Nos vœux aux Montluistes pour l’année 2022 !

L’année 2021 a été éprouvante et nous a montré que la solidarité et le vivre ensemble ne sont pas de vains mots. Élu.e.s dans un esprit de co-construction du présent et du futur de notre ville, nous avons choisi la voie de l’engagement et de l’action. Au conseil municipal, nous voulons être une équipe constructive, vigilante face à un maire qui méprise tous ceux qui, associatifs, citoyens ou élus, ne pensent pas comme lui et une équipe majoritaire qui le laisse agir ainsi.

Nous savons poser haut et fort les questions polémiques. Pourquoi attribuer la gestion du Pôle petite enfance à une société privée plutôt qu’à une association reconnue dans son engagement dans l’éducation populaire ? Pourquoi les enfants du Football Club de Montluel ne peuvent pas s’entrainer correctement en bénéficiant des infrastructures municipales, le maire ayant préféré saccager son terrain municipal plutôt que de le mettre à la disposition de ce club ? Pourquoi refuser systématiquement tout débat sur le besoin de préserver et d’aménager les rares espaces verts de Montluel afin de profiter en été de ses ilots de fraicheur ; ou sur le besoin de favoriser la pratique du vélo en centre-ville par des mesures simples et non contraignantes ; ou des réunions d’information avec les habitants, ou de travail avec les élus, sur les grands projets d’urbanisme comme ceux prévus dans les quartiers de la gare  ou de Bellevue ?

Afin de favoriser le développement et de préparer les emplois de demain, des réponses globales doivent être apportées en termes d’habitat, de transports, d’animation et d’environnement. En cette période de rentrée, nous nous engageons à travailler de façon constructive afin que Montluel retrouve son dynamisme et ses valeurs de solidarité. Ce sont donc trois élu.e.s motivé.es et plein de projets, appuyé.e.s sur un collectif de Montluistes tout aussi motivé.e.s pour renouveler Montluel qui vous souhaitent une bonne année 2022.

Synthèse du conseil municipal du 15 décembre 2021 (partie 2)

Retour sur les questions écrites, vous savez il faut que les élu.e.s d’opposition envoient leurs questions 48h à l’avance pour que l’équipe municipale puisse préparer ses réponses, alors même que la convocation au conseil est envoyée aux élue.s de l’opposition 5 jours avant !

Question sur l’accès aux documents publics relatifs au programme immobilier avenue de la Gare établi sur des parcelles communales

A l’heure où nous vous écrivons, nous n’avons pas eu de réponse à notre courrier recommandé en date du 1ier décembre dernier. Nous nous voyons obligés à exposer celui-ci en conseil municipal, lequel a également été envoyé à Madame la Préfète de l’Ain.

Monsieur le Maire,

Lors du conseil municipal en date du 24 novembre dernier, la vente de plusieurs parcelles communales a été validée au profit de la société « Montluel Gare » en vue de la réalisation de 43 logements, d’un commerce et d’un bâtiment destiné à recevoir le centre social et un local périscolaire.

A cette occasion, nous vous avons interpellé concernant votre choix d’une vente de gré à gré avec la société appartenant au groupe Capelli, pour un montant de 1 420 000 euros TTC hors frais, droits et honoraires. Vous nous avez répondu avoir choisi la société bénéficiaire à la suite d’un appel d’offre et avoir procédé à la sélection du meilleur candidat.

Or une telle procédure se doit de garantir le respect des principes fondamentaux de liberté d’accès à la commande publique, d’égalité de traitement des candidats et de transparence des procédures. Néanmoins, dans la mesure où nous n’avons été informés d’aucune réunion de la commission municipale dédiée à l’urbanisme relative à ce projet, d’aucune réunion d’information à destination des riverains, des usagers du centre social, ou encore des futurs bénéficiaires du local périscolaire (tels que les associations de parents d’élève ou l’école Saint-Exupéry), nous vous prions de bien vouloir nous communiquer sous huitaine les éléments suivants :

  • L’appel d’offre relatif à la vente des parcelles communales nécessaires au projet urbanistique de l’avenue de la Gare intégrant un bâtiment public,
  • Le document de synthèse établi par la commission d’appels d’offre sur l’analyse de offres reçues et la sélection du « meilleur candidat »,
  • Et le cas échéant, la réponse du candidat retenu,
  • La note de synthèse jointe aux documents préparatoires au conseil municipal fait état d’un avis rendu par le service des Domaines sur l’évaluation de la valeur des parcelles cédées,
  • Une copie du contrat relatif aux modalités d’acquisition du lot destiné à accueillir le futur centre social et futur local périscolaire, dont la transaction prend la forme d’une vente en l’état futur d’achèvement.

