ALERTE : LA DESTRUCTION DU PARC BELLEVUE EST IMMINENTE !

Nous vous informions de la remise en séance du conseil municipal de Montluel du 9 février 2022 de la pétition « STOP à la destruction programmée du parc boisé de Bellevue » laquelle rassemblait près de 1500 signatures alertant sur le risque de disparition du parc Bellevue, dans le cadre du permis de construire PC00126221M0017 accordé par le maire de Montluel.

Nous identifions alors quatre problématiques majeures :

  • La destruction programmée de plus de 80 arbres, dernier poumon de verdure du quartier,
  • La déviation d’une source d’eau souterraine vers le système unitaire du réseau de collecte communautaire pourtant interdite par le règlement d’assainissement de la 3CM,
  • La construction d’un parking souterrain sur 4 niveaux dans une butte de 30 mètres située sur une zone identifiée à risque de glissements de terrain,
  • L’insécurité liée à l’engorgement des voies d’accès au Faubourg de Lyon déjà saturé, tout comme l’état des réseaux d’eau vétustes, alors que le projet prévoit 68 nouveaux logements.

Malgré nos alertes auprès de la mairie de Montluel, de la communauté de communes 3CM à Montluel et de la préfète de l’Ain, le projet est entré cette semaine dans une nouvelle phase : le démarrage des travaux !

Pourtant l’analyse du l’étude de la gestion des eaux pluviales du permis de construire a identifié de nombreux dysfonctionnements :

  • Une eau de source mélangée aux eaux usées au lieu d’être renvoyée vers la Sereine alors que le règlement d’assainissement de la 3CM interdit de déverser de l’eau de source dans le système unitaire ;
  • L’absence de maîtrise de la gestion des débits de fuite avec un débit après aménagement bien supérieur à celui avant aménagement contrairement aux préconisations de la loi sur l’eau,
  • L’absence d’aménagement par infiltration alors que la zone située derrière le pôle petite enfance pourrait le permettre, le promoteur préférant y construire un bâtiment,
  • Une optimisation des deux nouveaux bassins de rétention en cas de forte pluie pour réduire les coûts et un emplacement d’un nouveau bassin (BV6) peu judicieux, en contrebas du mur en pente devant le château présentant un risque d’écoulement de boue et d’instabilité du terrain,
  • Une minimisation des risques avec un manque d’analyse sur le parcours de moindre dommage en cas de débordement par grande pluie.

D’ailleurs, la 3CM en tant que gestionnaire pour le raccordement au réseau d’assainissement n’a pas été consultée formellement par le promoteur sur cette phase 2, alors que de nombreux échanges avaient eu lieu lors de la phase 1.

L’existence d’une source souterraine et son renvoi vers le système communautaire de traitements des eaux n’a ainsi jamais été abordé avec la 3CM, cette dernière nous ayant confirmé que cela est formellement interdit.

Par ailleurs, le projet prévoit la construction d’un parking sur 4 niveaux, dont trois étages en souterrain dans la pente située en zone bleue. Or le Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) interdit tous les travaux de remblaiement, d’excavation et d’affouillement d’une hauteur supérieure à 3 mètres et/ou de pente de talus supérieures à 30°.

Après la suspension liée à l’incendie du château et à la période estivale, le projet a repris cette semaine : la destruction d’une centaine d’arbres est imminente !

INTERPELLONS NOS ÉLUS POUR ARRÊTER CE PROJET AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD ! Maire de Montluel : maire@ville-montluel.fr / Président de la 3CM : president@3cm.fr / Préfète de l’Ain : prefecture@ain.gouv.fr

Que de mensonges pour le dernier conseil municipal de Romain Daubié en tant que maire de Montluel !

Pour son dernier conseil municipal en tant que maire de Montluel, le 7 juillet dernier, Romain Daubié, a montré une nouvelle fois qu’on pouvait raconter des mensonges, dès lors qu’on les dit avec aplomb et que le « rôle de police » dont dispose le maire en conseil permet d’avoir toujours le dernier mot… même si celui-ci est faux.

