Conseil municipal du 24 novembre (Partie 1)

Sur l’absence des comptes-rendus des conseils municipaux dans leur intégralité sur le site internet de la commune, voici l’intervention de l’élu Bien vivre à Montluel Amara BOUDIB

Point sur la validation du compte-rendu du conseil municipal du 29 septembre

Il m’est très difficile de voter sans faire une remarque sur la publicité de nos échanges.

Monsieur le Maire, l’expression municipale lors des conseils municipaux n’apparait pas sur le site internet de la ville. Sur les 4 comptes-rendus diffusés, seuls nos votes sont mentionnés et aucunement nos débats, remarques et questions diverses. Selon le code général des collectivités territoriales, il vous appartient de faire la synthèse que vous souhaiteriez de nos échanges et du procès-verbal et de produire un compte rendu.

Par exemple, le document publié dénommé « Compte rendu en bref du conseil municipal du 10 juin 2021 », celui-là même qui a été validé par un vote lors de mon premier conseil municipal est expurgé de nos questions diverses et de nos débats démocratiques.

Nous demandons à ce que les comptes-rendus validés en conseil soient disponibles sur le site internet de la ville.

Par l’absence de publicité, vous ajoutez par cet acte un déficit supplémentaire à l’idéal démocratique dont souffre notre ville depuis trop longtemps.

J’en profite pour ajouter, dans la mesure où je suis nouvellement désigné au conseil municipal que les villes voisines, comme Dagneux et Balan par exemple, prennent le temps de prévenir à l’avance les élus et ne profitent pas des délais minimums prévus par le code des collectivités publiques pour prévenir les élus seulement 5 jours avant la tenue des conseils municipaux, de la tenue d’une instance démocratique si importante.

Je ne doute pas et je leur souhaite, pour leur vie de famille et professionnelle que les élus de la majorité soient prévenus bien avant, de manière non officielle.

Montluel est une petite ville qui repose sur un faible nombre de bénévoles associatifs. Pour ma part, j’ai dû déplacer plusieurs réunions et engagements pour préparer de manière rigoureuse et pour assister à ce conseil municipal, je vous le demande amicalement Monsieur le Maire, renoncez à ce genre de méthode, cela vous dessert.

Ce genre de pratiques fait de Montluel la risée du département car elles desservent le débat démocratique, et doivent choquer à la fois élus et fonctionnaires territoriaux intègres et de valeur, et nuisent au final à vos propres ambitions politiques.

Voici par ailleurs les ajouts que nous avons demandé au compte-rendu du conseil municipal du 29 septembre que nous mettons en ligne dans l’attente de sa disponibilité sur le site internet de la ville.

– Page 2 :

Le PV est adopté à la majorité des élus présents à la réunion du 10 juin avec les modifications de forme demandées. Nous demandons l’ajout de « La demande d’ajout par Jean-Claude Péron de l’intervention de Monsieur Guillet est rejetée par Monsieur le Maire ».

– Page 11 :

Amara Boudib objecte que les éléments fournis n’apportent aucun élément chiffré sur le phénomène des locations saisonnières et que le périmètre d’application semble particulièrement étendu.

– Page 13:

Amara Boudib précise que le point à l’ordre du jour n’est pas un nouveau centre social mais avant tout une demande de déclassement permettant la vente de parcelles communales pour la construction d’un programme immobilier de 43 logements. Il est regrettable qu’il n’y ait eu aucune présentation du projet devant la commission urbanisme ni d’étude préalable dans la mesure où il conduit à un accroissement important de la population et de la circulation automobile sur cette zone, il s’accompagne de la disparition du parking de la Poste et conduit à la fermeture du centre social.

Nathalie Mondy souhaite que le conseil municipal soit informé des conséquences pour le fonctionnement du centre social.

Monsieur le Maire informe que le centre social sera hébergé dans les locaux de la mairie et qu’un local sera loué sur la place Carnot pour y accueillir des activités.