Monsieur le Maire, plutôt que de répondre aux questions légitimes de notre groupe, ou de reconnaître qu’il n’y a effectivement pas eu d’appel d’offre, a tenté de ridiculiser l’élu d’opposition. Mal lui en a pris, et bien non ! vous ne répondez pas aux questions posées. Et oui ! vous avez agi en totale opacité.

Courrier Bien vivre à Montluel au Maire en date du 2 décembre et resté sans réponse alors que tout.e citoyen.ne peut accéder à ces documents publics. N’est-ce pas également possible pour des élu.e.s du conseil municipal ?

Question sur la participation aux travaux de mutualisation de la 3CM : Pouvez-vous nous faire part des raisons qui font que Montluel ne participe pas aux différents programmes de mutualisation de la 3CM ?

Monsieur le Maire a répondu que la 3CM avait fait des propositions pour mutualiser les commandes, les assurances, la vidéoprotection ou la mise en place du RGPD. Mais Montluel a eu raison avant les autres avec son centre de visionnage en propre et en s’appuyant sur ces équipes internes.

Cette réponse est bien caricaturale d’un Montluel meilleur que tout les autres et elle montre bien l’état d’esprit de Monsieur le Maire : laisser à la 3CM les anciennes responsabilités qu’il n’a pas su ou voulu assumer (la gestion déplorable du réseau d’eau potable, vétuste et plein de fuites qui coûtent de plus en plus cher aux Montluistes, la politique de la ville à l’abandon alors que la ville pourrait bénéficier de nombreux fonds publics, etc.) et fanfaronner lorsque les services publics de l’Etat (maison France services, pôle emploi) s’installent à Montluel, alors que la municipalité n’y a pas d’action directe…

Question sur la salle polyvalente suite à l’incendie de dimanche dernier

La salle polyvalente accueille les activités de nombreuses associations et permet l’accueil restauration de nombreux enfants. L’incendie qui s’est déclaré ce dimanche matin dans la cuisine de la salle polyvalente a conduit à l’évacuation du marché de Noël organisé par l’association Celtic Country Rock.

Or la problématique de mise aux normes de la cuisine n’est pas nouvelle. C’est pourquoi nous aimerions que vous nous précisiez, Monsieur le Maire, quel est le diagnostic réalisé à la suite de l’incendie et les actions qui doivent être entreprises pour mettre en sécurité cet équipement important pour le bon fonctionnement de notre commune ? Les associations qui utilisent la salle polyvalente ont également besoin de la plus grande transparence concernant l’organisation de leurs manifestations dans ce lieu ces prochaines semaines. 

Selon Monsieur le maire, la salle polyvalente était parfaitement aux normes. La commune travaille à accompagner les manifestations qui étaient prévues prochainement et va trouver une solution pour le déjeuner des enfants à la rentrée prochaine.

Un 8 décembre alternatif

Nous étions très heureux de vous trouver nombreux pour un moment festif à l’occasion de la fête des Lumières à Montluel. Au programme :

  • distribution de vin chaud et de jus de pomme chaud au tiers lieu citoyen, 13 rue Notre-Dame-des-Marais, qui accueillait une fois de plus Bien vivre à Montluel,
  • de nombreux Montluistes, de tous bords, sont venus découvrir ce lieu qui se veut un endroit pour se rencontrer, échanger, apprendre, se comprendre, ….
  • puis le groupe vocal informel et décontracté, Sandia, a partagé de nombreux chants engagés avec les membres de notre association, des Montluistes et des visiteurs de passage, accompagné d’un air de trompette,
  • et enfin un spectacle de jonglage par Marion qui a illuminé la soirée.

Merci à toutes et tous pour votre participation aux répétitions, à la logistique, la préparation des boissons chaudes, l’accueil à la permanence, le moment de partage.

A bientôt pour d’autres moments d’échanges, de joie et bonne humeur 😊 !

Lumières, vin et jus de pommes chauds, gâteaux et cookies offerts, à la découverte de la permanence BVM.

Conseil municipal du 24 novembre 2021 (partie 2)

Voici les « questions écrites » envoyées à l’avance que nos élu.e.s ont pu lire lors du conseil municipal.

Question sur le Football Club de Montluel – Jean-Claude Péron

La situation a commencé à se débloquer avec le FC Montluel qui a dorénavant accès au stade municipal. Cependant nous sommes consterné.e.s d’apprendre que de nombreux dysfonctionnements subsistent :

  • l’absence d’éclairage du stade, alors que la convention précédemment signée entre la mairie et le FC Luenaz prévoyait une prise en charge par la commune et des frais symboliques pour le club de 10 euro par an ;
  • l’absence d’accès à la buvette car le local servirait dorénavant à stocker du matériel du centre social ;
  • l’absence d’accès à l’eau (indispensable pour l’hygiène des joueurs).