Alors qu’une modification de la taxe d’occupation du domaine public mise en place par la majorité en décembre 2021 fait polémique depuis plusieurs mois auprès de tous les maires des communes environnantes et de la 3CM, au risque de retarder les travaux de rénovation des réseaux d’eau de Montluel, Romain Daubié n’hésite pas à dire en conseil municipal qu’il n’y a pas de sujet, tout en prétextant qu’il s’agit d’une délibération datant de 2013 (sous-entendu du maire qui l’a précédé). Or c’est faux, tout faux, archi faux ! Pourquoi alors aurait-il fallu une délibération en décembre dernier si son prédécesseur avait déjà fait le travail en 2013 ? Tout simplement parce que la délibération de décembre reprenait une délibération du 9 novembre 2015, validée sous le premier mandat de Romain Daubié, laquelle a été modifée en décembre pour ajouter des tarifications relatives aux bases de vie, aux sanitaires et aux bennes, contrairement à ce que Romain Daubié a affirmé dans un communiqué de presse paru le 9 avril dernier – voir lien plus bas (*).

On vous l’a fait courte. Avant il s’agissait de taxer les occupations précaires du domaine public notamment dans le cas des chantiers pour éviter d’encombrer indûment l’espace public lorsque le délai du chantier était dépassé. La délibération de décembre 2021 (**) a ajouté à la délibération de 2015 des compléments tarifaires relatifs à l’installation de bases de vie et/ou de toilettes (3,20€/m2/jour) et d’une benne (150€/jour) ; ce qui fait qu’à présent une taxe s’applique lorsque que vous installez une benne ou un Algeco (la « base de vie »), là où les travailleurs peuvent se reposer, déjeuner, aller aux toilettes pendant le chantier, et cela dès le 1ier jour. Les tarifs applicables sont d’ailleurs accessibles sur le site de la mairie de Montluel ici : https://www.ville-montluel.fr/spip.php?action=acceder_document&arg=20516&cle=a6aad6a3c9d3e7320af62d7ea4a2198b76217834&file=pdf%2Ftarifs_occupation_domaine_public.pdf et là (***).

Une première facture de 108 000 euros suite à ce surcoût (soit 10% du montant des travaux) a été envoyée à l’entreprise chargée de faire des travaux pour renouveler les canalisations d’eau potable de Montluel, qui vous le savez peut-être, perdent 55 % de l’eau avant même d’arriver à votre robinet, soit le pire rendement des communes de la 3CM. Pourquoi ? Romain Daubié n’a pas fait de travaux sur les réseaux d’eau vétustes pendant son 1ier mandat (2015-2020) pour attendre que la 3CM reprenne la compétence sur l’eau fin 2020, et ainsi éviter d’envoyer sous sa responsabilité des factures salées aux Montluistes en pleines élections municipales. On vous racontait cela ici : https://bienvivreamontluel.fr/communique-de-presse-2

A présent que la 3CM est en charge de réaliser ces travaux pour le compte de Montluel, c’est donc la communauté de communes, soit l’argent public des communes de la 3CM qui finance les travaux de Montluel. C’était donc plutôt gonflé que le maire de Montluel estime opportun d’ajouter un surcoût lié à l’occupation du domaine public alors que ces énormes chantiers (tous les quartiers sont concernés ou presque) devaient démarrer pour s’étaler sur de nombreux mois voire années, sous peine que l’Agence de l’eau n’applique des pénalités pour mauvaise gestion de l’eau. Face au scandale et à la suspension des travaux par l’entreprise à l’approche des élections législatives, Romain Daubié a négocié directement avec l’entreprise concernée pour annuler la facture et permettre la reprise des travaux, tout en refusant de s’engager pour l’avenir en modifiant la délibération, comme demandé par plusieurs élus de communes voisines lors du conseil intercommunal de juin et par les élus Bien vivre à Montluel dans la foulée par courrier adressé au maire de Montluel : https://bienvivreamontluel.fr/le-maire-de-montuel-interpelle-en-conseil-communautaire-3cm-la-goutte-de-trop

