Montluistes avant tout

MONTLUISTES et 3 CM AVANT TOUT !

Craignant de perdre les élections, Romain DAUBIÉ s’adresse aux électrices et aux électeurs, par sa profession de foi, en brandissant un épouvantail qui montre sa grande difficulté à entrer résolument dans le XXIè siècle.
Alors que l’ensemble des partis politiques ont perdu une grande partie de leur crédibilité (les abstentions records des années passées, exceptée la présidentielle, en attestent), le maire sortant mise sur le rejet des partis politiques pour tenter de décrédibiliser notre liste. Il oublie au passage son engagement politicien (LR), notamment lors de l’élection départementale.

Une caractéristique du siècle naissant réside dans une quête de sens de l’ensemble des Françaises et des Français. C’est fort de ce constat que nous avons construit patiemment, dans le respect de chacune et de chacun, cette liste que  vous pourrez choisir le 15 mars.

Nous avons choisi de nous présenter sans étiquette, respectant par là-même, les engagements politique de chaque membre du collectif (ou sans engagement pour la plupart), qui reste du domaine personnel de toutes et de tous. Cette absence d’étiquette permet de mettre en œuvre une égalité de fait entre tous les membres, afin de réaliser un véritable collectif.

Quant au bilan de la mandature 2008-2014, la lettre ouverte de Jacky BERNARD que nous avons distribuée dans toutes les boîtes aux lettres remet à leur place les accusations partisanes qui nous sont adressées.

En totale contradiction avec notre ligne de conduite, le mandat du maire sortant, reflet des actions des 6 années passées, donne des signes de fin de règne :

– laissons parler B. GUILLET, à propos de sa place sur la liste  : « Romain a changé régulièrement d’avis. À un moment, j’étais 11è sur la liste, puis 9è, c’était très bizarre. (…) Si je reste fidèle aux Montluistes, il est évident que mon engagement pour Romain Daubié, s’il est élu, est compromis, avant même les élections » (journal Bugey-Côtière du 4mars). Considérer son premier adjoint sortant comme un pion, voici un bel exemple de démocratie, de solidarité et de respect des autres !!!

– sa gestion financière que Romain Daubié  exemplaire se termine (conseil communautaire de ce mercredi 11 mars) sur un déficit du budget de l’eau de plus de 130 000 (cent trente mille !) euros qu’il laisse à la charge de la future municipalité. Et l’on peut remercier les élu-es de la 3CM qui ont accepté de ne pas demander 47 000 euros sur lesquels le Maire de MONTLUEL s’était engagé.

– l’avenant au contrat de ville pour financer des actions destinées aux quartiers prioritaire (pour le lien social, l’emploi et le renouvellement urbain) n’a pas été renouvelé par le conseil communautaire (3CM) , du fait d’un désintérêt du Maire pour la Politique de la ville, sujet pourtant essentiel au vivre-ensemble dans notre commune.

– la campagne électorale se finit avec un courrier irrégulier et mensonger aux plus de 70 ans en dehors des règles de communication électorales ; et par un refus de nous transmettre les listes électorales, comme la loi oblige les mairies, avec rappel à l’ordre par la Préfecture.

En total opposition à ces pratiques d’un autre temps, affichant résolument un ancrage local, en-dehors de tout esprit partisan, nous avons, depuis un an, cherché à construire un programme par la rencontre, sans exclusive, des habitant-es de notre commune.

Loin des querelles stériles qui ont pu émailler le XXè siècle, nous  avons co-construit ce programme avec vous, uni-es par les valeurs qui fondent notre engagement : démocratie, transition écologique, solidarité.

Nous savons pouvoir compter sur votre perspicacité pour déjouer ces pratiques politiciennes de dernière minute.

Le 15 mars, votez pour le collectif d’habitant-es conduit par Albane COLIN.

Article 1 : Luttons contre la pauvreté des Montluistes

Depuis l’après-guerre et le développement du travail ouvrier, sociologiquement, la ville de Montluel est une terre d’immigration. C’est un fait et c’est même une richesse.

Malheureusement, le constat est qu’il existe un lien indéniable entre le niveau d’immigration et celui de la pauvreté.