Ainsi, malgré les trois décisions du tribunal administratif en votre défaveur, ainsi que les rappels à l’ordre du juge et de Madame la Préfète, vous persistez dans votre obstination, conduisant notre commune à supporter des frais juridiques et des pénalités, qui risquent encore de s’aggraver.

Quand allez-vous appliquer les mêmes conditions transparentes et équitables pour l’accès à cette infrastructure sportive ?

Et, dans la même logique, puisque la buvette et le local matériel sont occupés, pourquoi ne pas proposer au FCM deux algécos, un pour la buvette et un pour le matériel en attendant que les deux locaux soient vidés ?

Question sur le faubourg de Lyon et le problème de l’entrée de ville – Amara Boudib

J’ai rencontré une nouvelle habitante qui a entendu de votre part lors d’une rencontre informelle qu’un projet d’aménagement de l’entrée de ville était imminent. Une ligne budgétaire de 85 000 € du budget primitif 2021 devait apparemment être utilisée à ce titre.

En tant qu’élu, je suis signataire d’une lettre vous étant envoyée le 4 octobre vous alertant du mécontentement des habitants, des problèmes de parking et de sortie des résidences, de la saturation routière et du caractère accidentogène de l’entrée de ville.

Cette situation que vous laissez perdurer depuis la construction des nouveaux logements rue du Faubourg de Lyon engage votre responsabilité de premier élu. Cette lettre est restée sans réponse, je vous remercierai donc, Monsieur le Maire, de nous définir ce projet (quand et quel sera-t-il ?) et ses conséquences sur :

  • Le nombre de places de parking disponibles
  • Le flux de trafic dans la zone
  • ainsi que la sécurité routière pour les vélos, les piétons, les automobilistes…

Voici le courrier que nos élu.e.s ont écrit au maire et resté sans réponse à ce jour.

Courrier des élu.e.s BVM au Maire en date du 4 octobre 2021 – sans réponse à la date de la publication

Question sur les modalités de réservation d’une salle communale pour les associations Montluistes – Nathalie Mondy

Je reviens vers vous suite au problème de disponibilité et de réservation d’une salle de réunion pour les différentes associations de Montluel. Sur le site de la mairie, est mentionnée la possibilité de faire une demande de réservation de la salle polyvalente par les associations. Est-ce la seule salle disponible pour les très nombreuses associations de la ville qui ont besoin de se réunir (AG par exemple ?).

Pourquoi n’existe-t-il pas un planning consultable par a minima les présidents des associations pour pouvoir gérer et planifier correctement le fonctionnement de ces structures ?

De plus les délais de réponses de votre part sont inadéquats avec le fonctionnement d’une association composées de bénévoles voulant donner du temps pour Montluel.

Exemple récent : suite à une demande de salle le 20/10/21 par une association pour une réunion la 1ière quinzaine de novembre pour 20 personnes et relance le 2/11, le Maire a écrit le 5/11/21 (soit 16 jours après) pour proposer une salle le 24/11, le 2/12 ou le 8/12… soit après la période souhaitée !

En résumé on a besoin de connaître les salles disponibles selon la taille, les délais pour solliciter une salle, le délai de réponse par la mairie, le point d’entrée et modalité précise (pas utile que le Maire gère directement l’occupation des salles, non ?)

Dernier conseil municipal du 29 septembre (partie 1)

Prise de parole et questions « écrites » posées par nos élu.e.s Bien vivre à Montluel

Lorsque j’ai reçu la convocation à ce conseil, au dernier moment comme d’habitude, mon œil a tout particulièrement été attiré par le logo de gauche au bas du message.

La pauvre Marianne, d’or paraît-il, a été une fois de plus bien mise à rude épreuve.

Convocation, comme je le soulignais, arrivée au dernier moment, (le mépris à l’égard des minoritaires perdure) qui s’ajoute aux péripéties que notre ville subit depuis déjà pas mal de temps. Péripéties qui ont connu, dans la période récente, une montée en puissance dans le déni de démocratie et dans l’absence de la plus élémentaire courtoisie que le premier magistrat de la commune se devrait de témoigner à chacune et chacun de ses administré.e.s :

  • Forum des associations annulé par un communiqué laconique, sans concertation des principaux et principales intéressé.e.s, alors que des forums ont eu lieu dans bon nombre d’endroits ; et sans problème notable ;
  • Calicot de l’Association des Donneurs de Sang, enlevé et remplacé avec autant de délicatesse que l’annonce de l’annulation du forum (alors que le don du sang avait lieu quelques jours avant la foire…) ;
  • Pas de réponse à notre interpellation sur l’amiante découverte sur le parking de la rue de la gare ;
  • Annonce laconique de la fermeture du théâtre des Augustins pour travaux l’année prochaine sans aucune consultation ;
  • Rencontre à la mairie annulé au dernier moment pour accéder aux permis de construire des projets immobiliers rue de la Gare, parc Bellevue, et Vieux Moulin, demande sollicitée par l’une de nos élues  ;
  • Absence de salles pour que les associations puissent se réunir ;
  • Opposition faite aux associations de communiquer leurs actions sur les panneaux lumineux ;
  • Et, morceau d’anthologie, le feuilleton à rebondissement FCM, que par bonté d’âme, je ne développerai pas pour éviter de vous faire honte, M. Daubié.