Pour rappel, voici l’intervention de Bertrand Guillet qui a été censurée des débats dans le compte-rendu fait par la mairie.

Dernier conseil municipal du 29 septembre (partie 1)

Prise de parole et questions « écrites » posées par nos élu.e.s Bien vivre à Montluel

Lorsque j’ai reçu la convocation à ce conseil, au dernier moment comme d’habitude, mon œil a tout particulièrement été attiré par le logo de gauche au bas du message.

La pauvre Marianne, d’or paraît-il, a été une fois de plus bien mise à rude épreuve.

Convocation, comme je le soulignais, arrivée au dernier moment, (le mépris à l’égard des minoritaires perdure) qui s’ajoute aux péripéties que notre ville subit depuis déjà pas mal de temps. Péripéties qui ont connu, dans la période récente, une montée en puissance dans le déni de démocratie et dans l’absence de la plus élémentaire courtoisie que le premier magistrat de la commune se devrait de témoigner à chacune et chacun de ses administré.e.s :

  • Forum des associations annulé par un communiqué laconique, sans concertation des principaux et principales intéressé.e.s, alors que des forums ont eu lieu dans bon nombre d’endroits ; et sans problème notable ;
  • Calicot de l’Association des Donneurs de Sang, enlevé et remplacé avec autant de délicatesse que l’annonce de l’annulation du forum (alors que le don du sang avait lieu quelques jours avant la foire…) ;
  • Pas de réponse à notre interpellation sur l’amiante découverte sur le parking de la rue de la gare ;
  • Annonce laconique de la fermeture du théâtre des Augustins pour travaux l’année prochaine sans aucune consultation ;
  • Rencontre à la mairie annulé au dernier moment pour accéder aux permis de construire des projets immobiliers rue de la Gare, parc Bellevue, et Vieux Moulin, demande sollicitée par l’une de nos élues  ;
  • Absence de salles pour que les associations puissent se réunir ;
  • Opposition faite aux associations de communiquer leurs actions sur les panneaux lumineux ;
  • Et, morceau d’anthologie, le feuilleton à rebondissement FCM, que par bonté d’âme, je ne développerai pas pour éviter de vous faire honte, M. Daubié.

Cette atmosphère délétère est lassante, et donne une image désastreuse de notre commune. L’insolite saccage du terrain de foot (je reprends le titre paru dans le Dauphiné Libéré) n’a pas échappé à un certain nombre de Montluistes et cela va laisser des traces durables dans la population.

Cet acte, qui s’apparente à de l’enfantillage, a outré des habitant.e.s que nous avons rencontrés.e.s en distribuant notre gazette.

Quand allez-vous, M. le Maire, cesser ce qui ressemble fort à des caprices d’enfant gâté et devenir adulte et responsable ?

Quand allez-vous vous décider à donner une image positive de notre ville ?

Jean-Claude PÉRON, Élu BVM

Voici également les questions « écrites » posées par nos élu.e.s lors du conseil municipal du 29 septembre 2021

Les élue.s Bien vivre à Montluel : Jean-Claude Péron, Nathalie Mondy et Amara Boudib

Sur le Pôle Petite Enfance

Lors du conseil municipal du 10 juin 2021, la majorité municipale a voté en faveur de l’attribution de la délégation de service public de gestion du Pôle Petite Enfance à la société privée P&B argumentant que le service resterait de qualité malgré nos alertes, nos contre-arguments et la mobilisation de nombreux parents concernés.

Il nous a par exemple été expliqué que la candidature de P&B était une bonne candidature et qu’il n’y avait pas lieu de s’y opposer.

Quelle est notre surprise, donc, d’apprendre, que la bonne candidature, si discutée, si polémique cause déjà des tracas aux usagers de la commune :

  • Selon nos sources, le personnel du PPE ne possède toujours pas des moyens informatiques adéquats pour gérer l’établissement et communiquer avec les parents.
  • Le relais d’assistantes maternelles, l’un des éléments importants de la DSP est fermé jusqu’à nouvel ordre faute de recrutement à un salaire suffisant et ne bénéficie donc pas aux nombreuses assistantes maternelles du territoire.