Les statistiques de l’Insee font foi, le niveau de pauvreté de la population de Montluel est le plus important du canton, et sensiblement l’un des plus importants du département.

Pour notre collectif, une politique de soutien active des associations de solidarité est un préalable pour garantir les droits essentiels des populations défavorisées qui s’exposent davantage  aux drames familiaux, aux problèmes de santé, aux difficultés d’insertion professionnelle.

Bien gérées, ces politiques produisent sur plusieurs générations, des histoires d’intégration professionnelle, de réussite scolaire qui font la richesse de notre territoire.

Le maire actuel et son équipe ont réduit drastiquement les subventions allouées à ces  associations en confiant sa gestion au CCAS en toute opacité. 

Élu⋅e⋅s, nous rétablirons le dialogue avec ces associations (Secours Populaire et Catholique / Resto du Coeur…) et ajusterons avec équité notre aide aux associations à caractère social en fonction des besoins des habitants, qu’ils soient électeurs ou résidents étrangers.

Sources statistiques : 

https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-01262+EPCI-240100610+DEP-01

Article 2 : Connaissez-vous la qualité de l’eau de notre ville ?

L’eau que nous buvons nous est fournie par deux puits de captage, l’un situé à Balan et l’autre à Thil. Il s’agit de deux sources d’eau contrôlées parmi les plus polluées de France.

Les niveaux de nitrates et de pesticides produits principalement par l’agriculture intensive y sont très problématiques à tel point qu’un plan d’action est mené depuis 2014 par notre communauté de communes et l’agence de l’eau pour atténuer dans le temps cette pollution.

Notre liste, dont certains membres siègeront au conseil communautaire, mènera une politique active de défense de la qualité l’eau. 

Nos propositions :

  • Une politique incitative de reconversion des agriculteurs vers une production sans emploi de pesticides,
  • L’agrandissement de la zone de prévention autour des captages,
  • Le recrutement et la pérennisation d’un chargé de mission “eau potable” à la 3CM permettant d’assurer la stricte application des recommandations sanitaires sur le territoire.  

Plus d’informations sur la qualité de l’eau votre territoire : 

Étude de l’aire d’alimentation du captage de Balan et de Thil 

Caractérisation générale des pressions agricoles et non agricoles du territoire

Etude Balan

Etude Thil

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https://veille-eau.com/emplois-et-stages/offre/7368-charge-de-mission-eau-potable

Article 4 : Soutenir le commerce de proximité

Les commerces du centre-ville peinent à subsister et à tirer parti des nouveaux modes de consommation. Ils subissent la concurrence des supermarchés qui s’attaquent peu à peu à toutes les formes de commerce de proximité : librairie, traiteur, pressing, laverie… 

Notre souhait est que le commerce profite à tous et ne soit pas réservé aux seuls dont les capacités d’investissement et de promotion sont sans commune mesure.

Nous pensons que la diversité des commerces est une richesse et qu’il est nécessaire de soutenir les nouveaux commerçants dans leur installation et leur développement.

L’essor du commerce de produits biologiques et locaux ces 10 dernières années est un fait indéniable. 

L’une de nos propositions serait d’implanter une halle coopérative au centre-ville de Montluel distribuant l’offre de producteurs locaux.

Une autre proposition serait d’ouvrir les boutiques abandonnées du centre-ville à des concepts tests comme celui d’un magasin témoin permettant à des créateurs de tester leur concept sans trop de frais et/ou celui d’un magasin éphémère pour donner de la visibilité aux initiatives de l’économie sociale et solidaire.

Ceci n’est pas de la science-fiction. Des mairies ont déjà fait ces choix de soutien.

Pour que le commerce profite à tous !

Article 6: Des repas collectifs 100% bios et majoritairement locaux.

«Les collectivités n’ont plus le droit aux pesticides sur la voie publique, alors pourquoi en mettrait-on dans les assiettes des enfants ?» : 

Éric Boisnard, maire de Courtonne-la-Meurdrac, affiche une cantine 100% bio comme une évidence.

La restauration collective est un levier d’action important sur notre territoire. 