Cette atmosphère délétère est lassante, et donne une image désastreuse de notre commune. L’insolite saccage du terrain de foot (je reprends le titre paru dans le Dauphiné Libéré) n’a pas échappé à un certain nombre de Montluistes et cela va laisser des traces durables dans la population.

Cet acte, qui s’apparente à de l’enfantillage, a outré des habitant.e.s que nous avons rencontrés.e.s en distribuant notre gazette.

Quand allez-vous, M. le Maire, cesser ce qui ressemble fort à des caprices d’enfant gâté et devenir adulte et responsable ?

Quand allez-vous vous décider à donner une image positive de notre ville ?

Jean-Claude PÉRON, Élu BVM

Voici également les questions « écrites » posées par nos élu.e.s lors du conseil municipal du 29 septembre 2021

Les élue.s Bien vivre à Montluel : Jean-Claude Péron, Nathalie Mondy et Amara Boudib

Sur le Pôle Petite Enfance

Lors du conseil municipal du 10 juin 2021, la majorité municipale a voté en faveur de l’attribution de la délégation de service public de gestion du Pôle Petite Enfance à la société privée P&B argumentant que le service resterait de qualité malgré nos alertes, nos contre-arguments et la mobilisation de nombreux parents concernés.

Il nous a par exemple été expliqué que la candidature de P&B était une bonne candidature et qu’il n’y avait pas lieu de s’y opposer.

Quelle est notre surprise, donc, d’apprendre, que la bonne candidature, si discutée, si polémique cause déjà des tracas aux usagers de la commune :

  • Selon nos sources, le personnel du PPE ne possède toujours pas des moyens informatiques adéquats pour gérer l’établissement et communiquer avec les parents.
  • Le relais d’assistantes maternelles, l’un des éléments importants de la DSP est fermé jusqu’à nouvel ordre faute de recrutement à un salaire suffisant et ne bénéficie donc pas aux nombreuses assistantes maternelles du territoire.

Monsieur le Maire, pouvez-vous nous dire quelle sera votre démarche pour rétablir la qualité de ce service public ?

Sur l’accès à des salles communales pour les associations

La crise sanitaire associée à la non disponibilité des salles du centre social a mis en lumière le manque criant de salles disponibles pour les associations alors que Montluel en compte beaucoup. Pour fonctionner ces associations doivent pouvoir se réunir selon un calendrier défini à l’avance. Envisagez-vous de mettre à disposition de façon transparente et prévisible une ou plusieurs salles pour le bon fonctionnement de nos associations ? Si oui, où, quand et comment ?

Sur l’accès au stade municipal dans de bonnes conditions pour le Football Club de Montluel

Depuis plus d’un an, la situation ne se débloque pas avec le Football Club de Montluel. La médiation que nous vous suggérons depuis le début pour trouver une solution équitable n’est toujours pas à l’ordre du jour.

Les propositions de la mairie au FCM se succèdent, mais il manque toujours un élément, ou plusieurs, qui ne permet pas d’aboutir :

  • Pourquoi le FCM n’a-t-il pas la même convention que Luenaz et qu’est-ce qui les différencie ?
  • Pourquoi le FCM ne dispose-t-il pas de l’éclairage, de la buvette, du local pour entreposer son matériel nécessaire à ses séances pour toutes les catégories, et au bon fonctionnement du club ?

Pour rappel à plusieurs reprises le tribunal administratif de Lyon a décidé que la mairie de Montluel devait mettre à disposition le stade municipal de manière immédiate sans attendre l’appel fait de la décision de décembre 2020 par la commune. La décision du tribunal sur le fond devrait intervenir avant la fin de l’année. A SUIVRE …

Le Football Club de Montluel obtient gain de cause ! Carton rouge pour la mairie.

Rappel des faits

Le Football Club de Montluel réclame depuis deux ans l’accès au stade de foot et aux vestiaires. Les élu.e.s BVM avaient contesté à plusieurs reprises la décision du maire d’attribuer les infrastructures communales de façon exclusive à un seul club par le biais d’un appel d’offres plutôt que le partage entre les deux clubs Montluistes. 

Dans notre précédente Gazette, nous vous faisions part de l’annulation de la convention signée entre la commune et le Football Club Côtière Luenaz par le Tribunal administratif de Lyon le 17 décembre 2020. A la suite du recours en appel par la commune, Madame la Préfète avait dû rappeler au maire en juin dernier que la décision du tribunal devait être exécutée immédiatement malgré ce recours. 