Monsieur le Maire, pouvez-vous nous dire quelle sera votre démarche pour rétablir la qualité de ce service public ?

Sur l’accès à des salles communales pour les associations

La crise sanitaire associée à la non disponibilité des salles du centre social a mis en lumière le manque criant de salles disponibles pour les associations alors que Montluel en compte beaucoup. Pour fonctionner ces associations doivent pouvoir se réunir selon un calendrier défini à l’avance. Envisagez-vous de mettre à disposition de façon transparente et prévisible une ou plusieurs salles pour le bon fonctionnement de nos associations ? Si oui, où, quand et comment ?

Sur l’accès au stade municipal dans de bonnes conditions pour le Football Club de Montluel

Depuis plus d’un an, la situation ne se débloque pas avec le Football Club de Montluel. La médiation que nous vous suggérons depuis le début pour trouver une solution équitable n’est toujours pas à l’ordre du jour.

Les propositions de la mairie au FCM se succèdent, mais il manque toujours un élément, ou plusieurs, qui ne permet pas d’aboutir :

  • Pourquoi le FCM n’a-t-il pas la même convention que Luenaz et qu’est-ce qui les différencie ?
  • Pourquoi le FCM ne dispose-t-il pas de l’éclairage, de la buvette, du local pour entreposer son matériel nécessaire à ses séances pour toutes les catégories, et au bon fonctionnement du club ?

Pour rappel à plusieurs reprises le tribunal administratif de Lyon a décidé que la mairie de Montluel devait mettre à disposition le stade municipal de manière immédiate sans attendre l’appel fait de la décision de décembre 2020 par la commune. La décision du tribunal sur le fond devrait intervenir avant la fin de l’année. A SUIVRE …

Communiqué de presse – pôle petite enfance

POLE PETITE ENFANCE DE MONTLUEL :  LE FAIT DU PRINCE

Le Pôle Petite Enfance de Montluel, inauguré en 2014, était géré jusqu’à présent par l’Association Léo Lagrange, à la satisfaction générale, tant en raison de la qualité de son accueil que de ses méthodes pédagogiques.

Malgré cela, Mr Daubié, maire de Montluel, a décidé d’exclure l’Association Léo Lagrange au profit d’un autre prestataire, à compter du mois de septembre 2021.

A l’issue d’une procédure d’appel d’offre et d’une négociation finale menée par Mr Daubié, celui-ci a tranché en faveur d’une société commerciale, People & Baby.

Lors du conseil municipal du 10 juin, plusieurs conseillers, dont les élue.s. Bien vivre à Montluel, ont alerté sur les incohérences du rapport de conclusion de la commission des appels d’offres et ont relayé la pétition remise aux élu.e.s par un collectif de parents.

Ce choix est lourd de conséquences.

Alors que le prestataire actuel propose des résultats tous meilleurs que son concurrent (moins de charges de gestion et d’exploitation, plus d’investissements au bénéfice de la commune, une expertise de la gestion du lieu reconnue par tous), il lui est reproché une demande de participation municipale supérieure de 1 291 euros par mois sur un budget total de 2 millions d’euros et des menus proposant des fruits frais en lieu et place de fruits de saison par son concurrent !

En effet, avec l’aval du maire, la société People & Baby va vendre des places de crèche à des entreprises, mais sans pour autant augmenter le nombre de professionnels encadrant les enfants.

Dès lors, soit le nombre de places proposées aux familles de Montluel va diminuer, soit le nombre total d’enfants accueillis va augmenter sans personnel supplémentaire, avec pour conséquence une dégradation de la qualité de l’accueil.

Une pétition portée par des parents usagers qui a recueilli près de 250 signatures témoigne de la légitime inquiétude des familles concernées.

