Article 7: Rénover les écoles, une aubaine pour le climat… scolaire et planétaire !

Les écoles publiques de Montluel (Alphonse Daudet, Antoine de Saint Exupéry et maternelle de Jailleux) accueillent approximativement 650 enfants.

Mais aujourd’hui nos bâtiments scolaires sont de vraies passoires thermiques : avec des chaudières au fioul, le bilan carbone de ces bâtiments est catastrophique !

Une rénovation globale des écoles est nécessaire, dans un esprit bioclimatique qui permettra le bien être des enfants et de l’équipe éducative.

Les bénéfices d’une rénovation de nos écoles :  

  • Les matériaux sains permettent d’éviter une exposition aux perturbateurs endocriniens, composés organiques volatiles, qui peuvent avoir un effet, non seulement sur la santé à long terme, mais aussi sur la concentration des enfants,
  • Des températures régulées correctement sont une condition sine qua none d’un travail efficace. Durant la canicule, les enfants ne peuvent pas travailler,
  • L’ensoleillement et la lumière naturelle doivent aussi être des paramètres régulés : les enseignants ne doivent pas choisir entre avoir trop chaud ou enseigner volets fermés.

Les solution architecturales de rénovation globales existent, pour isoler et réguler correctement ces  paramètres.

Peut-on financer ces rénovations ? 

L’investissement dans notre commune a été ramené au plus bas depuis de longues années et notamment au cours de la mandature actuelle. Les conséquences de cette politique conservatrice se traduit par la dégradation de l’équipement public de la ville et donc des écoles. Elu.e.s, nous devons être pragmatiques face à nos capacités budgétaires mais nous ajusterons nos priorités d’investissements pour accompagner le futur de nos enfants. 

Et pour la communauté de communes?

L’efficacité énergétique et la rénovation des bâtiments municipaux et intercommunaux sont des problématiques intercommunautaires. Un financement commun, qui promet des retours sur investissements immédiats ainsi qu’un plan pluriannuel d’investissement sur ces bâtiments doit être réalisé.

En savoir plus : https://cler.org/la-conception-climatique-en-renovation/

Article 9 : Une ville plus écologique et solidaire

Déclarons l’état d’urgence climatique en augmentant le nombre d’espaces verts en étroite collaboration avec les habitant.e.s, et en protégeant la biodiversité afin de réagir au changement climatique. 

Notre collectif prône la fin du “tout automobile” avec une alternative au développement des parkings. Il s’agit de partager les espaces publics entre les différents usagers et donner la priorité aux transports en commun, aux piétons et aux cyclistes, pour une meilleure qualité de l’air et de l’eau, et de développer un recyclage des déchets innovant et adapté à la population (ramassage à domicile pour les personnes âgées).

Dorénavant les projets urbains seront envisagés sous le prisme de cette volonté écologique, en améliorant et rendant plus accessible le réseau de transports publics, tout en élargissant les publics éligibles aux aides pour les accompagner dans ce changement.

La transformation écologique se traduit aussi par la rénovation, y compris énergétique, des bâtiments publics et du parc de logement social existant, lequel sera attribué en priorité aux personnes âgées, aux personnes handicapées, ou en situation de vulnérabilité. Il s’agira aussi d’accompagner les particuliers dans la rénovation de leurs habitations et de penser la construction des logements neufs en anticipant l’aménagement urbain comme l’éclairage public et les travaux de voirie. 

Elu.e.s. nous proposons la mise en place d’un référent pour accompagner les projets de rénovation énergétique afin d’accompagner les habitant.e.s. dans l’accès aux aides disponibles sur le territoire, mais aussi d’inscrire notre ville dans les programmes nationaux de soutien à la rénovation urbaine et de préservation du patrimoine. Il s’agira d’anticiper et d’accompagner les propriétaires pour agir en responsabilité avant qu’il ne soit trop tard, en refusant les logements insalubres et incitant à la réhabilitation et la rénovation des habitations anciennes.

Le collectif ambitionne une plus grande solidarité afin d’accompagner le tissu associatif (travail en réseau, échange des compétences et des outils), la mise en place d’un budget participatif pour accompagner les idées et les initiatives (accès facilité aux infrastructures publiques, financement), l’appropriation de nouveaux espaces publics par les habitant.e.s (potagers partagés, lieux pour les jeunes). 

Le collectif souhaite rénover et mettre en valeur le centre historique, afin de dynamiser le commerce et les services afin de proposer un cadre de vie accueillant qui encourage les habitant.e.s à venir faire leurs courses et passer du temps dans leur ville, grâce à une activité culturelle, sportive et citoyenne renforcée et abordable, et à l’accompagnement des actions qui créent du lien entre les quartiers, entre les générations et soutiennent les familles.

Article 11 : Accompagner l’inclusion linguistique et numérique adaptée à tous et toutes

Trois millions de personnes en Franche demeurent éloignées du numérique : elles n’utilisent pas ou peu Internet, et se sentent en difficulté avec ses usages :  on parle d’illectronisme et de fracture numérique entre les territoires. Pourtant les dispositifs et les financements existent … si l’on parvient à les identifier et les mettre en musique !

Il est souhaitable de proposer un lieu dédié à la médiation linguistique et numérique afin d’accompagner les personnes qui ne maîtrisent pas la langue française et/ou le numérique dans leurs démarches d’utilisation des services publics en ligne (impôts, recherche d’emploi, etc.) et surtout leur transmettre les compétences linguistiques et numériques qui seront un levier d’inclusion sociale et économique. Il s’agit aussi de coordonner cette démarche entre le centre social, la bibliothèque, des associations, des acteurs de l’économie sociale et solidaire, des centres de formation et des organismes privés.  

Le collectif Bien vivre à Montluel propose d’accompagner les personnes en coordonnant l’offre de médiation et de formation à la langue française et au numérique, en lien avec les tiers lieux existants comme le fablab Artilab de la Côtière, le centre social, la maison pour l’emploi, les associations et les acteurs privés du territoire. 

Une maison de services au public proposera un accompagnement administratif, linguistique et numérique pour accompagner dans les démarches administratives et d’apprentissage du français. Il sera également mis en place, en collaboration avec la communauté de communes, un guichet unique des entreprises permettant d’obtenir toutes les informations nécessaires à la création ou au développement de l’entreprise.