Après le départ de la DGS de l’ancien maire, son lot d’affaires judiciaires en cours d’instruction, la majorité est revenue sur l’une des mesures les plus décriées de la gestion Daubié : l’augmentation insensée de la taxe d’occupation du domaine public pesant sur les habitants et les comptes de la 3CM. On vous explique tout !
Lors du conseil municipal du 13 décembre 2023, les élus Bien vivre à Montluel ont rappelé avoir dénoncé par courrier du 26 avril 2022 puis en conseil municipal de juillet 2022, la décision prise par Romain Daubié en décembre 2021 de taxer très fortement les chantiers réalisés sur la commune alors même que l’intercommunalité de la 3CM devait réaliser les énormes travaux de réfection des réseaux d’eau sur la ville haute de Montluel. La bronca des élus de la 3CM avaient conduit à ce que la 3CM décide de suspendre les travaux après avoir reçu une facture de 108 000 euros, soit un surcoût de 10% du montant des travaux à cause de la taxe Daubié.
Après l’arrêt des travaux pendant de nombreuses semaines, le maire de Montluel avait fini par renoncer officieusement à taxer l’entreprise mandatée par la 3CM, après cette lamentable tentative de sabordage de la solidarité intercommunale orchestrée par l’ancien maire en pleines élections législatives. En revanche, il n’avait pas voulu reconnaître son erreur manifeste malgré nos demandes répétées en conseils et les alertes du président de la 3CM et des élus du territoire, notamment de Bressolles.
Rappelons que les chantiers prévus à Montluel représentent à eux seuls 5 millions d’euros sur les 19 millions d’investissements prévus sur les réseaux d’eau de l’intercommunalité. Une telle taxation venait à être totalement contre-productive par rapport à l’intérêt général… car pendant ce temps, ce sont les Montluistes qui paient des factures d’eau très salées, à cause de réseaux vétustes à Montluel qui perdent 50% de l’eau avant d’arriver aux robinets par manque d’entretien depuis des années, en particulier pendant la mandature Daubié.
Rappelons que cette taxe s’applique également aux travaux de réfection faits par les particuliers, rendant tous les travaux bien plus chers.
Nous avions d’un côté le discours de M. Daubié se vantant de ne pas augmenter les impôts et de l’autre le choix politique d’un impôt indirect s’appliquant aux propriétaires qui font l’effort de restaurer leurs façades et aux travaux d’intérêt général payé par l’argent public de l’intercommunalité !
La nouvelle Maire de Montluel, Anne Fabiano, a enfin décidé de corriger officiellement cette erreur grâce à une délibération votée hier soir. Ainsi la délibération prévoit d’appliquer des tarifs plus cohérents avec la pratique :
la taxe pour l’installation de bases de vie et/ou de toilettes passe de 3,20€/m2/jour à 0,80€/m2/jour pendant les 2 premières semaines du chantier et à 2,50€/m2/semaine à partir de la 3ème semaine
et l’installation d’une benne passe de 150€/jour à 16€/jour !
enfin, la délibération prévoit la gratuité pour les déménagements sur une demi-journée ou une journée.
Cette décision vient corriger la faute de votre prédécesseur Romain Daubié, bien que deux ans et demi plus tard… Mieux vaut tard que jamais !
Jean-Claude Péron, élu Bien vivre à Montluel
… et la nouvelle Maire de lui répondre : « Mieux vaut tard que jamais ! »
Un enfant de cadre dispose de 5 fois plus de chances de faire des études supérieures qu’un enfant dont les parents sont sans emploi. Nous pensons que seul un soutien volontariste adapté à chaque enfant en difficulté est nécessaire pour lutter contre le décrochage scolaire.
A Montluel, les classes des écoles primaires ont bénéficié d’un effectif réduit pendant plusieurs années grâce à la présence du quartier de la Maladière et du quartier des Peupliers/Marronniers dans la carte scolaire.