La fâcheuse réputation de la société People & Baby n’est pas pour les rassurer.

C’est principalement la politique de People & Baby en matière sociale qui est en cause : harcèlement moral, absence de formation et d’évolution de carrière, non-paiement des heures supplémentaires.

En témoignent, les nombreux retours des salariés : https://www.glassdoor.fr/Avis/people-and-baby-Avis-E1134755.htm et https://fr.indeed.com/cmp/People&Baby/reviews qui pointent l’absentéisme et le turnover importants qui en découlent et qui ne peuvent que nuire aux enfants.

Il est regrettable que Mr Daubié ait décidé, sans aucune concertation avec les Montluistes concernés, de s’attaquer à une belle réalisation de ses prédécesseurs à la Mairie.

Sur le fond : l’intervention d’Albane Colin, élue BVM, sur le choix du délégataire du Pôle petite enfance
Sur la forme : la dénonciation des tentatives d’intimidation de Mr Daubié face à l’action des élu.e.s BVM

On ne change pas une équipe qui gagne !

Le collectif Bien vivre à Montluel, dont plusieurs membres sont parents d’enfants accueilli.e.s au PPE, remercie le personnel et la direction de Léo Lagrange pour toutes leurs actions et leur implication au quotidien auprès des enfants et des familles depuis l’ouverture du Pôle petite enfance en 2014 et jusqu’à aujourd’hui :

  • Les formations et stages à destination du personnel, des parents et des assistantes maternelles (diplômes d’éducateur de jeunes enfants, langue des signes, cours de diététique et de psychomotricité, etc.),
  • Les partenariats extérieurs riches et nombreux avec la maison de retraite (rencontres avec les ainés, participation à la semaine bleue), avec l’institut médico-éducatif (IME de la Côtière) et la bibliothèque de Montluel,
  • La mise en place des passerelles avec l’école maternelle pour accompagner progressivement à la scolarisation en douceur des petits,
  • Le développement durable avec la mise en place des couches lavables, l’organisation de la semaine du goût, la création d’un jardin,
  • Le partenariat avec la commune (comité d’attribution des places, comités techniques et conseils d’administration),
  • L’information des parents (la gazette du PPE, le site internet, les rencontres avec les parents).

Il faut en outre rappeler les nombreux investissements réalisés par Leo Lagrange, aujourd’hui biens de retour appartenant à la commune :

  • La refonte entière des extérieurs (plantation d’arbres, création de jardins, installation d’un parcours de motricité, mise en place de tobogans, achat d’un petit chalet afin de stocker le matériel, etc.),
  • La refonte du patio intérieur avec l’ajout d’une nouvelle aire d’activité à l’abri du soleil,
  • La pose de stores dans tout le bâtiment.

Nous remercions chaleureusement toute l’équipe Léo Lagrange pour tout le travail accompli !

Pour nous contacter : bienvivreamontluel@gmail.com

Pour lire l’intervention de nos élu.e.s au conseil municipal du 10 juin : https://bienvivreamontluel.fr/pourquoi-changer-de-delegataire-du-pole-petite-enfance-de-montluel-et-accepter-de-privatiser-des-places-de-creche-aux-entreprises

Notre avis sur la démocratie locale

A l’occasion du conseil municipal du 24 février dernier, les élu.e.s de Bien vivre à Montluel ont alerté sur le manque de débats au sein du nouveau conseil municipal et l’absence d’information transparente auprès des Montluistes.

Il est annoncé par le Maire que le compte rendu du dernier conseil datant de novembre 2020 n’est toujours pas validé et donc n’est toujours pas affiché ou mis en ligne. Par ailleurs, il est refusé aux élu.e.s de notre groupe de s’asseoir à proximité les un.e.s des autres lors du conseil.

Monsieur le Maire,

Il y a bien une forme de légèreté dans votre manière de conduire la démocratie locale.