Avec deux restaurants scolaires, fournissant environ 400 repas par jour, nous pouvons agir pour la planète, sur l’emploi, sur la qualité de l’eau, sur la santé, en particulier celle de nos enfants et celle nos agriculteurs, réduire les déchets, l’épandage de pesticides, les transports, gérer la consommation d’eau. 

Si cette démarche s’étend à tout le territoire intercommunal, ce sont des milliers de repas par jour d’école qui sont concernés.

Le bio et local, les dix bonnes raison de s’y mettre :

1. Bon pour la santé

2. Bon pour l’environnement et la biodiversité 

3. Bon pour les agriculteurs, les acteurs de l’alimentation, l’économie locale 

4. Bon pour contenir les effets du changement climatique

5. Bon pour éduquer et sensibiliser les citoyens mangeurs 

6. Bon pour reprendre la main sur le développement du territoire 

7. Bon pour redessiner les paysages 

8. Bon pour créer de l’émulation dans les services de la collectivité 

9. Bon pour gérer au mieux les deniers publics 

10. Bon pour le moral !

Sources : 

https://www.brut.media/fr/news/ces-cantines-scolaires-proposent-des-repas-100-bio-ded0be10-8b44-4990-8491-acfdc7831f1f

http://www.unplusbio.org/

Article 7: Rénover les écoles, une aubaine pour le climat… scolaire et planétaire !

Les écoles publiques de Montluel (Alphonse Daudet, Antoine de Saint Exupéry et maternelle de Jailleux) accueillent approximativement 650 enfants.

Mais aujourd’hui nos bâtiments scolaires sont de vraies passoires thermiques : avec des chaudières au fioul, le bilan carbone de ces bâtiments est catastrophique !

Une rénovation globale des écoles est nécessaire, dans un esprit bioclimatique qui permettra le bien être des enfants et de l’équipe éducative.

Les bénéfices d’une rénovation de nos écoles :  

  • Les matériaux sains permettent d’éviter une exposition aux perturbateurs endocriniens, composés organiques volatiles, qui peuvent avoir un effet, non seulement sur la santé à long terme, mais aussi sur la concentration des enfants,
  • Des températures régulées correctement sont une condition sine qua none d’un travail efficace. Durant la canicule, les enfants ne peuvent pas travailler,
  • L’ensoleillement et la lumière naturelle doivent aussi être des paramètres régulés : les enseignants ne doivent pas choisir entre avoir trop chaud ou enseigner volets fermés.

Les solution architecturales de rénovation globales existent, pour isoler et réguler correctement ces  paramètres.

Peut-on financer ces rénovations ? 

L’investissement dans notre commune a été ramené au plus bas depuis de longues années et notamment au cours de la mandature actuelle. Les conséquences de cette politique conservatrice se traduit par la dégradation de l’équipement public de la ville et donc des écoles. Elu.e.s, nous devons être pragmatiques face à nos capacités budgétaires mais nous ajusterons nos priorités d’investissements pour accompagner le futur de nos enfants. 

Et pour la communauté de communes?

L’efficacité énergétique et la rénovation des bâtiments municipaux et intercommunaux sont des problématiques intercommunautaires. Un financement commun, qui promet des retours sur investissements immédiats ainsi qu’un plan pluriannuel d’investissement sur ces bâtiments doit être réalisé.

En savoir plus : https://cler.org/la-conception-climatique-en-renovation/

Article 8 : La démocratie active

Notre mobilisation repose sur l’horizontalité dans la prise de décision pour proclamer la transparence en politique et la participation citoyenne dans le processus de décision. Il s’agit de redonner du pouvoir et du sens aux valeurs que nous partageons et rétablir la confiance dans la vie publique. 

Ainsi, notre collectif prône la participation citoyenne dans le processus de décision et la transparence de la politique municipale dans le respect de l’opposition. Il s’agit de proposer une gouvernance partagée avec plus de participation démocratique locale avec l’organisation d’un cadre pour faciliter les débats sur les différentes orientations et faire émerger des propositions qui soient construites et mises en œuvre avec les citoyens

Au cours des derniers mois, nous sommes allés à la rencontre des habitant.e.s dans les quartiers, avec la mise en place d’une démarche d’ouverture en interrogeant sur « le Montuel dont je rêve » et « ce que je ne veux plus à Montluel », accessible à tous et qui a permis de faire émerger des propositions pouvant mobiliser les électeurs. 

