PARTIR EN LIVRE, y compris à Montluel ! Partir en livre est une action nationale autour du livre jeunesse. Cet été les livres sortent de la bibliothèque pour aller à la rencontre des enfants et des jeunes pour leur transmettre le plaisir de lire ! A Montluel, l’équipe de la bibliotèque vous donne RDV les jeudis 8 et 22 juillet de 16h à 19h au parc Jolion, au square de jeux situé rue du faubourg Montbreval. Venez découvrir des stands de lecture, participer à des ateliers créatifs et autres surprises ! Entrée libre et gratuite.
Le prochain rapport du GIEC sortira en février 2022 mais les experts scientifiques sur le climat ont dévoilé des premiers chiffres alarmants :
le réchauffement climatique est bien là : la température moyenne mondiale en 2020 a été supérieure d’environ 1,2 °C à sa valeur préindustrielle (1850-1900) et il y a une probabilité à 40 % que la température mondiale annuelle moyenne soit supérieure de 1,5 °C pendant au moins l’une des cinq prochaines années,
un réchauffement supérieur à 2 °C signifie la fonte des calottes glaciaires et le risque d’une hausse du niveau de la mer jusqu’à 3 mètres d’ici à 2100. En France, 864 communes seraient menacés par l’impact du réchauffement sur les océans,
le réchauffement climatique a déjà conduit à une baisse de 4 à 10 % de la production des principales cultures depuis dix ans. A ce rythme, près de 80 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim d’ici à 2050 avec un réchauffement global de +2 °C,
avec une hausse de +2°C, 130 millions de personnes pourraient tomber dans la pauvreté extrême d’ici à 2030 et 400 millions de personnes seront confrontées à des pénuries d’eau,
avec pour autre conséquence les migrations de plus de 140 millions de réfugiés climatiques dans les trente prochaines années dans le monde.
Et contrairement à ce que peuvent dire certains élus locaux, il s’agit bien d’un enjeu local que de veiller à la résilience alimentaire, à l’adaptation au changement climatique, à la solidarité et à l’entraide, à informer sur la qualité de l’eau et de l’alimentation... ici à Montluel, sur la Côtière, dès à présent.
N’hésitez pas à nous écrire pour toute question sur le cadre de vie à Montluel et sur le territoire de la 3CM. Bon été à toutes et tous.
Échappée de la psychologie, la résilience est aujourd’hui un concept plus large qui définit, pour une personne comme pour un territoire, sa capacité à rebondir malgré les difficultés.
Les tensions vécues dans les commerces alimentaires lors du premier confinement ont prouvé l’importance des chaînes d’approvisionnement dans notre pays. Aujourd’hui à flux tendu, ces chaînes pourraient, pour des raisons d’indisponibilité des carburants ou des poids-lourds comme lors des grèves de 1968, s’interrompre à tout moment, laissant en panique une part importante de la population. Il est généralement admis que deux à trois jours seulement de réserves alimentaires sont présents dans les villes.
Que faire si l’interruption venait à durer plus longtemps ? Cette question qui pourrait avoir un impact fort sur la tranquillité publique a été portée durant longtemps par un homme seul, Stéphane Linou. Ce “locavore” de la première heure (2008) – souvenez-vous en 2012 de l’émission TV “200 kilomètres à la ronde” qui fixait aux familles candidates l’objectif de se nourrir durant une semaine exclusivement dans un rayon proche de leur domicile – a enquêté (*) et montré la situation accablante tant pour les communes, que pour l’Etat. Depuis le gouvernement s’est emparé du concept de résilience pour nommer les opérations militaires liées à la crise sanitaire et porte dans son discours le développement des circuits courts. Quant aux collectivités territoriales qui le souhaitent, elles peuvent intégrer ce risque pour l’anticiper dans le Document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) ; celui-ci est trop souvent tourné vers les risques sismiques, climatiques ou industriels, alors que la résilience alimentaire et la préservation de la biodiversité sont aujourd’hui des risques majeurs sur l’ensemble des territoires.
Ce positionnement serait un acte politique fort car tendre notre territoire vers la résilience alimentaire oblige à sortir du système actuel pour transformer l’agriculture et l’adapter aux changements climatiques à venir en multipliant les micro-fermes et l’agroforesterie préservant les sols et la biodiversité, en plantant de nouveaux des haies protectrices du vent et de la chaleur.