Le maire de Montluel décidait alors d’interdire l’accès au stade de football et aux vestiaires à tous les sportifs via deux arrêtés du 15 juillet, au prétexte de travaux de réfection de la pelouse suite aux intempéries et au motif du Covid-19 respectivement. 

Détournement de pouvoir : le désaveu du maire

Le nouveau jugement du 19 août du Tribunal administratif de Lyon, saisi en référé par le FCM, est un véritable pied de nez à l’attitude inqualifiable choisie par le maire (avocat de profession) depuis le début de cette affaire, la juge des référés évoquant « l’inexactitude matérielle des faits [un soit-disant gazon impraticable] et du détournement de pouvoir [le fait d’adopter des arrêtés pour éviter d’appliquer la première décision du tribunal]

Il est ainsi ordonné à la fois la suspension de l’exécution de la décision par laquelle le maire de Montluel a rejeté la demande du 12 mai 2021, par laquelle le FCM sollicitait un accès au complexe sportif et la suspension de l’exécution des deux arrêtés municipaux. 

En outre, la juge enjoint à la commune de Montluel de mettre immédiatement à disposition du FCM le terrain en herbe et ce, à titre provisoire, dans l’attente de la décision définitive du tribunal, et de verser 1 500 euros au titre des frais occasionnés pour le FCM.

Le maire peut faire appel de la décision. Ce que bien entendu, nous dénoncerions !

Voici deux ans que ce triste feuilleton à rebondissements crée une atmosphère délétère sur la commune pour des raisons obscures, jamais véritablement exprimées. Que de temps perdu, d’énergie et d‘argent public gaspillés ! Quelle publicité pour notre ville !

Bien vivre à Montluel rappelle l’importance que les infrastructures communales restent des biens communs non exclusifs, dont l’accès ne peut être conditionné à un paiement, et dont l’utilisation par les uns ne doit pas se faire au détriment des autres.

Dernière péripétie

Manquant une nouvelle fois de clairvoyance, le maire persiste et fait procéder à des travaux de décaissement d’herbe devant les cages de football le 23 août … au prétexte de lutter contre les moustiques ! Il est utile de rappeler que le plan municipal de lutte contre les moustiques présenté en conseil municipal le 10 juin dernier prévoit plusieurs actions (épandage de biocides naturels, information des habitants, installation de nichoirs à hirondelles et abris pour chauves-souris, …) mais à aucun moment il n’est évoqué des travaux de décaissement…

Le maire ferait mieux d’appliquer les injonctions du tribunal et d’apporter la sérénité nécessaire dans notre ville sur ce sujet (comme sur d’autres) …

La TV et la presse en parlent !

https://c.leprogres.fr/politique/2021/08/24/montluel-le-maire-accuse-d-avoir-volontairement-rendu-le-terrain-de-foot-impraticable

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/emissions/jt-local-1920-de-rhone-alpes – à écouter en titre et à partir de 9’24

https://c.leprogres.fr/politique/2021/08/27/conflit-mairie-fc-montluel-le-club-demande-l-arret-immediat-des-travaux

https://c.leprogres.fr/social/2021/08/24/football-club-de-montluel-et-municipalite-le-terrain-de-la-discorde

https://www.ledauphine.com/societe/2021/08/24/dans-l-ain-une-commune-saccage-son-propre-terrain-de-foot

Montluel va devenir le nouveau Clochemerle…

STOP FORUM

C’est par ces deux mots arrivés en plein mois d’août que l’adjoint à la vie associative a annoncé aux représentants associatifs l’annulation du traditionnel forum des associations qui devait se tenir le 1er dimanche de la rentrée, le 5 sept. dernier. Sans explication.

Après information, la mairie de Montluel craignait de devoir organiser le contrôle du passe-sanitaire à l’entrée des bâtiments qui accueillent le public … 

Alors que les associations sont affectées par la crise sanitaire depuis deux ans, qu’elles ont vu leurs subventions municipales réduites l’an passé du fait de la remise en cause de leurs projets, qu’elles craignent une baisse du nombre d’adhérent.e.s pour la saison 2021/22, voilà que l’équipe municipale ne souhaite pas se compliquer la vie pour organiser cet évènement majeur pour la rentrée associative !

Ce forum permet aux Montluistes déjà installé.e.s ou nouveaux arrivant.e.s de se familiariser avec les nombreuses associations du territoire et de s’impliquer dans la vie locale.

N’aurait-il pas été possible de réfléchir avec les représentant.e.s des associations sur la meilleure manière d’organiser cette journée, afin notamment de disposer de personnel suffisant pour contrôler le passe sanitaire à l’entrée du public ? 