Nous avons aussi planché sur les enjeux de la ville au travers de commissions thématiques « écologie », « écoles », « urbanisme », « transport », « santé et social », « attractivité et services », afin de constituer un socle de propositions et d’objectifs partagés. 

Il s’agira dans l’exercice de la vie municipale de mettre à contribution architectes, experts, urbanistes, économistes, juristes, ingénieurs des transports, spécialistes du traitement des déchets et simples citoyens, en rendant publics les appels d’offres et les appels à contributions. 

Une fois par mois, des rencontres citoyennes permettront de débattre sur les enjeux d’intérêt public et de faire de la pédagogie sur les décisions à prendre et la mise en œuvre des projets.

Au sein du collectif Bien vivre à Montluel, nous faisons le pari de l’intelligence collective avec un rôle d’investigation et d’animation du débat public pour apporter des réponses aux besoins du quotidien et préparer l’avenir.

Pour approfondir sur les processus d’intelligence collective

LES CLEFS DE LA GOUVERNANCE PARTAGÉE

LA GESTION PAR CONSENTEMENT issue de la sociocratie

http://la-cen.org/2019/06/26/tout-le-pouvoir-aux-communes/  Télécharger le livre

Article 9 : Une ville plus écologique et solidaire

Déclarons l’état d’urgence climatique en augmentant le nombre d’espaces verts en étroite collaboration avec les habitant.e.s, et en protégeant la biodiversité afin de réagir au changement climatique. 

Notre collectif prône la fin du “tout automobile” avec une alternative au développement des parkings. Il s’agit de partager les espaces publics entre les différents usagers et donner la priorité aux transports en commun, aux piétons et aux cyclistes, pour une meilleure qualité de l’air et de l’eau, et de développer un recyclage des déchets innovant et adapté à la population (ramassage à domicile pour les personnes âgées).

Dorénavant les projets urbains seront envisagés sous le prisme de cette volonté écologique, en améliorant et rendant plus accessible le réseau de transports publics, tout en élargissant les publics éligibles aux aides pour les accompagner dans ce changement.

La transformation écologique se traduit aussi par la rénovation, y compris énergétique, des bâtiments publics et du parc de logement social existant, lequel sera attribué en priorité aux personnes âgées, aux personnes handicapées, ou en situation de vulnérabilité. Il s’agira aussi d’accompagner les particuliers dans la rénovation de leurs habitations et de penser la construction des logements neufs en anticipant l’aménagement urbain comme l’éclairage public et les travaux de voirie. 

Elu.e.s. nous proposons la mise en place d’un référent pour accompagner les projets de rénovation énergétique afin d’accompagner les habitant.e.s. dans l’accès aux aides disponibles sur le territoire, mais aussi d’inscrire notre ville dans les programmes nationaux de soutien à la rénovation urbaine et de préservation du patrimoine. Il s’agira d’anticiper et d’accompagner les propriétaires pour agir en responsabilité avant qu’il ne soit trop tard, en refusant les logements insalubres et incitant à la réhabilitation et la rénovation des habitations anciennes.

Le collectif ambitionne une plus grande solidarité afin d’accompagner le tissu associatif (travail en réseau, échange des compétences et des outils), la mise en place d’un budget participatif pour accompagner les idées et les initiatives (accès facilité aux infrastructures publiques, financement), l’appropriation de nouveaux espaces publics par les habitant.e.s (potagers partagés, lieux pour les jeunes). 

Le collectif souhaite rénover et mettre en valeur le centre historique, afin de dynamiser le commerce et les services afin de proposer un cadre de vie accueillant qui encourage les habitant.e.s à venir faire leurs courses et passer du temps dans leur ville, grâce à une activité culturelle, sportive et citoyenne renforcée et abordable, et à l’accompagnement des actions qui créent du lien entre les quartiers, entre les générations et soutiennent les familles.