Depuis deux ans, les effectifs par classe remontent, rendant plus complexe la prise en charge des difficultés scolaires. Le poste de coordinateur du Réseau de Réussite Scolaire a été supprimé ainsi que l’accueil des enfants dès l’âge de 2 ans.
Il faudrait donc :
Rétablir les relations entre les équipes pédagogiques, le périscolaire, le centre social, la Municipalité et les représentants des parents pour répondre au plus tôt aux situations difficiles,
Proposer de l’aide aux devoirs dans le cadre scolaire pendant le temps périscolaire et au plus près des quartiers pendant le temps extra-scolaire afin de lutter contre le décrochage scolaire,
Sensibiliser et accompagner les jeunes (filles et garçons) vers les pratiques culturelles et de loisirs du territoire (MJC, centre social, école de musique, cinéma et théâtre des Augustins),
Soutenir l’accompagnement des jeunes pour la poursuite de leurs études (aide à l’orientation, accès aux bourses, tutorat),
Accompagner l’entrée dans la vie active en lien avec les entreprises et les collectivités du territoire (accès aux stages et à l’emploi, service civique, aide à la mobilité des jeunes).
A l’origine, construite comme une cité d’accueil pour les travailleurs étrangers, la Maladière porte l’héritage des mémoires liées à l’histoire de l’immigration en France, notamment portugaise et maghrébine depuis les années 70.
Vous pouvez (re)découvrir : cette histoire culturelle au travers du documentaire réalisé en 2008 “Un billet pour Montluel” de l’association “Au fil de faire”.
Le quartier de la Maladière est classé en Quartier prioritaire de la politique de la Ville : des moyens sont censés être alloués pour agir en faveur de la population sur les plans de l’habitat, l’éducation, l’urbanisme.
Mais les moyens alloués sont faibles : 133 millions d’euros en 2022 pour 1 500 quartiers en France. Cela concerne 5,4 millions de personnes, soit 8 % de la population française. La politique de la ville est un des parents pauvres du service public : des décennies de « plan banlieues » n’ont fait que détricoter des moyens qui commençaient à peine à produire des effets.
Dès 2018, Jean-Louis Borloo, ancien ministre de la ville, insistait sur l’urgence à agir en faveur de ces quartiers, faisant un bilan très négatif des moyens alloués : « Moins on en a fait en matière de politique de la ville, plus on a annoncé de dispositifs, de chiffres et de politiques prioritaires. On a remplacé les moyens publics par les annonces publiques. Résultat, dans les quartiers, il y a moins de services publics, moins de crèches, moins d’équipements sportifs, moins de capacités financières des communes (30 % de moins), moins d’accès à la culture, moins de policiers, de professeurs et des agents de police plus jeunes, qui coûtent donc moins cher… C’est un scandale absolu ». Rappelons aussi qu’en 2018, le président Macron a enterré le plan Borloo, pourtant salué par toute la classe politique et les professionnels de la Politique de la ville.
Il est indispensable de faire société “ensemble”, mais c’est impossible dans des conditions d’abandon de tout un pan de la population qui souffre également de nombreuses idées reçues :
Ces quartiers bénéficieraient massivement d’argent public : c’est faux ! cela représente 33€ par habitant et par an,
La population est avantagée en termes de coûts du loyer : archi-faux !, les bénéficiaires de logements sociaux paient un loyer pas toujours si modéré et bien souvent pour des logements vétustes,
La violence et la délinquance se concentreraient dans ces quartiers. Encore faux ! Les trafics concernent toutes les couches de la population.
En complément d’un investissement efficace et efficient, il s’agit aussi d’arrêter de toute urgence la stigmatisation des habitant.es de ces quartiers. A Montluel comme ailleurs, ce sont les conditions incontournables pour une société apaisée.
La Politique de la ville vise à réduire les écarts de développement au sein des villes, à restaurer l’égalité républicaine dans les quartiers défavorisés et à améliorer les conditions de vie de leurs habitant.es.