En effet, dès lors que la délibération n’est pas modifiée, il pèse le risque qu’à tout moment la mairie de Montluel applique cette surtaxe comme elle le souhaite : c’est « le fait du prince » dénoncé par notre élue Nathalie Mondy lors du conseil 3CM de juillet : https://bienvivreamontluel.fr/le-maire-aimerait-bien-se-faire-pardonner

Cette insécurité juridique rend tout nouvel appel d’offre de la 3CM délicat pour la poursuite du programme de rénovation, dans la mesure où les entreprises ne voudront pas prendre le risque d’avoir à assumer une taxe aléatoire, à moins de la répercuter sur la 3CM comme le craignent les élus voisins, alors même que les chantiers prévus à Montluel représentent à eux seuls 5 millions d’euros sur les 19 millions d’investissements prévus sur les réseaux d’eau de l’intercommunalité (800 000 euros rien qu’en 2022). Ce qui pourrait conduire à des hausses de la facture d’eau pour tous les habitants, pour le bénéfice du budget municipal de Montluel. En langage économique, on appelle cela une taxe indirecte, alors que Romain Daubié se targue de ne pas avoir augmenté les taxes directes depuis son arrivée à la mairie de Montluel depuis 2012. Ironique non ?

Tout comme il n’a pas répondu aux courriers des élus des communes voisines https://bienvivreamontluel.fr/la-profession-de-fois-mensongere-par-romain-daubie-lelu-de-la-peur-face-a-lelue-de-lespoir-lumir-lapray ou à celui des élus Bien vivre à Montluel, Romain Daubié a cette fois-ci balayé d’un revers de main la demande de l’élue Nathalie Mondy en conseil municipal de corriger la délibération de décembre, pour exclure a minima les travaux d’intérêt public, sans aucune discussion de fond. Circulez, il n’y a rien à voir ! Bien au contraire on y voit une simple posture politicienne qui vise à détourner les yeux de l’erreur originelle. Or ce péché d’orgueil risque malheureusement d’être préjudiciable aux Montluistes, avec des factures d’eau qui augmentent et des retards sur les travaux indispensables sur un réseau de canalisations dans un état lamentable au moment même où on demande à tout le monde d’économiser l’eau en ces temps de sécheresse !

Alors voici un autre mensonge dit avec aplomb lors de ce même « dernier » conseil …

Après que l’élu de Bien vivre à Montluel Jean-Claude Péron interroge le député fraîchement élu pour savoir s’il a bénéficié de la formation expresse sur le changement climatique proposée par plusieurs associations lors de la rentrée législative à l’Assemblée nationale, il l’interpelle au sujet de l’abattage d’un arbre (en bonne santé) dans le quartier des Peupliers, au lendemain de son élection, pour y construire deux nouvelles places de parking. Vous savez le quartier à côté de la Tour qui compte des dizaines de places de parking et qui parfois le samedi soir est un peu plein alors que le reste du temps il y a de la place à moins de 100 mètres des habitations. Une décision à l’opposé des actions que devrait mener la commune pour s’adapter aux conséquences du changement climatique.

Et bien Romain Daubié, sans rire, explique à l’assistance qu’un panneau a été posé sur l’arbre pour indiquer qu’il serait remplacé par trois autres arbres. Notons que des jeunes arbres tarderons de nombreuses années avant d’avoir le pouvoir de rafraichissement et d’absorption du CO2 et des particules de pollution d’un arbre ancien et en bonne santé. Or ce panneau personne ne l’a jamais vu, ni les jours précédant la coupe (« ça aurait été gênant en pleine campagne électorale et au début de la vague de chaleur ! »), ni lors des deux jours de préparation et de coupe de l’arbre (cf. nos photos ici : https://bienvivreamontluel.fr/comment-la-mairie-de-montluel-gere-la-crise-climatique-surrealiste). Ah mince ! Romain Daubié devait probablement confondre avec les arbres qui ont été coupés à proximité du stade à la suite de vents violents qui avaient rendu la zone dangereuse.