Comment l’équipe municipale envisage-t-elle son rôle pour accompagner la reprise de la vie associative et culturelle ?

Les nombreux bénévoles et professionnels impliqués dans les associations Montluistes doivent-ils se débrouiller seul.e.s ?

A Beynost, le forum des associations a eu lieu…. ce dimanche 5 septembre.

Ne faudra-t-il pas mettre en place les dispositions nécessaires pour organiser les évènements dans notre commune, notamment à l’occasion de la Foire de Montluel samedi 18 septembre ?

Bien vivre à Montluel souhaite une belle et heureuse rentrée à toutes les associations de Montluel. Allez à leur rencontre ce week-end, inscrivez-vous, participez, découvrez, impliquez-vous !

Nous vous retrouvons dimanche de 10h à 12h pour notre première permanence au 13 rue Notre-Dame-des-Marais. Rejoignez-nous !

A l’approche des vacances, des idées de lecture

PARTIR EN LIVRE, y compris à Montluel !
Partir en livre est une action nationale autour du livre jeunesse.
Cet été les livres sortent de la bibliothèque pour aller à la rencontre des enfants et des jeunes pour leur transmettre le plaisir de lire !
A Montluel, l’équipe de la bibliotèque vous donne RDV les jeudis 8 et 22 juillet de 16h à 19h au parc Jolion, au square de jeux situé rue du faubourg Montbreval.
Venez découvrir des stands de lecture, participer à des ateliers créatifs et autres surprises ! Entrée libre et gratuite.

+ d’infos sur https://www.partir-en-livre.fr

Le prochain rapport du GIEC sortira en février 2022 mais les experts scientifiques sur le climat ont dévoilé des premiers chiffres alarmants :

  • le réchauffement climatique est bien là : la température moyenne mondiale en 2020 a été supérieure d’environ 1,2 °C à sa valeur préindustrielle (1850-1900) et il y a une probabilité à 40 % que la température mondiale annuelle moyenne soit supérieure de 1,5 °C pendant au moins l’une des cinq prochaines années,
  • un réchauffement supérieur à 2 °C signifie la fonte des calottes glaciaires et le risque d’une hausse du niveau de la mer jusqu’à 3 mètres d’ici à 2100. En France, 864 communes seraient menacés par l’impact du réchauffement sur les océans,
  • le réchauffement climatique a déjà conduit à une baisse de 4 à 10 % de la production des principales cultures depuis dix ans. A ce rythme, près de 80 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim d’ici à 2050 avec un réchauffement global de +2 °C,
  • avec une hausse de +2°C, 130 millions de personnes pourraient tomber dans la pauvreté extrême d’ici à 2030 et 400 millions de personnes seront confrontées à des pénuries d’eau,
  • avec pour autre conséquence les migrations de plus de 140 millions de réfugiés climatiques dans les trente prochaines années dans le monde.

Et contrairement à ce que peuvent dire certains élus locaux, il s’agit bien d’un enjeu local que de veiller à la résilience alimentaire, à l’adaptation au changement climatique, à la solidarité et à l’entraide, à informer sur la qualité de l’eau et de l’alimentation... ici à Montluel, sur la Côtière, dès à présent.

N’hésitez pas à nous écrire pour toute question sur le cadre de vie à Montluel et sur le territoire de la 3CM. Bon été à toutes et tous.

Pourquoi la résilience alimentaire est un enjeu majeur des territoires ?

Échappée de la psychologie, la résilience est aujourd’hui un concept plus large qui définit, pour une personne comme pour un territoire, sa capacité à rebondir malgré les difficultés.

Les tensions vécues dans les commerces alimentaires lors du premier confinement ont prouvé l’importance des chaînes d’approvisionnement dans notre pays. Aujourd’hui à flux tendu, ces chaînes pourraient, pour des raisons d’indisponibilité des carburants ou des poids-lourds comme lors des grèves de 1968, s’interrompre à tout moment, laissant en panique une part importante de la population. Il est généralement admis que deux à trois jours seulement de réserves alimentaires sont présents dans les villes. 

Que faire si l’interruption venait à durer plus longtemps ? 
Cette question qui pourrait avoir un impact fort sur la tranquillité publique a été portée durant longtemps par un homme seul, Stéphane Linou. Ce “locavore” de la première heure (2008) – souvenez-vous en 2012 de l’émission TV “200 kilomètres à la ronde” qui fixait aux familles candidates l’objectif de se nourrir durant une semaine exclusivement dans un rayon proche de leur domicile – a enquêté (*) et montré la situation accablante tant pour les communes, que pour l’Etat. Depuis le gouvernement s’est emparé du concept de résilience pour nommer les opérations militaires liées à la crise sanitaire et porte dans son discours le développement des circuits courts. Quant aux collectivités territoriales qui le souhaitent, elles peuvent intégrer ce risque pour l’anticiper dans le Document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) ; celui-ci est trop souvent tourné vers les risques sismiques, climatiques ou industriels, alors que la résilience alimentaire et la préservation de la biodiversité sont aujourd’hui des risques majeurs sur l’ensemble des territoires.