Les 4 piliers de la politique de la ville sont:
la cohésion sociale,
le cadre de vie et la rénovation urbaine,
la citoyenneté, la laïcité et le vivre-ensemble,
le développement économique et l’emploi.
Qu’est ce qu’un QPV ? Un Quartier Prioritaire de la politique de la Ville est un territoire d’intervention sous l’égide du Ministère en charge de la ville, tel que défini par la Loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 dont la liste (il y a 1 500 QPV en France) est élaborée par l’Agence nationale de la cohésion des territoires. En métropole, ils sont identifiés selon un critère unique : la concentration de la pauvreté.
Et celui de Montluel ?
La Maladière est l’unique quartier reconnu prioritaire de la politique de la ville sur le territoire de la 3CM. Le contrat de ville mis en place en 2015 pour la période 2015-2020 fait également le constat que la résidence des Cèdres dans le quartier des Peupliers, concentre une population faisant face à des difficultés économiques, sociales et familiales aussi importantes qu’à la Maladière, avec des problématiques de sécurité et de délinquance.
En décembre 2022, la commune de Montluel a repris le pilotage de la politique de la ville afin de mobiliser les moyens et assurer la gouvernance entre les partenaires publics (État, 3CM, Commune, Département, Caisse d’Allocations Familiales, Pôle Emploi, etc.).
Plusieurs actions ont été initiées en 2023 : les animations de l’association Montluel Solidaire des “samedis de l’été” et des “Olympiades de la Côtière” (voir photo ci-dessous), l’atelier bricolage de caisses à savons de l’association Yakata, ainsi qu’une journée consacrée à l’emploi pour les jeunes en lien avec Pôle Emploi.
Un appel à candidature des projets est officiellement ouvert à toutes associations et aux habitant.es.
« Un an après la prise de la compétence par la commune, il est urgent de mettre en œuvre un nouveau Contrat de ville pour inscrire dans la durée les différents volets d’actions de la Politique de la ville à Montluel et de mettre en place un Conseil Citoyen pour mobiliser les habitant.es et s’assurer que les actions mises en place répondent à leurs besoins. »
Bien vivre à Montluel
En chiffres : 15% de la population de Montluel vit à la Maladière, soit environ 1 000 habitant.es, avec un taux de pauvreté de 38% en 2018 et 182 demandeurs d’emploi au 1er trimestre 2021
La nuit du vendredi 30 juin au 1er juillet derniers a été éprouvante pour beaucoup d’entre nous : voir dix véhicules incendiés ne pouvait que susciter le trouble, l’incompréhension et parfois même la colère.
Au cours de cette nuit et le lendemain, les questions ont fusé :“Comment peut-on s’en prendre aux biens de ses voisins ? Qui sont ces jeunes qui n’ont aucune peine à prendre la police pour cible ? Que font leurs parents ? Qu’avons-nous fait ou omis pour en arriver là ? En quoi cette violence les aidera-t-elle ?
Au sein de Bien vivre à Montluel, personne n’est sorti indemne de cet été agité : au sentiment de gâchis s’est mêlée l’empathie pour les victimes et pour ces jeunes.
Romain Daubié et son équipe, par choix politique, ont stoppé en 2020 les actions au sein de la Maladière pourtant reconnu Quartier Prioritaire de la politique de la Ville par les pouvoirs publics. Le refus d’assurer la continuité du dispositif s’est traduit par une absence de dialogue et un sentiment de fort mépris vis-à-vis des habitant.es, soit plus de 1000 personnes dont 38% vivent sous le seuil de pauvreté.