A côté du stade comme aux Peupliers, on attend toujours que les nouveaux arbres soient plantés… On vous croit sur parole !

Vivement le changement…

L’histoire ne dit pas si Romain Daubié a suivi la formation pour les députés sur le changement climatique, mais on a une petite idée à ce sujet. Qu’en pensez-vous ?

Si vous souhaitez nous contacter pour partager vos retours ou vos questions, écrivez-nous à l’adresse bienvivreamontluel@gmail.com

Pour aller plus loin, les sources :

(*) Courrier de la 3CM aux habitants de la ville haute de Montluel alertant sur l’arrêt des travaux de rénovation des réseaux d’eau – avril 2022

(*) Communiqué de la mairie de Montluel du 9 avril 2022 à la suite de la polémique ayant suivi la mise en application de la délibération municipale du 15 décembre 2022

(**) La délibération n°2021-12-15-006 validée lors du conseil municipal du 15 décembre 2021 qui modifie la délibération du 9 novembre 2015 :

(**) La délibération n°2015-11-09-081 validée lors du conseil municipal du 9 novembre 2015 :

(***) Tarifs d’occupation du domaine public en vigueur depuis janvier 2022 (source site internet de la mairie de Montuel) :

Comment la Mairie de Montluel gère la crise climatique : surréaliste !

En pleine canicule, particulièrement éprouvante pour les habitants de Montluel, voici le spectacle hallucinant auquel nous avons assisté ce matin, 20 juin 2022, dans l’ensemble immobilier des Peupliers .
Pour gagner deux places de parking, un bouleau est condamné à l’arrachage. Un peu plus loin, les racines d’un peuplier d’Italie sont sectionnées si près du tronc que l’on peut craindre pour sa survie en ces temps de sécheresse.
Alors que l’on répète partout que les arbres doivent absolument être protégés, pour nous permettre de respirer et nous fournir de l’ombre, le message n’est pas parvenu jusqu’à la Mairie de Montluel.

A Montluel, on continue à bétonner, à asphalter, à artificialiser les sols, au mépris du bien-être des habitants et bien sûr, sans aucune concertation avec eux. Au lieu de planter des arbres, on détruit ceux qui ont mis des années à nous apporter leurs bienfaits.

Allez voir ce qu’est devenu le parc de Bellevue : une calamité ! 

Travaux de décaissement en cours aux Peupliers 20 juin 2022
Délimitation autour de l’arbre que la municipalité de Montluel prévoit d’abattre mardi 21 juin pour créer une place de parking ! … alors que la canicule sévit depuis une semaine et que le nombre d’arbres « anciens » diminue chaque jour.
L’arbre coupé mardi 21 juin – quartier des Peupliers à Montluel – pour y construire …
… à la place de nouvelles places de parking. LE DÉNI CLIMATIQUE CONTINUE !

Montluel classée à la plus mauvaise position au baromètre des villes cyclables !

Le baromètre des villes cyclables de la FUB (Fédération des usagers du cycle) rappelle que l’équipe municipale de Montluel est encore à l’heure des dinosaures sur les solutions d’urbanisme et de voirie qui amélioreraient la qualité de vie par les déplacements en mode doux des habitant.e.s.

Tous les résultats sont à lire ici : https://barometre.parlons-velo.fr/2021/palmares/#12.1/45.88679/4.98248

MONTLUEL est classée en position G, BONNE DERNIÈRE DE LA RÉGION Auvergne-Rhône Alpes !!!

Les résultats de l’enquête de la FUB à Montluel par thématiques : Ressenti Global, Sécurité, Confort, Effort de la ville, Services de stationnement, Evolution….

Et voici les détails par thématiques.

La conclusion est unanime : LES EFFORTS DE LA VILLE SONT INEXISTANTS POUR LES MODES DOUX !