Plus de trois mois pour réunir le conseil municipal, et pendant ces trois mois, il n’a pas été possible de rédiger le compte rendu du dernier conseil !!!

Il avait déjà fallu attendre quatre mois et demi pour que se tienne le précédent.

Vous tenez absolument à nous faire penser que la Marianne d’Or est un vieux morceau de ferraille rouillée récupérée à la déchetterie sur lequel vous passez régulièrement une couche de peinture dorée qui s’écaille aussi vite qu’elle a été appliquée !

Lorsque, en entrant dans la salle, […] m’a demandé si tout allait bien, je lui ai répondu que « Ça irait bien mieux si nous étions considéré.e.s ! »

De nombreuses mairies programment leurs conseils longtemps à l’avance, à dates fixes, tout comme le fait la 3CM ; et comme ce fut le cas, avec constance entre 2008 et 2014. Il a bien une mauvaise foi et un mépris appuyé des élu.e.s minoritaires dans votre attitude à notre égard, en refusant cela.

Surtout, qu’avec constance, vous nous ignorez superbement entre deux réunions de notre instance. Aucune information, aucune sollicitation, absolument aucune considération. Le néant ! Nous n’existons pas ! Le Mépris !

Même lors des rares (!) conseils municipaux, nous ne sommes pas autorisé.e.s (bien évidemment avec respect des gestes barrières) à nous regrouper, entre élu.e.s Bien vivre à Montluel.

Le Président de la République, en avril dernier suggérait que le monde devait changer, que nous devions changer, que lui-même devait changer.

Ce n’est pour le moment que de vaine paroles, mais l’idée était très juste. Quand allez-vous vous appliquez cette vérité d’évidence ?

Jean-Claude PÉRON – Bien vivre à Montluel

Article 1 : Luttons contre la pauvreté des Montluistes

Depuis l’après-guerre et le développement du travail ouvrier, sociologiquement, la ville de Montluel est une terre d’immigration. C’est un fait et c’est même une richesse.

Malheureusement, le constat est qu’il existe un lien indéniable entre le niveau d’immigration et celui de la pauvreté.

Les statistiques de l’Insee font foi, le niveau de pauvreté de la population de Montluel est le plus important du canton, et sensiblement l’un des plus importants du département.

Pour notre collectif, une politique de soutien active des associations de solidarité est un préalable pour garantir les droits essentiels des populations défavorisées qui s’exposent davantage  aux drames familiaux, aux problèmes de santé, aux difficultés d’insertion professionnelle.

Bien gérées, ces politiques produisent sur plusieurs générations, des histoires d’intégration professionnelle, de réussite scolaire qui font la richesse de notre territoire.

Le maire actuel et son équipe ont réduit drastiquement les subventions allouées à ces  associations en confiant sa gestion au CCAS en toute opacité. 

Élu⋅e⋅s, nous rétablirons le dialogue avec ces associations (Secours Populaire et Catholique / Resto du Coeur…) et ajusterons avec équité notre aide aux associations à caractère social en fonction des besoins des habitants, qu’ils soient électeurs ou résidents étrangers.

Sources statistiques : 

https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-01262+EPCI-240100610+DEP-01

Article 8 : La démocratie active

Notre mobilisation repose sur l’horizontalité dans la prise de décision pour proclamer la transparence en politique et la participation citoyenne dans le processus de décision. Il s’agit de redonner du pouvoir et du sens aux valeurs que nous partageons et rétablir la confiance dans la vie publique. 

Ainsi, notre collectif prône la participation citoyenne dans le processus de décision et la transparence de la politique municipale dans le respect de l’opposition. Il s’agit de proposer une gouvernance partagée avec plus de participation démocratique locale avec l’organisation d’un cadre pour faciliter les débats sur les différentes orientations et faire émerger des propositions qui soient construites et mises en œuvre avec les citoyens

Au cours des derniers mois, nous sommes allés à la rencontre des habitant.e.s dans les quartiers, avec la mise en place d’une démarche d’ouverture en interrogeant sur « le Montuel dont je rêve » et « ce que je ne veux plus à Montluel », accessible à tous et qui a permis de faire émerger des propositions pouvant mobiliser les électeurs. 