Nous avions alerté à plusieurs reprises la municipalité sur la situation sociale difficile du quartier avec :
La désertion des services publics dans un quartier livré à lui-même depuis la fermeture de la Protection Maternelle et Infantile (PMI) et de l’accueil Périscolaire,
L’ambiance délétère liée au conflit entre l’ancien maire et le Football Club de Montluel,
L’absence de conseil de quartier permettant les échanges et la résolution des conflits de voisinage entre habitant.es, qu’ils vivent dans des logements sociaux ou des résidences privées voisines,
La baisse apparente de la présence des forces de l’ordre en soiréeet des actions de prévention, avec l’idée préconçue que la vidéo-surveillance serait la réponse à tout : inefficace pour prévenir la délinquance, l’usage après les émeutes a montré que certaines caméras étaient simplement en panne …
Si cette émeute semble avoir été en partie menée par des personnes extérieures au quartier, elle n’en révèle pas moins les difficultés de la Maladière.
C’est pourquoi nous avons décidé que le grand dossier de cette nouvelle Gazette serait consacré à la politique de la ville à Montluel.
La Gazette n°9 arrive gratuitement dans les toutes les boîtes aux lettres des Montluistes. Elle peut être téléchargée ici :
La commune est dotée d’une
structure dénommée « Pôle Petite-Enfance » (une crèche dans le langage
courant), dont la gestion, par délégation de service public, a été confiée à la
société People & Baby.
Cette société commerciale a succédé en 2021 à l’association Léo Lagrange, malgré la satisfaction unanime que cette dernière procurait aux usagers, et au-delà.
Nous avions, au moment du vote en conseil municipal, manifesté une opposition soutenue au changement de prestataire, relayé par l’ancien premier adjoint Monsieur Guillet, soutien inconditionnel de Léo Lagrange. Nous avons rendu compte de nos actions dans le numéro 3 de notre gazette (septembre 2021), disponible sur demande (en version papier) et sur : https://bienvivreamontluel.fr/communique-de-presse-pole-petite-enfance
Lors du conseil municipal de septembre 2023, les élu.e.s étaient invité.e.s à « prendre acte de la transmission du rapport annuel du délégataire de la Commande Publique » lequel montre la difficulté à recruter (« turnover » important) et à pérenniser les équipes (moins formées et moins accompagnées) dans un contexte de “privatisation” des services depuis le changement de délégataire. Une discussion a été ouverte par nos élue.s : rappelant plusieurs articles de presse récents sur le sujet, les élu.e.s BVM ont fait part de leurs remarques.
Depuis plusieurs années, le
besoin d’augmenter les capacités d’accueil est une politique publique
consensuelle, entre toutes les parties prenantes : collectivités locales,
Caisse d’Allocations Familiales (CAF), État. Malgré cela, l’offre publique
stagne : « Une brèche dans laquelle se sont engouffrées des
entreprises privées, dont l’offre permet certes de pallier la pénurie de
places, mais dans des conditions d’accueil qui laissent pour le moins à
désirer. La situation est d’autant plus critique que les établissements ne
parviennent plus depuis quelques années à recruter. D’où des difficultés de
fonctionnement et des situations de sous-effectifs qui conduisent parfois à des
drames, comme celui survenu à Lyon l’an dernier, lorsqu’un bébé était mort
après avoir été intoxiqué par une salariée qui était seule en responsabilité au
moment des faits. » (Alternatives Économiques du 5 sept.
2023).
« Saisie par le
ministre chargé des Solidarités après ce drame, l’Inspection Générale des Affaires
Sociales (IGAS) avait révélé et dénoncé plusieurs cas de
maltraitances dans les crèches. Des enfants oubliés sur les toilettes, privés
de sieste faute de lits en nombre suffisant ou laissés en pleurs jusqu’à ce
qu’ils s’endorment d’épuisement. Des enfants à qui l’on ne donne pas à boire « comme
ça, on change moins les couches ; qu’on laisse trop longtemps dans leur
couche souillée ; qu’on force à manger jusqu’à vomissement, attachés à des
sangles».
Pour mémoire il est bon de
rappeler qu’entre 2010 et 2021, le décret dit « Morano » est venu
augmenter la possibilité de l’accueil en surnombre, jusqu’à 120 %, sous
réserve que « la moyenne hebdomadaire du taux d’occupation n’excède pas
100 % ». Depuis octobre 2021 et un nouveau décret, ce taux
maximal a été revu à 115 %. Dans la même veine, le gouvernement a
assoupli, depuis 2021, le taux d’encadrement des « non-marcheurs ».