La transformation des circuits de distribution est également essentielle afin de réduire les transports et les coûts indirects. Rendre accessible à toutes et tous l’autoproduction en développant des jardins partagés et en remplaçant les cultures d’ornementation par des cultures vivrières sont autant d’idées à développer car tous les leviers liés aux achats des communes (cantines, espaces verts…) sont aujourd’hui à actionner. (*) Stéphane Linou – “Résilience alimentaire et sécurité nationale”
Et d’un point de vue personnel ? Diversifier son alimentation et ses sources d’approvisionnement est certainement le conseil majeur à appliquer à soi-même et aux siens. Cela veut dire arrêter d’acheter exclusivement dans la grande distribution pour répartir ses achats dans les petits commerces plus enclins à connaître leurs fournisseurs et producteurs. Privilégier les circuits courts en achetant directement auprès des producteurs ou via une AMAP Association pour le maintien de l’agriculture paysanne. Produire ses propres fruits et légumes, sur son terrain ou dans des jardins partagés, les transformer et les conserver. Produire et partager ses semences. Possédez une petite réserve de produits secs.
Bien vivre à Montluel souhaite porter à la connaissance le communiqué de presse de l’ACER sur la qualité de l’eau potable.
L’Association Côtière Ecologie
Revalorisation (ACER) informe
depuis 1990 les populations sur les risques induits par les activités humaines
sur l’environnement naturel et le cadre de vie et incite les collectivités à
veiller aux réseaux de récupération et de recyclage des déchets et à lutter
contre toutes les pollutions, sur les cantons de Meximieux, Montluel, Miribel,
Lagnieu et Ambérieu-en-Bugey.
Les
fortes pluies du 10 mai dernier ont entraîné le débordement du Cottet puis son
infiltration dans le puits de captage de l’eau potable à Pizay. Cet équipement,
en mauvais état depuis plusieurs années est prioritaire dans le programme
d’actions de la 3CM visant « la reconquête de l’eau ».
Beaucoup
d’informations ont circulé ces derniers mois dans la presse alertant sur les
pollutions de l’eau de consommation. Qu’en est-il sur la Côtière en ce moment ?
L’Acer, attentive à la
pollution de l’eau du robinet depuis 1995, s’inquiète des dernières analyses et
souhaite apporter des informations nécessaires qui n’ont pas été données.
L’eau
est très surveillée pour sa qualité bactériologique avec une analyse tous les
mois partout en France. Si une contamination bactériologique est mise en
évidence, l’eau est déclarée impropre à la consommation et des bouteilles
d’eau sont distribuées jusqu’à la fin de la pollution aux habitants concernés,
car sa consommation entraîne rapidement des problèmes gastro-intestinaux qui
peuvent être plus ou moins graves.
C’est
ce qui est arrivé à Pizay, les élus de la 3CM ont informé rapidement la
population de cette pollution et organisé la fourniture d’eau en bouteilles
pour les usages de boisson, cuisine, lavage de dents jusqu’à ce que ces
bactéries disparaissent et après nettoyage des installations de distribution.
Il
y a aussi des analyses physico chimiques. L’eau peut aussi être polluée par des
pollutions chimiques provenant de produits utilisés dans l’industrie ou dans
l’agriculture. Là, les analyses sont beaucoup moins nombreuses et très
incomplètes Cela dépend des demandes de l’ARS départementale. L’Ain a été
classée dans la liste des départements « bonnet d’âne » par « Que choisir »
pour le trop petit nombre de molécules recherchées dans l’eau de consommation
(en 2020 : Ain analyse 48 molécules contre plus de 200 en Isère).
Pour mettre en évidence une
pollution par une molécule il faut la chercher…
Fin
2020, l’ARS régionale a revu sa liste de pesticides recherchée dans les
analyses d’eau et a inclus une molécule l’ESA qui provient de l’herbicide le
S metolachlore utilisée dans la culture du maïs et de certaines céréales
depuis plus de 30 ans. Il s’agit d’une molécule très mobile et soluble dans
l’eau actuellement déconseillée par le fabricant à proximité des puits de
captage !
Elle
a été mise en évidence immédiatement dans les eaux de nombreux villages et
villes à des doses qui dépassent le seuil autorisé 0,1 microgramme par
litre pour cette molécule.