Nous avons aussi planché sur les enjeux de la ville au travers de commissions thématiques « écologie », « écoles », « urbanisme », « transport », « santé et social », « attractivité et services », afin de constituer un socle de propositions et d’objectifs partagés. 

Il s’agira dans l’exercice de la vie municipale de mettre à contribution architectes, experts, urbanistes, économistes, juristes, ingénieurs des transports, spécialistes du traitement des déchets et simples citoyens, en rendant publics les appels d’offres et les appels à contributions. 

Une fois par mois, des rencontres citoyennes permettront de débattre sur les enjeux d’intérêt public et de faire de la pédagogie sur les décisions à prendre et la mise en œuvre des projets.

Au sein du collectif Bien vivre à Montluel, nous faisons le pari de l’intelligence collective avec un rôle d’investigation et d’animation du débat public pour apporter des réponses aux besoins du quotidien et préparer l’avenir.

Pour approfondir sur les processus d’intelligence collective

LES CLEFS DE LA GOUVERNANCE PARTAGÉE

LA GESTION PAR CONSENTEMENT issue de la sociocratie

http://la-cen.org/2019/06/26/tout-le-pouvoir-aux-communes/  Télécharger le livre

Comment fonctionne notre collectif ?

Pour tout comprendre de la méthode de débat démocratique de Bien Vivre à Montluel, savoureux mélange de rencontres avec les habitant.e.s, de séances d’intelligence collective , de partages de retours d’expérience d’autres territoires et … de bonne humeur ! Rendez-vous sur l’onglet du site : LE COLLECTIF / Notre démarche !

Notre collectif incitera les habitant.e.s à travailler dans les commissions et à s’impliquer dans l’avenir de Montluel aux côtés d’élu.e.s engagé.e.s.
La démocratie participative, c’est possible ici et maintenant !

Article 5 : S’inscrire sur les listes électorales, c’est maintenant !

Les 15 et 22 mars prochain, les français et résidents étrangers communautaires, éliront leurs élus municipaux et communautaires.

Les communes et communautés de communes sont des collectivités indispensables au quotidien de leurs habitants. Elles agissent dans les domaines de l’urbanisme, de la voirie, des équipements scolaires, de loisirs, sportifs, de l’aménagement des milieux naturels et aquatiques, des déplacements, de l’économie, du social. Elles peuvent même être actrices de domaines tels que l’agriculture, l’énergie.

Tous ces secteurs sont des leviers d’actions locaux qui peuvent avoir des résonances mondiales.

Notre collectif pense globalement les enjeux climatiques et sociaux, et se veut d’agir localement pour  préparer l’avenir.

Si vous voulez agir, il est important de voter.

Ne pas voter nuit gravement à la démocratie !

Question : faut-il s’inscrire avant le 31 décembre 2019 pour voter aux élections municipales de 2020 ?

Non, la date du 31 décembre n’est plus impérative. Il est désormais possible de s’inscrire sur les listes électorales et de voter la même année. Il faut toutefois respecter une date limite d’inscription. Pour les prochaines élections municipales, il s’agit du 7 février 2020.

Attention : Cette date peut être repoussée dans certaines situations seulement : Français atteignant 18 ans, déménagement, acquisition de la nationalité française, droit de vote recouvré, majeur sous tutelle, …

Plus d’information : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R16396

Quelle place pour les habitant.e.s dans les décisions de la commune ?

Tel était le thème du café-débat sur la démocratie organisé lundi 16 décembre dans un bistrot de la place Carnot.