Ce positionnement serait un acte politique fort car tendre notre territoire vers la résilience alimentaire oblige à sortir du système actuel pour transformer l’agriculture et l’adapter aux changements climatiques à venir en multipliant les micro-fermes et l’agroforesterie préservant les sols et la biodiversité, en plantant de nouveaux des haies protectrices du vent et de la chaleur. 

La transformation des circuits de distribution est également essentielle afin de réduire les transports et les coûts indirects. Rendre accessible à toutes et tous l’autoproduction en développant des jardins partagés et en remplaçant les cultures d’ornementation par des cultures vivrières sont autant d’idées à développer car tous les leviers liés aux achats des communes (cantines, espaces verts…) sont aujourd’hui à actionner.
(*) Stéphane Linou – “Résilience alimentaire et sécurité nationale”

Et d’un point de vue personnel ?
Diversifier son alimentation et ses sources d’approvisionnement est certainement le conseil majeur à appliquer à soi-même et aux siens. Cela veut dire arrêter d’acheter exclusivement dans la grande distribution pour répartir ses achats dans les petits commerces plus enclins à connaître leurs fournisseurs et producteurs. Privilégier les circuits courts en achetant directement auprès des producteurs ou via une AMAP Association pour le maintien de l’agriculture paysanne. Produire ses propres fruits et légumes, sur son terrain ou dans des jardins partagés, les transformer et les conserver. Produire et partager ses semences. Possédez une petite réserve de produits secs.

Un calculateur de la résilience alimentaire des communes françaises CRATER est disponible sur le web. Par exemple pour Montluel : https://crater.resiliencealimentaire.org/diagnostic.html?idTerritoire=C-01262

Diagnostic alimentaire établi par le calculateur CRATER

Et si on s’intéressait à la qualité de l’eau que nous buvons ? …. l’ACER nous explique tout.

Bien vivre à Montluel souhaite porter à la connaissance le communiqué de presse de l’ACER sur la qualité de l’eau potable.

L’Association Côtière Ecologie Revalorisation (ACER) informe depuis 1990 les populations sur les risques induits par les activités humaines sur l’environnement naturel et le cadre de vie et incite les collectivités à veiller aux réseaux de récupération et de recyclage des déchets et à lutter contre toutes les pollutions, sur les cantons de Meximieux, Montluel, Miribel, Lagnieu et Ambérieu-en-Bugey.

Les fortes pluies du 10 mai dernier ont entraîné le débordement du Cottet puis son infiltration dans le puits de captage de l’eau potable à Pizay. Cet équipement, en mauvais état depuis plusieurs années est prioritaire dans le programme d’actions de la 3CM visant « la reconquête de l’eau ».

Beaucoup d’informations ont circulé ces derniers mois dans la presse alertant sur les pollutions de l’eau de consommation. Qu’en est-il sur la Côtière en ce moment ?

L’Acer, attentive à la pollution de l’eau du robinet depuis 1995, s’inquiète des dernières analyses et souhaite apporter des informations nécessaires qui n’ont pas été données.

L’eau est très surveillée pour sa qualité bactériologique avec une analyse tous les mois partout en France. Si une contamination bactériologique est mise en évidence, l’eau est déclarée impropre à la consommation et des bouteilles d’eau sont distribuées jusqu’à la fin de la pollution aux habitants concernés, car sa consommation entraîne rapidement des problèmes gastro-intestinaux qui peuvent être plus ou moins graves.  

C’est ce qui est arrivé à Pizay, les élus de la 3CM ont informé rapidement la population de cette pollution et organisé la fourniture d’eau en bouteilles pour les usages de boisson, cuisine, lavage de dents jusqu’à ce que ces bactéries disparaissent et après nettoyage des installations de distribution.

Il y a aussi des analyses physico chimiques. L’eau peut aussi être polluée par des pollutions chimiques provenant de produits utilisés dans l’industrie ou dans l’agriculture. Là, les analyses sont beaucoup moins nombreuses et très incomplètes Cela dépend des demandes de l’ARS départementale. L’Ain a été classée dans la liste des départements « bonnet d’âne » par « Que choisir » pour le trop petit nombre de molécules recherchées dans l’eau de consommation (en 2020 : Ain analyse 48 molécules contre plus de 200 en Isère).

Pour mettre en évidence une pollution par une molécule il faut la chercher

Fin 2020, l’ARS régionale a revu sa liste de pesticides recherchée dans les analyses d’eau et a inclus une molécule l’ESA qui provient de l’herbicide le S metolachlore utilisée dans la culture du maïs et de certaines céréales depuis plus de 30 ans. Il s’agit d’une molécule très mobile et soluble dans l’eau actuellement déconseillée par le fabricant à proximité des puits de captage !