Alors que la règle en vigueur était d’un professionnel pour cinq enfants qui ne
marchent pas et huit qui marchent, ce décret laisse la possibilité aux
gestionnaires de passer à un taux unique d’un professionnel pour six enfants. Certes,
ce taux unique améliore un peu le taux d’encadrement des enfants
« marcheurs », mais il dégrade celui des bébés, pour lequel la
situation est extrêmement tendue. Au niveau de la formation des personnels, on
peut également signaler que «Les
étudiants sont beaucoup plus jeunes, et moins avisés. Ce processus de
recrutement ne permet pas de s’assurer que les élèves savent dans quoi ils
s’embarquent et, au final, ils ne restent pas longtemps ».
« Les bébés et très jeunes enfants méritent mieux que le descriptif ci-avant reproduit. C’est pourquoi nous avons tenu à attirer l’attention pour que de tels faits ne se produisent pas à Montluel.«
Jean-Claude Péron, élu Bien vivre à Montluel au conseil municipal
S’agissant de la crèche de Montluel, Bien Vivre à Montluel continue de déplorer qu’une société commerciale, dont l’objectif est de réaliser un maximum de bénéfices, ait été substituée à une association à but non lucratif qui gérait le Pôle Petite Enfance à la satisfaction générale.
Pour rappel, le Pôle Petite-Enfance de Montluel inauguré en 2014 (dont le projet éducatif) a été préparé pendant une année (2012-2013) par l’équipe municipale (mandature du maire Jacky Bernard) avec les professionnels de la petite-enfance, les parents (y compris un parent d’enfant en situation de handicap), la CAF et le Conseil Départemental. C’est à partir de ce projet que l’association Léo Lagrange avait été retenue à l’issue d’une procédure d’appel d’offres, étant la seule à cocher tous les critères de ce projet.
Le chat fascine depuis l’Antiquité. Il est une source inépuisable d’inspiration dans le domaine des Arts. Il est la vedette de nombreux films et livres et on le retrouve en effigie sur nos sacs, porte monnaies et vêtements… jusqu’à surnommer affectivement nos chérubins « mon chaton ».
Malheureusement le chat n’échappe pas à la hausse des abandons d’animaux domestiques ces dernières années entraînant une augmentation très forte des chats errants… le chat étant particulièrement prolifique : une chatte non stérilisée peut engendrer plus de 20 000 chatons en 4 ans et ce n’est pas de la science fiction !
Adopter un chat relève donc d’un acte responsable et réfléchi pour la vie (1 chat vit environ 15 ans) avec comme obligation d’identifier son chat (même un chat d’intérieur) et il est fortement recommandé de procéder aux vaccins et à la stérilisation dès que possible (mâle et femelle).
La lutte contre la maltraitance animale et l’amélioration du bien-être animal est une priorité du gouvernement, renforcée depuis 2020 par la mise en place d’un observatoire (OCAD) qui élabore les politiques publiques. Dans le cadre de leur pouvoir de police, les municipalités sont responsables des animaux errants et doivent organiser leur prise en charge et leurs soins : un véritable plan d’action en partenariat avec des associations est devenu indispensable.
Depuis le mois de mai 2023 la maire de Montluel a signé une convention permettant de stériliser les chats errants en collaboration avec la police municipale qui bien sensibilisée sur ce sujet, ainsi qu’un groupe de montluistes bénévoles en lien avec des associations locales. Malheureusement les coupons alloués ne suffisent pas et se sont arrêtés fin août…. alors que des dizaines et des dizaines de chatons sont nés.
Lors du Conseil municipal du 18 octobre, les élus Bien vivre à Montluel ont alerté sur la nécessité de renforcer le dispositif en cours, ce qui a été entendu par Mme FABIANO qui s’est engagée à remettre des coupons de stérilisation dès le mois de janvier 2024.