C’est
le cas sur le territoire de la 3CM et de la Plaine de l’Ain, des puits de
Villieu qui alimentent également Meximieux, Bourg Saint Christophe, Pérouges et c’est aussi le cas du puits de la Pyre à Béligneux, ceux-ci dépassant
de 1 à 5 fois la norme sur les analyses de ce début d’année et à Pizay qui
dépasse de 10 à 20 fois la norme.
L’ARS
a informé immédiatement les responsables de la distribution de ces
dépassements, maires communauté de communes demandant « d’en
informer la population sans délai », sans plus d’explication.
Certaines collectivités
l’ont fait, d’autres non !
Avez-vous
eu vous connaissance de cette première information, vous qui habitez ces
communes ?
Mais
l’ARS ajoute également dans sa lettre aux responsables de la distribution
qu’aucune mesure sanitaire n’est à prendre puisque « la limite »
intervient à des doses 5000 fois supérieures (limites données par le fabricant
de ces produits !) Est-ce la limite de l’apparition de troubles
graves ? Lesquelles ? de l’empoisonnement ? Pas d’explication…
Pourquoi
l’ARS alerte de manière aussi ferme et en même temps laisse supposer par
l’absence de mesure sanitaire et par la juxtaposition de ces chiffres, que ces pollutions
n’ont pas d’importance ?
Définition
scientifique simple : « Cet herbicide comme l’atrazine, comme le
glyphosate, détruit de nombreuses espèces végétales et animales en
agissant sur l’équilibre hormonal ». Des scientifiques ont mis en
évidence que ces molécules perturbent aussi les systèmes endocriniens des
humains et particulièrement aux périodes de maturation sexuelle fœtus, bébé
enfants, adolescents, même à faible dose et que cela peut être
transgénérationnel ; ces molécules sont susceptibles également de provoquer des
cancers.
Que
choisir et de nombreuses associations santé environnement demandent à l’ARS et
aux pouvoirs publics une réglementation précise pour ces pesticides et leur
reconnaissance en tant que perturbateurs endocriniens … la loi européenne
interdit les perturbateurs endocriniens, mais le classement des molécules
concernées n’avance guère au mépris de la santé des personnes… et rien n’est
encore décidé à ce jour…
C’est
scandaleux que les consommateurs ne soient pas avertis et informés de manière
précise de ces risques ! Ça l’est encore plus quand la pollution est
majeure et était certainement présente depuis plusieurs mois et qu’elle
continue quand les moyens pour la réduire ou la supprimer ne peuvent pas être
mis en place d’une manière rapide (par exemple grâce à un puits de
substitution).
La
solution de l’eau en bouteille ou l’approvisionnement dans la famille ou les
amis non concernés sont des solutions à court terme mais certainement à prendre
pour les populations à risque tant que cette pollution grave est présente car
l’eau est notre principal « aliment ».
Le
premier devoir est d’informer et d’informer correctement les usagers, de pas
mettre tout ça sous le tapis pour ne pas faire de vagues… C’est une question
de santé publique.
La
préservation de la qualité de l’eau du robinet doit être, non seulement la
priorité de tous les élus communaux, régionaux, nationaux, c’est aussi leur
responsabilité. Il faut tout faire pour la retrouver. L’eau est très précieuse.
C’est notre survie qui en dépend.
L’ARS
demande également dans sa lettre d’engager les actions nécessaires pour la
protection des aires d’alimentation des captages pour la reconquête de la
qualité de l’eau. « On peut créer un périmètre de protection en
interdisant les traitements chimiques sur toutes les cultures de la zone
vulnérable » suggère Madeleine Chatard Leculier, Présidente de l’ACER.
Il faut que ces zones vulnérables soient exemptes de traitement chimique car
une molécule chimique remplacée par une autre, cela ne règle rien.
De
nombreuses villes plus ou moins grandes telles Lons-le-Saunier depuis plus de
20 ans et Paris très récemment, se sont engagées dans cette voie avec des compensations
pour les exploitants concernés par ces exigences de changement de pratiques
agricoles. Il nous faut les suivre dans cette voie inéluctable et d’avenir.
Ensemble, restons vigilants dès qu’un pesticide est mis en évidence dans les analyses. C’est le signe suffisant d’une pollution à prendre en compte.