UNE FOIS DE PLUS DES TRAVAUX SANS CONCERTATION, SANS COMMISSION VOIRIE, SANS DIALOGUE AVEC LES HABITANTS …

Alors que les travaux sur le Faubourg de Lyon sont en cours, pas de traces de piste dédiée aux modes doux… et pourtant voici la liste des zones à Montluel où des priorités sont identifiées….

La carte des priorités qui ont été définies dans le cadre de l’enquête auprès des habitant.e.s

Pour accéder à la carte cliquez ici : https://barometre.parlons-velo.fr/2021/carte/?c=01262#16/45.85015/5.055852

Extrait du courrier des élu.e.s Bien vivre à Montluel du 4 octobre 2021 alertant le maire sur les problématiques de circulation en entrée de ville.

Malgré une pétition signée plus de 1500 personnes, dont plus de 400 Montluistes, le projet Bellevue phase 2 continue au risque de la disparition du parc boisé de Bellevue et des coûts indus aux frais des Montluistes…

Alors que la mairie ne sait toujours pas où planter les 500 arbres promis lors de la campagne de réélection du maire (10k€ programmés en 2022), Bien vivre à Montluel a dénoncé la destruction programmée de plus de 80 arbres, arbres qui ne contribueront plus à la fraicheur, à la captation des particules fines de pollution et à la stabilité du terrain en forte pente.

Nos élus ont remis à Monsieur le Maire lors du conseil municipal du 9 février, la pétition qui a été signée par plus de 1500 personnes contre l’extension du programme immobilier Bellevue phase 2.

L’étude sur la gestion des eaux pluviales déposée dans le dossier de permis de construire du projet montre que la commune de Montluel a autorisé le promoteur à renvoyer une eau souterraine vers les eaux usées, ce qui va entraîner un surcoût de traitement pour tous les habitants de la 3CM !

A notre connaissance, l’absence d’aménagement permettant aux eaux de source situées sur le terrain derrière le Château de Bellevue va conduire cette eau souterraine vers le système unitaire géré par la 3CM, ce qui va entraîner une perte d’eau alors que cette ressource est précieuse, et entraîner également un surcoût de traitement indu pour tous les habitants de la 3CM, dont les Montluistes.  Il faut normalement limiter l’apport direct des eaux pluviales au réseau unitaire, d’autant plus que le détournement des sources souterraines dans les réseaux d’assainissement est interdit par le règlement d’assainissement de la 3CM, car elle vient à faire traiter par la station d’épuration des eaux « propres » et à faire supporter à tous un coût indu.

La mairie de Montluel qui a autorité sur la gestion des eaux pluviales sur Montluel (à l’exception des zones industrielles sous responsabilité directe de la 3CM), aurait dû imposer au promoteur de canaliser à ces frais les eaux pluviales jusqu’à la Sereine située à 300 m du projet … ce que le promoteur aura jugé seul être trop coûteux pour lui !

Par ailleurs, les débits de fuite des eaux pluviales enregistrés après travaux sont annoncés très supérieurs à ceux mesurées avant travaux. Bien que restant dans la limite fixée par la 3CM, il apparaît que ce projet ne respecte pas le principe de la maîtrise de l’écoulement des eaux pluviales qui doit conduire à ce que les zones d’aménagement restituent un débit de ruissellement égal au débit généré par le terrain naturel (Loi sur l’eau) ; ainsi le débit de fuite décennal passera de 16,24 l/s à 22,85 l/s après aménagement, notamment du fait d’aménagement faits à l’économie.  

Une fois de plus le maire de Montluel a validé le choix du promoteur mais au final ce sont les habitants de la 3CM qui devront payer pour l’utilisation accrue de la station d’épuration alors que le promoteur aurait dû être obligé de renvoyer ces eaux vers la Sereine à ses frais ou encore supporter le risque accru d’inondation dans un contexte de changement climatique du fait des choix d’aménagements (optimisation des bassins de rétention et absence de système d’infiltration).