Se préoccuper du problème grandissant de cette prolifération à Montluel est une vaste entreprise qui demande du temps et de l’argent. En effet, il faut un repérage minutieux des chats errants, trapper les chats adultes pour les stériliser et les identifier et recueillir les chatons en famille d’accueil afin de les sociabiliser pour qu’ils soient adoptables par l’intermédiaire d’associations…
Un groupe de bénévoles a besoin d’aide pour contribuer à la sérénité de notre ville : les chats errants sont très différents des chats domestiqués et peuvent engendrer des risques sanitaires (transmission de maladies), ils fragilisent la biodiversité déjà très précaire et conduisent à des nuisances sonores, olfactives et matérielles. Si vous souhaitez devenir Famille d’accueil ou contribuer en nous aidant à repérer, trapper et sensibiliser n’hésitez pas à nous contacter.
Il n’y a pas de petites causes, il n’y a que des grands engagements ! et pensez à passer le message suivant autour de vous : Prendre soin de ses animaux, c’est les faire stériliser.
Bien vivre à Montluel tient à participer à cette concertation. En effet l’organisation volontaire d’un PDMS est l’occasion pour une collectivité de la taille de la 3CM de faire des choix éclairés pour améliorer la mobilité, donc le cadre de vie de ses habitantes et habitants.
Après de nombreux échanges avec les habitants, voici notre participation à cette consultation publique.
Sur l’état des lieux, nous tenons à contester la qualification en “piste cyclable” certains aménagements partagés, alors que ces aménagements ne répondent pas aux qualités d’une piste cyclable (emprise, signalisation, continuité), et donc pas aux exigences d’une pratique domicile-travail.
En préambule il nous apparaît important de préciser que la RD 1084 jusqu’à Montluel bénéficie d’un potentiel important en termes d’aménagement. En effet historiquement ce secteur accueillait un tramway, ce qui a laissé une largeur importante à cette artère de mobilité.
Le conseil départemental met des réserves à ces aménagements, mais la 3CM doit être volontariste pour cet aménagement. Car la pratique du vélo en domicile -travail continuera sur la RD 1084 qui constitue un itinéraire “naturel”.
L’aménagement dans la continuité des aménagements de Beynost Miribel sera utile pour des déplacements touristiques.
Le présent PDMS doit prendre en compte l’aménagement de voies Lyonnaise du Réseau Express Vélo de la Métropole de Lyon. Notamment la Voie Lyonnaise n°6 qui arrive à hauteur de Neyron et nécessite une continuité jusqu’à notre territoire à minima.
Sur le plan d’action à l’échelle du territoire de la 3CM, il nous semble primordial d’inciter la population à l’usage des modes doux. La mise en place d’une offre de déplacement adaptée permettant la pratique d’alternative au “tout voiture” est nécessaire.
Ainsi sont nécessaires:
La mise en place de pistes cyclables entre l’ensemble des communes du territoire de la 3CM afin de permettre un usage du vélo sécurisé.
La matérialisation d’un tracé cohérent de rabattement sur les pôles économiques tels que les ZAC et les gares.
Mobilisation des élu.es, sensibilisation de la population, formation et information dans les écoles, collèges et lycées pour promouvoir cette mobilité.Mise en place d’une connexion sécurisée vers les voies vertes, telle que la voie verte de la ViaRhôna, dans le contexte de l’ambition de développement touristique et économique de notre territoire.
Une offre complémentaire basée sur le renforcement des transports en commun (train et bus)
Actuellement les dessertes TER du territoire sont limitées.Cette desserte est inexistante en milieu de matinée, d’après- midi et tard le soir. Les suppressions et retards sont réguliers, amplifiant les phénomènes de congestions. De nombreux trains sont trop courts faute de matériel roulant disponible sur cette ligne très fréquentée. les usagers ont tendance à reprendre des alternatives motorisées. Il est urgent que la 3CM et les communes du territoire agissent collectivement auprès de la région afin de renforcer l’offre de transport ferroviaire.
