la prise de la compétence par la commune, il est urgent de mettre en œuvre un nouveau Contrat de ville pour inscrire dans la durée les différents volets d’actions de la Politique de la ville à Montluel et de mettre en place un Conseil Citoyen pour mobiliser les habitant.es et s’assurer que les actions mises en place répondent à leurs besoins. »

Bien vivre à Montluel

En chiffres : 15% de la population de Montluel vit à la Maladière, soit environ 1 000 habitant.es, avec un taux de pauvreté de 38% en 2018 et 182 demandeurs d’emploi au 1er trimestre 2021

source: https://sig.ville.gouv.fr/Cartographie/QP001009#grid-header-2-404