Par ailleurs, le projet interroge sur la construction d’un parking souterrain sur 4 niveaux dans une butte de 30 mètres de dénivelé dans un territoire, la Côtière, qui connaît des cas de glissements de terrain, et qu’un risque est identifié par le Plan de Prévention des Risques Naturels, d’autant plus en présence d’une source souterraine.

Enfin, l’accès principal aux 68 nouveaux logements prévus et au parking sera le passage de l’arc, à côté de la crèche et des pompiers alors que la rue est étroite, à forte déclivité et débouche sur le faubourg de Lyon qui est déjà dans une situation critique, avec des problèmes de sécurité routière et situé à proximité de deux établissements recevant des enfants et des jeunes (pôle petite enfance et institut médico-éducatif).

Voici un florilège des commentaires déposés par des Montluistes, signataires de la pétition

« La destruction de ce parc est une grave atteinte à un espace naturel protégé depuis des décennies très précieux pour les habitants » – Madeleine

« La densification à tout va, sans respect du patrimoine historique ou végétal n’est pas un service rendu aux concitoyens. Montluel demeurera attrayante si, et seulement si, elle conserve un environnement architectural et paysager de qualité. » – Erol

« NON à la destruction irréversible d’un poumon vert, réserve de biodiversité nécessaire au rafraichissement de la ville et à la rétention des eaux. NON à la bétonisation d’une colline » – Frédérique

« Projet déraisonnable ! Il faut que le maire écoute la population. Il fait construire trop de bâtiments partout. A quoi bon mettre des maisons à insectes sur les rond-points si l’on coupe ces arbres ? » – Thierry

« Destruction programmée du bien vivre à Montluel : sacrifier bien-être, convivialité et espace vert en se vendant au plus offrant. Un gâchis scandaleux qui témoigne d’une absence totale d’ambition pour la ville, une vision rétrograde d’un âge que l’on croyait révolu. » – Bruno

« Je suis pour que Montluel puisse s’agrandir, mais pas au détriment d’arbres qui ont pour certains une centaine d’années. Nous avons la chance d’avoir ce petit poumon vert à l’entrée de notre belle ville. Ne le détruisez pas, nos enfants pourront en avoir besoin dans les années qui viennent. » – Marjolaine

La pétition STOP à la disparition programmée du parc Bellevue remise lors du conseil municipal !

Extrait du règlement d’assainissement de la 3CM : « le détournement de source souterraine dans les réseaux d’assainissement est interdit ».

Synthèse du conseil municipal du 15 décembre 2021 (partie 1)

Sur le débat d’orientations budgétaires : pas grand-chose de nouveau en 2022 avec aucune dynamique de relance alors que notre commune souffre d’une baisse de l’attractivité par rapport aux communes voisines avec une baisse constante de la population (- 235 personnes entre 2015 et 2021). Cette situation dénote à la fois d’un manque global de bien-être avec une équipe municipale qui ne tient pas compte des défis d’aujourd’hui, que sont l’urgence climatique et l’urgence sociale.

L’adjointe aux finances a présenté les grandes lignes du bilan 2021 et les orientations budgétaires pour 2022 : maintien de la fiscalité actuelle, limitation des dépenses de fonctionnement et investissements prioritaires (mise en conformité par rapport à la loi en matière d’accessibilité au handicap, financement du futur centre social).

Et pourtant la mise en conformité pour l’accessibilité était déjà prévue en 2021 ! et le grand projet 2021 de végétalisation de la cour d’école Daudet n’aura finalement pas lieu ! Quant au futur centre social, il faudra attendre 2024 pour le voir apparaître…

Voici le résumé des interventions des élu.e.s de Bien vivre à Montluel

Cette année le DOB est présent en décembre pour valider un budget en février, contrairement à l’an dernier où le budget de la ville avait été validé très tardivement ; ce qui a conduit à ce que peu de projets prévus en 2021 soient finalement réalisés.