POLE PETITE ENFANCE DE MONTLUEL : LE FAIT DU PRINCE
Le Pôle Petite Enfance de Montluel, inauguré en
2014, était géré jusqu’à présent par l’Association Léo Lagrange, à la
satisfaction générale, tant en raison de la qualité de son accueil que de ses
méthodes pédagogiques.
Malgré cela, Mr Daubié, maire de Montluel, a décidé d’exclure l’Association Léo Lagrange au profit d’un autre prestataire, à compter du mois de septembre 2021.
A l’issue d’une procédure d’appel d’offre et d’une
négociation finale menée par Mr Daubié, celui-ci a tranché en faveur d’une
société commerciale, People & Baby.
Lors du conseil municipal du 10 juin, plusieurs conseillers,
dont les élue.s. Bien vivre à Montluel, ont alerté sur les incohérences du
rapport de conclusion de la commission des appels d’offres et ont relayé
la pétition remise aux élu.e.s par un collectif de parents.
Ce choix est lourd de conséquences.
Alors que le prestataire actuel propose des résultats tous meilleurs que son concurrent (moins de charges de gestion et d’exploitation, plus d’investissements au bénéfice de la commune, une expertise de la gestion du lieu reconnue par tous), il lui est reproché une demande de participation municipale supérieure de 1 291 euros par mois sur un budget total de 2 millions d’euros et des menus proposant des fruits frais en lieu et place de fruits de saison par son concurrent !
En effet, avec l’aval du maire, la société People & Baby va vendre des places de crèche à des entreprises, mais sans pour autant augmenter le nombre de professionnels encadrant les enfants.
Dès lors, soit le nombre de places proposées aux
familles de Montluel va diminuer, soit le nombre total d’enfants accueillis va
augmenter sans personnel supplémentaire, avec pour conséquence une dégradation
de la qualité de l’accueil.
Une pétition portée par des parents usagers qui a recueilli près de 250 signatures témoigne de la légitime inquiétude des familles concernées.
La fâcheuse réputation de la société People & Baby n’est pas pour les rassurer.
C’est principalement la politique de People & Baby en matière sociale qui est en cause : harcèlement moral, absence de formation et d’évolution de carrière, non-paiement des heures supplémentaires.
Il est regrettable que Mr Daubié ait décidé, sans aucune concertation avec les Montluistes concernés, de s’attaquer à une belle réalisation de ses prédécesseurs à la Mairie.
On ne change pas une équipe qui gagne !
Le collectif Bien vivre à Montluel, dont plusieurs membres sont parents d’enfants accueilli.e.s au PPE, remercie le personnel et la direction de Léo Lagrange pour toutes leurs actions et leur implication au quotidien auprès des enfants et des familles depuis l’ouverture du Pôle petite enfance en 2014 et jusqu’à aujourd’hui :
Les formations et stages à destination du personnel, des parents et des assistantes maternelles (diplômes d’éducateur de jeunes enfants, langue des signes, cours de diététique et de psychomotricité, etc.),
Les partenariats extérieurs riches et nombreux avec la maison de retraite (rencontres avec les ainés, participation à la semaine bleue), avec l’institut médico-éducatif (IME de la Côtière) et la bibliothèque de Montluel,
La mise en place des passerelles avec l’école maternelle pour accompagner progressivement à la scolarisation en douceur des petits,
Le développement durable avec la mise en place des couches lavables, l’organisation de la semaine du goût, la création d’un jardin,
Le partenariat avec la commune (comité d’attribution des places, comités techniques et conseils d’administration),
L’information des parents (la gazette du PPE, le site internet, les rencontres avec les parents).
Il faut en outre rappeler les nombreux investissements réalisés par Leo Lagrange, aujourd’hui biens de retour appartenant à la commune :
La refonte entière des extérieurs (plantation d’arbres, création de jardins, installation d’un parcours de motricité, mise en place de tobogans, achat d’un petit chalet afin de stocker le matériel, etc.),
La refonte du patio intérieur avec l’ajout d’une nouvelle aire d’activité à l’abri du soleil,
La pose de stores dans tout le bâtiment.
Nous remercions chaleureusement toute l’équipe Léo Lagrange pour tout le travail accompli !
Voici l’intervention des élu.e.s. Bien vivre à Montluel au conseil municipal du 10 juin.
Monsieur le Maire,
Nous prenons acte qu’après
prolongation d’un an avant les élections municipales, la délégation de service
public du Pôle Petite enfance arrive à échéance.