Ce qui nous semble important pour démocratiser l’usage des modes doux dans l’espace public de Montluel est détaillé comme suit :
En centre ville :
Matérialiser et signaler le double sens cyclable des voies à sens unique, notamment sur la rue de la gare, la grande rue et la rue neuve.
Matérialiser et aménager la circulation piétonne entre la Maladière et la mairie, les écoles, le collège et les équipements sportifs (en particulier sur les tronçons suivants : allée de la Maladière, promenade des tilleuls, cours Condé jusqu’à l’église).
Matérialiser une piste cyclable normalisée entre l’école Daudet et la place Carnot.
Équiper de panneaux de type M12, le feu de la Grande Rue, permettant aux cycles de démarrer au moment opportun et de manière sécurisée au feu.
En entrée de ville :
Sur la RD 1084 route de Genève, dite “entrée de Ville de Montluel”, aménager et matérialiser une piste cyclable normalisée. Recommander le tracé d’un parcours sur la route de Genève. L’espace y est suffisant et tout le monde ne traverse pas la Maladière pour entrer en ville ou en sortir.
En lien avec les hameaux de la commune (Jailleux, Cordieux, Romanèche)
Il est nécessaire qu’une offre de bus soit mise en place afin de permettre l’interconnexion du centre-ville de Montluel avec ses hameaux afin de répondre aux besoins de mobilités de ses habitant.e.s et faciliter une moindre utilisation de la voiture.
En dehors de la ville et sur la 3CM :
Sur la RD 1084, que le présent schéma souhaite apaisée, il est urgent d’améliorer la signalisation pour sécuriser à minima les cyclistes.
Le trottoir doit être réservé aux piétons car très fréquenté surtout aux horaires d’entrée et sortie de lycée.
Matérialiser une utilisation cyclable de la route, ce qui éviterait des tensions entre automobilistes et cyclistes.
Équiper les feux en panneau de type M12 sous le feu de la Grande Rue, ce qui permet aux cycles de démarrer au moment opportun et de manière sécurisée au feu.
De nombreux habitants font le trajet à vélo Beynost <-> Montluel via la route de Genève mais la trouvent peu sécurisée : en effet, la piste cyclable ne permet pas d’y rouler paisiblement au-delà d’une dizaine de km/h car :
elle est coupée par plusieurs routes et sorties de résidences sans sécurisation ni même marquage,
elle est discontinue, il faut sans cesse monter et descendre des trottoirs, parfois trop étroits, parsemés d’obstacles, sans marquage ou signalisation, que ce soit pour les cyclistes ou les automobilistes.
La continuité de l’aménagement partagé modes doux entre Beynost et Montluel, assurant ainsi la continuité avec ce qui a été fait depuis Miribel par la CCMP, peut constituer une possibilité mais présente les inconvénients de ne pas être directe en terme de mobilité. Entre autres, le franchissement à 4 reprises de la voie ferrée constitue un frein important.
Dans tous les cas, le long de la route de Genève, le marquage vélo est quasi inexistant et discontinu : il mériterait un nouveau passage.
Le carrefour de la Boisse entre la pizz’Alex et le bar est notamment très problématique en termes de sécurité, alors que de la place de parking devant le bar pourrait être utilisée pour une voie propre (étant donné que le parking jouxtant le bar n’est jamais plein…)
De même, un linéaire pourrait être récupéré, notamment avec les parking de la galerie d’art et ceux du cabinet d’esthétique et pizzeria du carrefour, pour être mis à disposition des modes doux en trottoir élargi, comme cela est le cas en amont et en aval. L’accès aux commerces et aux galeries en serait d’ailleurs facilité.
L’offre TAD de la 3CM mériterait d’être mise en valeur en facilitant son accessibilité (gratuité pour les foyers modestes et les jeunes) et sa lisibilité (affichage des horaires à chaque arrêt, rendu plus identifiable et permettant de donner une vision indicative de la fréquence)