A noter ce message très surprenant dans le document préparatoire au conseil : « Plusieurs opérations d’investissement n’ont pu être achevées en 2021 et font l’objet d’un report dû à un vote du budget primitif tardif conséquence de la crise sanitaire et à de nombreux dépôts de demande de subvention au titre de la DETR. En effet, tant qu’un dossier de subvention n’est pas déposé, l’opération d’investissement ne peut être commencée. »

Quel manque de préparation par la nouvelle équipe municipale ! Et oui, il faut anticiper la programmation des budgets, les demandes de subventions et imaginer des appels d’offres pluriannuels pour les investissements récurrents (par ex. les écoles, la voirie, etc.) afin de ne pas être bloqués par les aléas. Pour la remise en conformité sur le handicap, alors que la commune est déjà hors délai, il faut organiser des programmes étalés pendant les périodes creuses, par exemple hors saison pour les aménagements dans les lieux ouverts au public (ex. théâtre/cinéma des Augustins), en concertation avec les associations et les usagers de ces lieux….

Amateurisme quand tu nous tiens !

Sur le plan de démoustication en 2021, on regrette l’épisode du décaissement du terrain de football sous prétexte de ce plan, alors que cette dépense n’avait jamais été prévue, autrement que pour bloquer des décisions de justice concernant le Football Club de Montluel et flatter l’égo de Monsieur le maire.

Le sujet de la démoustication est pourtant une véritable préoccupation et nécessite de se poursuivre sur le long terme : il est nécessaire d’accompagner la formation des agents de la commune pour les aider à identifier les larves et apporter des réponses plus durables et ciblées aux habitants. Le réchauffement climatique va aggraver ce problème. Le plan de relance de l’Etat prévoit un volet important sur la biodiversité en milieu urbain ; aussi cela mériterait d’être évoqué en commission environnement, si celle-ci venait à à se réunir à nouveau…

Sur les équipements dans les écoles, il serait souhaitable d’apporter des solutions concrètes alors que les sonnettes des deux écoles publiques sont hors service depuis des semaines, obligeant les enfants (ou leurs parents) à téléphoner lorsqu’ils arrivent en retard.

Sur le projet de végétalisation de l’école Daudet, on regrette d’apprendre que le projet de végétalisation est abandonné car la municipalité n’est pas parvenue à obtenir la subvention de l’agence de l’eau. On attend toujours de connaître le nouveau projet qui est envisagé avec une ambition en baisse, alors que les représentants de l’école et les associations de parents d’élèves n’ont toujours pas été consultés, sur un seul projet.

Selon la majorité, il ne s’agit pas d’un abandon. L’équipe municipale craint le risque de gérer l’insatisfaction si la municipalité ne réalise pas le projet après consultation. Cette vision semble quelque peu étriquée de la démocratie locale !

Enfin certains tableaux sur les perspectives d’équipements en 2022 et au-delà semblent erronés puisqu’ils augmentent de façon exponentielle (cf. tableau rétrospective et prospective en page 22) : petit malaise en séance

Au final on retient effectivement pas grand-chose de nouveau en 2022 : aucune dynamique de relance alors qu’on observe une baisse constante de la population (- 235 personnes entre 2015 et 2021). Il y a clairement une baisse de l’attractivité pour notre ville, un manque d’ambition face aux défis d’aujourd’hui sur l’urgence climatique et sociale.

Au sujet de l’urgence sociale, il a été rappelé que lors du précédent DOB, le groupe Bien Vivre à Montluel avait fait des propositions pour faire face à la crise sociale qui se traduisait par une augmentation du nombre de personnes paupérisées ou en voie de paupérisation.

Or aucune des propositions faites par les élu.e.s de Bien vivre à Montluel lors du conseil du 24 février n’a été prise en compte par la municipalité. Et, lorsqu’on lit le bilan de l’année qui se termine, il est difficile de trouver des actions qui aillent dans le sens d’une rencontre entre Montluistes permettant notamment aux personnes fragilisées, mais aussi à tous les habitants, afin de faire société, c’est-à-dire de renforcer le vivre ensemble.