Le choix de la mairie est significativement lié au seul critère financier d’une moindre participation de la commune, mise à part le comparatif entre un fruit de saison proposé par un candidat et un fruit frais par l’autre….
Ce qui permet à People & Baby de proposer une
participation pour la commune moindre, mais faible au regard du budget global,
est uniquement lié à la vente des places de crèches à des entreprises pour
210 000€ sur la durée de la concession.
Pour le reste, tous les autres chiffres sont plus
mauvais : d’une part, les charges d’exploitation de People & Baby
ainsi que les frais de gestion sont plus élevés que le délégataire actuel,
d’autre part, son engagement d’investissement est plus faible de 15 000€, alors
qu’il s’agit de biens de retour pour la municipalité. Malgré l’apparence de
recettes de 210 000€ issues de la vente de places aux entreprises, il reste au
final une économie pour la commune de seulement 93 000€ sur un budget global de
2 M€ sur 6 ans par rapport à l’autre candidat, soit 15 500€ par an.
Mais il y a plus inquiétant, en
raison de l’importance de la structure que vous retenez qui annonce sur le site
infogreffe, 274 établissements. Or il aurait été pertinent que la solidité de
l’entreprise soit démontrée. Or, toujours sur le même site Internet, les
comptes annuels de 2018, de 2019, de 2020 n’ont pas été déposés.
Il serait donc intéressant que vous puissiez expliquer comment vous avez accepté une entreprise qui n’est pas en règle avec ses obligations comptables. Et pour le moins, que chaque élu puisse par lui-même, vérifier la stabilité économique et financière d’une entreprise privée avec qui la commune va s’engager pour six ans.
Il est surprenant que la commission de délégation des services publics n’ait posé aucune question à propos d’une évolution significative : la privation des places de crèche pour les entreprises !
Albane Colin – conseillère municipale
Vous « supposez » dans
votre courrier aux parents, que la reprise du personnel serait l’assurance du
maintien du taux d’encadrement. Nous nous étonnons d’ailleurs, que lors de la
négociation, vous n’ayez pas posé précisément la question du maintien de ce
taux.
Les charges salariales sont quasi
identiques (soit 71k€ de différence sur 6 ans, ce qui ne correspond même pas à
une ½ ETP supplémentaire !) : il n’y aura donc pas plus de personnel pour
encadrer l’effectif accueilli.
Si le personnel reste inchangé il y a deux
situations possibles :
Soit les « places entreprises » conduisent à réduire le nombre de places actuellement proposées aux familles Montluistes,
Soit le nombre d’enfants sera plus élevé avec des conséquences délétères sur le taux d’encadrement, donc sur la qualité de l’accueil.
Dans les deux cas, contrairement
à ce que vous affirmez face aux médias et aux parents inquiets, les familles
pâtiront de la situation.
Dans les documents que vous
présentez, aucune information n’est disponible concernant l’ouverture aux
entreprises. Cette modification substantielle du fonctionnement du pôle multi
accueil soulève pourtant des questions essentielles.
Aucun élu de l’opposition ne
siège à la commission de délégation de services publics, et c’est vous seul qui
avez mené la négociation avec les finalistes, une négociation qui ne permet
jamais de vérifier que l’arrêt des négociations s’opère à égalité entre les candidats.
Nous aurions pu poser quelques
questions pertinentes.
Pourquoi vendre des places à des entreprises ? Était-ce demandé dans le cahier des charges ? Pourquoi alors le sujet n’est-il pas abordé dans l’analyse faite par la commission de DSP ?
Quelle part des places sera réservée aux entreprises ? A quel tarif ? Quelle étude de marché a été effectuée par le prestataire ? Quelles entreprises sont susceptibles d’en bénéficier ?
Comment évolueront les règles d’attribution des places de la crèche dans la mesure où la commission d’attribution fonctionne sous l’égide de la municipalité ?
Le prestataire actuel est le seul
à respecter les règles en vigueur de la commission d’attribution qui ne prévoit
pas d’ouverture aux entreprises. Leo Lagrange propose par ailleurs des
investissements supplémentaires (+17k€) dont les biens de retour reviendront à
la commune.
L’association Leo Lagrange s’engage à pratiquer un taux d’encadrement de 1 adulte pour 6 enfants, y compris en cas d’évolution à la hausse de la réglementation, qui tend à passer à un encadrant pour 8 enfants.