Introduction :
Animer un débat : Débattre avec une ou plusieurs personnes, voilà qui parfois aujourd’hui peut faire un peu peur. Le mot « débat » est devenu un mot synonyme d’affrontement, alors qu’en fait il ne s’agit que d’une discussion où des points de vue différents s‘expriment. Prendre part à un débat, c’est participer à une discussion où chacun.e est prêt.e à changer d’avis. C’est accepter que notre point de vue va peut-être évoluer.
Afin de permettre l’expression de tous les points de vue, des règles relationnelles sont à respecter.

Nous avons ainsi proposé aux vingt-cinq participants de l’atelier 3 temps distincts d’expression :

  • Parler de l’actuel gouvernement du territoire (45 minutes) :
    Objectif : Proposer aux participants d’échanger sur leurs expériences et ressentis de la gouvernance actuelle
    Echange d’informations sur les pratiques actuelles vs  les obligations légales en matière de conseils municipaux, conseils communautaires, enquêtes publiques, réunions d’information…
    Constat : un manque de consultations et de transparence au long du mandat
  • Nos sources d’inspiration (10 minutes) :
    Objectif : Partage d’information pour création d’une culture commune
    Saillans et La Belle Démocratie : “ Le politique, c’est l’habitant, l’élu, son représentant ! ” Partie du refus de voir s’implanter aux abords du village une supérette (projet validé par l’ancien maire), la mobilisation des habitant.e.s a été le support à la composition d’une liste présente aux élections municipales de 2014. Soucieux de voir le plus grand nombre d’habitant.e.s participer aux décisions de la commune, le groupe a organisé son fonctionnement interne en cercles ouverts à tous.tes les habitant.e.s. Chaque cercle s’empare d’une question, d’un projet, décide ensemble des axes prioritaires, des actions. Ces décisions sont ensuite reportées au cercle central “conseil des sages” qui étudie les propositions et valide les décisions. En sciences humaines et sociales, on parle de “sociocratie” pour décrire cette forme de gouvernement. De nombreuses formes d’animation existent pour permettre ces pratiques :
  • la gestion par consentement (GPC) 
  • l’élection sans candidat
  • le jugement majoritaire
    D’autres municipalités et listes “citoyennes” ont été cités :
    Vandoncourt
    Kingersheim
    Orléans Ensemble
    – …
  • Fixer nos objectifs (50 minutes) :
    Objectif : Démonstration d’une forme d’animation pour une prise de décisions en commun
    Attendu : Co-construction concrète d’un programme
    Les participants ont été invités à fonctionner en World café où chaque table était invitée à “imaginer ce que serait un gouvernement plus démocratique du territoire”.
    Chaque table a l’objectif de ne retenir que 3 propositions essentielles, chacune notée sur un post-it et a désigné un rapporteur. Ce dernier est venu présenté les idées à l’ensemble des participants. Elles ont été affichées et regroupées par propositions similaires :
  • Création de conseils de quartier (par territoire) ou conseils citoyens (par thématique) permettant d’impliquer les habitant.e.s dans les réflexions de la municipalité avant toute prise de décision.
  • Mise en place d’un budget participatif dont l’enveloppe est à définir mais qui serait entièrement géré par les habitant.e.s volontaires et/ou tirés au sort
  • Transparence et ouverture des conseils municipaux et commissions municipales : ouverture systématique aux habitant.e.s avec possible prise de parole, recourt à l’expertise de chacun d’entre eux.elles. Diffusion d’informations claires (traduire en langage courant les informations techniques) par tous les moyens possibles (numérique, papier, presse, crieur.crieuse public…). Montée en compétences grâce à des formations des élu.e.s et des habitant.e.s.
  • Recours au référendum municipal à l’initiative des citoyen.ne.s (modalités à définir)
  • Proposer des activités partagées entre habitant.e.s et élu.e.s autour par exemple d’opération de nettoyage volontaire, d’évènements festifs…

Ces propositions co-construites par les participant.e.s forment aujourd’hui le socle démocratique du collectif Bien vivre à Montluel.