Elle a été mise en évidence immédiatement dans les eaux de nombreux villages et villes à des doses qui dépassent le seuil autorisé 0,1 microgramme par litre pour cette molécule.

C’est le cas sur le territoire de la 3CM et de la Plaine de l’Ain, des puits de Villieu qui alimentent également Meximieux, Bourg Saint Christophe, Pérouges et c’est aussi le cas du puits de la Pyre à Béligneux, ceux-ci dépassant de 1 à 5 fois la norme sur les analyses de ce début d’année et à Pizay qui dépasse de 10 à 20 fois la norme.

L’ARS a informé immédiatement les responsables de la distribution de ces dépassements, maires communauté de communes demandant « d’en informer la population sans délai », sans plus d’explication.

Certaines collectivités l’ont fait, d’autres non !

Avez-vous eu vous connaissance de cette première information, vous qui habitez ces communes ?

Mais l’ARS ajoute également dans sa lettre aux responsables de la distribution qu’aucune mesure sanitaire n’est à prendre puisque « la limite » intervient à des doses 5000 fois supérieures (limites données par le fabricant de ces produits !) Est-ce la limite de l’apparition de troubles graves ? Lesquelles ? de l’empoisonnement ? Pas d’explication…

Pourquoi l’ARS alerte de manière aussi ferme et en même temps laisse supposer par l’absence de mesure sanitaire et par la juxtaposition de ces chiffres, que ces pollutions n’ont pas d’importance ?

Définition scientifique simple : « Cet herbicide comme l’atrazine, comme le glyphosate, détruit de nombreuses espèces végétales et animales en agissant sur l’équilibre hormonal ». Des scientifiques ont mis en évidence que ces molécules perturbent aussi les systèmes endocriniens des humains et particulièrement aux périodes de maturation sexuelle fœtus, bébé enfants, adolescents, même à faible dose et que cela peut être transgénérationnel ; ces molécules sont susceptibles également de provoquer des cancers.

Que choisir et de nombreuses associations santé environnement demandent à l’ARS et aux pouvoirs publics une réglementation précise pour ces pesticides et leur reconnaissance en tant que perturbateurs endocriniens … la loi européenne interdit les perturbateurs endocriniens, mais le classement des molécules concernées n’avance guère au mépris de la santé des personnes… et rien n’est encore décidé à ce jour…

C’est scandaleux que les consommateurs ne soient pas avertis et informés de manière précise de ces risques ! Ça l’est encore plus quand la pollution est majeure et était certainement présente depuis plusieurs mois et qu’elle continue quand les moyens pour la réduire ou la supprimer ne peuvent pas être mis en place d’une manière rapide (par exemple grâce à un puits de substitution).

La solution de l’eau en bouteille ou l’approvisionnement dans la famille ou les amis non concernés sont des solutions à court terme mais certainement à prendre pour les populations à risque tant que cette pollution grave est présente car l’eau est notre principal « aliment ».

Le premier devoir est d’informer et d’informer correctement les usagers, de pas mettre tout ça sous le tapis pour ne pas faire de vagues… C’est une question de santé publique.

La préservation de la qualité de l’eau du robinet doit être, non seulement la priorité de tous les élus communaux, régionaux, nationaux, c’est aussi leur responsabilité. Il faut tout faire pour la retrouver. L’eau est très précieuse. C’est notre survie qui en dépend.

L’ARS demande également dans sa lettre d’engager les actions nécessaires pour la protection des aires d’alimentation des captages pour la reconquête de la qualité de l’eau. « On peut créer un périmètre de protection en interdisant les traitements chimiques sur toutes les cultures de la zone vulnérable » suggère Madeleine Chatard Leculier, Présidente de l’ACER. Il faut que ces zones vulnérables soient exemptes de traitement chimique car une molécule chimique remplacée par une autre, cela ne règle rien.

De nombreuses villes plus ou moins grandes telles Lons-le-Saunier depuis plus de 20 ans et Paris très récemment, se sont engagées dans cette voie avec des compensations pour les exploitants concernés par ces exigences de changement de pratiques agricoles. Il nous faut les suivre dans cette voie inéluctable et d’avenir.

Ensemble, restons vigilants dès qu’un pesticide est mis en évidence dans les analyses. C’est le signe suffisant d’une pollution à prendre en compte.

A lire l’article Le Progrès du 13 juin 2021 « Après l’épisode de Pizay, les défenseurs de la qualité de l’eau sont inquiets »  https://c.leprogres.fr/sante/2021/06/13/apres-l-episode-de-pizay-les-defenseurs-de-la-qualite-de-l-eau-sont-inquiets