Vous n’ignorez pas la forte mobilisation des familles (une pétition a ainsi rassemblé près de 250 signatures), inquiètes du risque de transformation du fonctionnement du pôle, alors que l’accueil actuel fait l’unanimité depuis l’ouverture de la crèche en 2014.
La qualité de cet accueil est
basée sur une équipe solidaire et professionnelle au service des enfants et des
familles. La reprise du personnel ne garantit pas que le personnel ne préfèrera
pas rejoindre d’autres entités de l’association Leo Lagrange, dont les valeurs
associatives et la réputation sont reconnues par les professionnels et les
familles.
Par ailleurs, le prestataire
People & Baby fait partie d’un réseau de crèches financé par un emprunt à
un fonds d’investissement IndigoCapital, qui met en avant dans ses
communications institutionnelles son objectif d’amélioration de son taux de
rentabilité.
Si même l’accueil des plus petits est bradé pour alimenter des fonds d’investissement, où allons-nous ?
Notre inquiétude grandit lorsque
nous voyons, que le prestataire que vous nous proposez de retenir est
caractérisé par un turnover important de son personnel, des personnels non
remplacés ; ce fonctionnement délétère a d’ailleurs été démontré dans un reportage
d’Envoyé spécial à la télévision.
Le but de réduire la contribution
de la commune semble être le critère premier pour vous, alors qu’il reste des
zones d’ombre importantes sur le fonctionnement à venir de la structure, qui
évoluera manifestement notablement.
Est-ce que cette « économie » doit se faire au détriment d’un accueil de qualité des tout petits, au sein de la crèche comme du Relais d’Assistantes Maternelles, préjudiciable pour les familles Montluistes ?
Les élu.e.s Bien vivre à Montluel
Nous votons CONTRE et vous invitons à revoir les conclusions de votre commission à la lumière de ces remarques.
Depuis 2016, le code de la route permet la mise en place de trois zones de circulation apaisée : aire piétonne, zone de rencontre, zone 30.
En
zone 30 comme au centre-ville de Montluel,
la mise en place du double sens cyclable pour les rues à sens unique
permettrait un meilleur accès à la ville pour les cyclistes. Cette mesure
modère la vitesse des véhicules motorisés et développe le réseau cyclable. Le
double-sens cyclable est le régime normal de fonctionnement.
Il serait bienvenu que Montluel, à défaut de développer les pistes cyclables, prenne en compte le cycliste : organisation de son stationnement, mise en double-sens cyclable de certaines rues à sens unique pour les véhicules motorisés et matérialisation de trajectoire.
Gazette Bien vivre à Montluel – mai 2021
Les aménagements à réaliser en zone 30 pour la mise en œuvre d’un double-sens cyclable peuvent consister en la mise en place d’un panonceau “sauf vélos” sous les panneaux sens interdit, et en un marquage au sol.
Une proposition concrète d’aménagement du nouveau parking avenue de la Gare à Montluel pour végétaliser la ville et faire du bien à notre santé !
Nos propositions d’aménagement du parking
planter des arbres en quantité avec le soutien d’experts issus d’associations locales de protection de la biodiversité
planter des arbres en quantité avec le soutien d’experts issus d’associations locales de protection de la biodiversité
végétaliser les façades murales
prévoir une couverture végétale maximale au sol
optimiser l’utilisation de revêtements poreux
prévoir des stationnements vélos et deux-roues
adapter l’espace aux personnes à mobilité réduite
utiliser des enrobés clair
Comment cela marche ? Qu’est-ce qu’un îlot de chaleur ?
Les périodes de fortes chaleurs de plus en plus précoces, sont difficilement soutenables en raison du phénomène d’îlots de chaleur. Causé par l’artificialisation des villes (goudrons, béton…) et le manque d’espaces verts, l’îlot de chaleur urbain est un phénomène qui augmente les températures au sein d’une ville et qui pose des problèmes pour la biodiversité et la santé en période de canicule. Les périodes et les intensités de chaleur fragilisent en particulier les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées.
Augmenter la couverture végétale au sol et le nombre d’arbres permet de rafraîchir efficacement les rues et les bâtiments.