Pour rappel nous avions proposé de soutenir la mise en place d’une épicerie solidaire, qui contrairement à la vision caricaturale de Monsieur le Maire, ne serait pas en concurrence avec celle de Miribel, dans la mesure où elles s’adressent à des populations ciblées et suivies. Nous avions évoqué les propositions d’audit des difficultés sociales, d’aide à la rencontre des associations avec le CCAS.

Le vivre-ensemble sur notre ville est le parent pauvre. Malgré la présence d’un quartier Politique de la ville qui devrait vous pousser à chercher une cohésion sociale plus affirmée, au-delà des limites de Montluel, rien ne se passe. Pire, vous n’avez pas voulu signer l’avenant du contrat de 2015, que notre communauté de commune avait accepté de signer en 2015, en solidarité avec la commune. Rien n’étant fatal, peut-être 2022 verra-t-elle un infléchissement de votre posture dans ce domaine.

Bien Vivre à Montluel fera tout pour que l’on y arrive. La politique de la ville ne peut pas se limiter à l’installation de caméras de vidéosurveillance !

Enfin, malgré nos questions sur le non-état d’avancement des projets de 2021 (projets d’accessibilité en grande partie reportés en 2022 alors qu’il y a dorénavant un risque de sanction administrative pour cause de mise en conformité hors délai, arrêt du projet de rénovation de la cour d’école Daudet, etc.), et face à l’agressivité de Monsieur le Maire en séance et sa non-réponse aux questions légitimes de l’opposition, nos élus ont dénoncé l’attitude de Monsieur le Maire, alors même que tout est fait pour que les élus de l’opposition aient du mal à être présents ou à préparer les conseils municipaux dans de bonnes conditions.

Sur le dispositif « Parents en galère », les élu.e.s Bien vivre à Montluel ont voté pour ce dispositif en cas d’absence d’un enseignant ou en cas de retard des parents, permettant à ces derniers d’être assurés de la prise en charge de leur enfant en cas de problème de transport notamment.

Sur le projet immobilier avenue de la Gare, les élu.e.s Bien vivre à Montluel se sont une fois de plus abstenus concernant le plan de financement du nouveau centre social, du fait de l’absence de transparence et de concertation dans le projet de vente des parcelles communales et la création du projet immobilier avenue de la Gare.

Rencontre publique Energies citoyennes Dombes-Saône-Côtière samedi 9 octobre

RDV à Saint-André-de Corcy de 16h30 à 18h30

Venez rejoindre Laurence (Sainte-Croix) et Olivier (Dagneux) et les autres bénévoles de l’association Energies citoyennes qui vise à bâtir une entreprise de production d’énergies renouvelables dont les actionnaires sont les habitant.e.s de cinq communautés de communes de notre territoire !

Le principe : installer des panneaux solaires sur le toit des bâtiments publics afin de participer concrètement à la transition écologique localement.

Ces réalisations existent déjà à Bourg et à Ambérieu : les associations BEC et Plain d’énergie viendront présenter leurs témoignages lors de cette rencontre.

Jour du dépassement #29 juillet 2021

A partir d’aujourd’hui, jeudi 29 juillet, nous vivrons à crédit.

Le « jour du dépassement », qui désigne la date où l’humanité a utilisé autant de ressources biologiques que ce que la Terre peut régénérer en un an, a lieu cette année trois semaines plus tôt qu’en 2020, année marquée par un ralentissement économique mondial en raison de la crise sanitaire.

Le recul enregistré l’année dernière est rattrapé : le jour du dépassement tombe désormais presque à la même date qu’en 2019.

A partir du jeudi 29 juillet, nous consommons plus que ce que la Terre peut générer de ressources en un an.

Et à Montluel ?

Des pertes d’eau potable qui se multiplient en ville, du fait d’un réseau pas entretenu par la commune lors de la dernière mandature avant de passer la compétence à la 3CM.

Gâchis de ressources et des factures d’eau chaque fois plus élevées.

MOBILISONS-NOUS !