Plus
la densité de végétation est importante et plus les effets de fraîcheur sont
ressentis. Imaginez-vous en forêt lors des canicules, il y règne une fraîcheur
apaisante. De nombreuses études scientifiques ont montré que dans les espaces
urbains, la température extérieure sous les arbres était jusqu’à 3 degrés
inférieure à celle d’un espace non arboré.
Il est nécessaire que dans les schémas d’aménagement urbains collectifs, la végétalisation soit prépondérante. De nombreuses villes ont systématisé l’intégration des arbres dans les rénovations de voiries, créations de parking, de places, de squares.
» A Montluel, les nombreux parkings existants ne sont pas assez végétalisés à l’instar du nouveau parking à côté de la Poste qui est un espace minéral béant. Et que dire des arrêts de bus sans même un abri ? «
Gazette Bien vivre à Montluel – mai 2021
Bien vivre à Montluel souhaite participer à la proposition d’un aménagement favorisant les îlots de fraîcheur, valorisant la structure paysagère du centre-ville, et ré-invitant la biodiversité et les pollinisateurs.
Il faudrait augmenter les trames vertes afin de recréer le sentiment de fraîcheur de la forêt. L’école maternelle de Saint-Exupéry est un océan de bitume, très néfaste pour les enfants en bas âge, tout comme la place Carnot ou le Faubourg de Lyon.
Les arbres sont indispensables à notre santé et doivent être présents pour contrebalancer l’augmentation des surfaces bitumées !
A suivre : l’équipe municipale de Montluel saura-t-elle se saisir correctement de l’appel à projet de l’Agence de l’eau “rebond eau et biodiversité” pour végétaliser la cour de l’école Daudet et corriger le tir pour la cour de l’école Saint-Exupéry ?
Le numéro 2 de la Gazette est arrivé dans votre boîte aux lettres ou ne devrait plus tarder … Afin de faire connaître la Gazette de Bien vivre à Montluel au-delà de notre ville, la Gazette est à présent accessible en ligne sur notre site internet.
Rendre compte de la participation des élu.e.s Bien vivre à Montluel aux conseils et commissions municipales et de leur vigilance sur l’action de la majorité actuelle,
Faire part de nos réflexions sur des questions d’intérêt local et général,
Repérer et relayer des actions des habitant.e.s,
Être en contact avec les Montluistes malgré la pandémie.
Comment fonctionne-elle ?
Il s’agit d’une démarche bénévole et ouverte dans le cadre des valeurs partagées par le Collectif (écologie, solidarité et démocratie locale).
La Gazette est distribuée bénévolement dans toutes les boîtes aux lettres.
Le comité de rédaction rédige et met en forme la parution de façon concertée avec le comité de pilotage de l’association.
L’objectif est d’atteindre les 3 à 4 parutions par an pendant le mandat, variable selon l’actualité et les moyens financiers.
Le choix symbolique du
1er mai pour le lancement de notre second numéro n’est pas un hasard, il rend
hommage aux premier.ère.s de corvée et l’ensemble du monde du travail.
Deux
sujets mis en lumière dans la 2ème édition
Nos contre-propositions en matière
sociale dans le cadre du débat d’orientations budgétaires avec un diagnostic
des fragilités sociales sur le territoire, l’augmentation de la subvention au
CCAS, la mise en chantier d’une réflexion sur la création d’une épicerie
solidaire.
Les actions pour végétaliser la
ville avec une proposition concrète d’aménagement du parking situé à côté de la
Poste. Il s’agit d’augmenter la couverture végétale au sol et le nombre
d’arbres pour rafraîchir efficacement la ville, ses parkings, ses écoles, etc.,
en aménageant également des espaces pour les vélos et les personnes à mobilité
réduite.
Pour fêter le lancement du nouveau numéro de la Gazette, le collectif a organisé l’action “un arbre recherche une place, un parking, une école » pour inviter à la végétalisation de la ville … avant de rejoindre le collectif Sandia pour chanter en l’honneur des droits des travailleuses et des travailleurs.
N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et de vos questions en nous écrivant par mail à : bienvivreamontluel@gmail.com. Si vous avez des idées d’articles pour le prochain numéro, si vous souhaitez partager votre expérience et nous parler de vos projets en cours ou à venir sur Montluel et ses environs, nous sommes à votre écoute.
Pour soutenir la Gazette ou les projets de Bien vivre à Montluel, pensez au financement participatif (un don régulier ou ponctuel) via le lien suivant :