Venez à la « Faites du Futur : passons à l’action ! » samedi 11 mars de 10h à 19h à la salle polyvalente de Montluel

De nombreux acteurs locaux agissent déjà au quotidien à Montluel et autour de nous pour proposer de nouvelles manières de consommer, se déplacer, se chauffer, travailler, plus respectueuses de la planète et de l’humain. Venez les rencontrer !

Participez à la “Faites du Futur : passons à l’action !” qui aura lieu le samedi 11 mars 2023 de 10h à 19h à la salle polyvalente de Montluel, afin de découvrir les solutions concrètes locales et les bénéfices de la transition écologique et sociale.

Les objectifs de cet évènement sont de :

  • Mettre en lumière les individus, associations, artisans, entreprises et collectivités qui “font” la transition écologique et sociale au quotidien,
  • Faire connaître les bonnes pratiques locales,
  • Échanger avec des experts et des personnes engagées pour imaginer le futur de notre ville et du territoire,
  • Participer à des animations et à des ateliers participatifs pour comprendre les enjeux : fresques du climat, réparathon, bourse d’échanges, etc.
  • Faire la fête en famille avec des ateliers dessin et jeux pour les enfants et les adolescents, une cantine participative, la buvette et une bande musicale,
  • … et pleins d’autres surprises !

Inscrivez-vous aux nombreux ateliers en appelant le 06 65 73 26 92 Entrée et participation gratuite pour toutes et tous !

Rejoignez l’équipe de bénévoles pour l’organisation de l’évènement en nous contactant au 06 48 37 10 43.

Découvrez le programme en téléchargeant la mini-gazette spéciale « Faîtes du Futur : passons à l’action !

La démarche ZAN : kézako ?

Nouveau venu dans la (longue) liste de nos sigles français, l’acronyme ZAN va marquer la décennie en cours et les deux décennies suivantes. Consacrée en 2018 par le Plan Biodiversité, puis en 2020 par la Convention citoyenne sur le climat, la démarche Zéro Artificialisation Nette (ZAN) consiste à réduire au maximum l’extension des villes en limitant les constructions sur des espaces naturels ou agricoles et en compensant l’urbanisation par une plus grande place accordée à la nature dans la ville.

Consacré également par la loi Climat et Résilience du 22 août 2021, le principe de « zéro artificialisation nette » vise à adapter les règles d’urbanisme existantes pour lutter plus efficacement contre l’étalement urbain.

L’objectif est ambitieux : il s’agit que les territoires, communes, départements, régions réduisent de 50 % le rythme d’artificialisation et de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2030 par rapport à la consommation mesurée entre 2011 et 2020. Il prévoit pour cela une double échéance : diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols à l’horizon 2031 par rapport aux dix années précédant la loi et parvenir à atteindre le ZAN d’ici à 2050, avec un objectif de réduction du rythme de l’artificialisation par tranches de 10 ans.

Mais sa mise en œuvre suscite de nombreuses inquiétudes de la part des collectivités qui redoutent une fragilisation juridique accrue des documents d’urbanisme et un risque d’augmentation des disparités territoriales. Les associations d’élus, relayées par le Sénat, réclament aussi des outils financiers adaptés.

Gouverner c’est anticiper !

C’est pourquoi la formation à la végétalisation des techniciens de la ville est primordiale pour se doter des compétences pour maintenir les sources de fraîcheur (arbres, bosquets) dans la perspective de la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN). Ces formations sont dispensées notamment par l’association Graine Auvergne-Rhône-Alpes qui forme à la débitumisation. Formons nos équipes et donnons-leur les clés pour affronter les enjeux du réchauffement !

Le Football Club de Montluel… accueilli à Dagneux !

Sans solution depuis 2 ans avec la Mairie de Montluel, le Football Club de Montluel (FCM) a demandé à la municipalité voisine un accueil qui est sans commune mesure avec celui de notre ville.

Il n’y a pas photo ! Enfin si malheureusement.

D’un côté à Montluel, une mairie ne joue pas le jeu !

  • Une moitié de terrain avec obligation de jouer à 8 pour les moins de 14 ans.
  • Un terrain tondu par les membres du FCM et sans éclairage.
  • Pas d’accès à la buvette et un seul vestiaire pour 3 équipes les jours de match.
  • Une caution (encaissée !) de 2000 € pour une moitié de terrain.

Et de l’autre à Dagneux, une mairie qui soutient les clubs sportifs dans de bonnes conditions.

  • Un terrain complet qui permet aux équipes seniors et U15 (14-15 ans) de s’entraîner correctement et de rencontrer les équipes adverses dans de bonnes conditions.
  • Tondu par les employés de la commune.
  • Avec accès entièrement gratuit à la buvette et à l’ensemble des vestiaires.

Combien de temps cette comédie va-t-elle encore durer ?

Des solutions et des initiatives locales existent : renforçons la végétation de notre commune !

Face à l’urgence climatique et pour survivre en centre-ville aux périodes de canicule, nous ne pouvons plus rester les bras croisés.

Il nous faut trouver des solutions écologiques pour rafraichir notre ville. Pour cela, il est notamment nécessaire d’enrichir la végétation.

  • Repérez chez vous et autour de vous tous les endroits où pourrait être planté un arbre (ou plusieurs)…
  • Envoyez-nous vos suggestions, nous les publierons sur notre site internet et ferons remonter à la mairie vos propositions.
  • Pour vous aider à végétaliser votre jardin et l’espace public, la Grainothèque organise une collecte et une distribution de petits arbres à planter.

L’idée est de végétaliser le plus possible notre environnement, pour le plaisir des yeux, pour la biodiversité et pour notre bien-être. De nombreuses villes françaises le font déjà. Pourquoi pas nous ? Outre les arbres, vous pouvez semer ou planter des fleurs, des légumes, des plantes aromatiques… Pensez également aux plantes grimpantes qui sont très efficaces pour éviter le stockage de la chaleur dans les murs.

La grainothèque, bien nommée « la Mutinerie Végétale » (contact : 06 21 38 63 29) met à votre disposition des graines de toutes sortes. N’hésitez pas, c’est gratuit !

Le risque de délestage c’est quoi ?

Lorsque la situation électrique est très tendue sur le réseau électrique, il peut être nécessaire d’effectuer des coupures temporaires appelées délestages pour conserver l’intégrité du système électrique. Ces coupures sont généralement de courte durée (2 heures maximum consécutives).

C’est à partir de mi-janvier qu’il y a aura un risque potentiel de coupure sur notre commune en raison d’un éventuel délestage électrique d’Enedis (distributeur). Ces coupures pourront nous concerner entre 0 et 6 jours maximum au total cet hiver. Ces coupures n’interviendront qu’en semaine uniquement, à l’exception des sites prioritaires (hôpitaux, etc.).

Aucun risque pendant les fêtes de fin d’année !

L’évolution des risques de délestage est calculée à J-3. En cas de situation à risque, Enedis indique la veille J-1 à 17 heures la liste des communes concernées et la tranche de 2h de la coupure. Celle-ci pourra intervenir aux périodes de forte consommation :

entre 8h et 13h le matin ou entre 18h et 20h le soir

Comment savoir si l’on est concerné ?

A titre personnel, vous pouvez utiliser l’application Ecowatt qui permet de suivre les consommations et envoie des notifications si vous êtes situé.e sur une zone avec risque de délestage. Il suffit de télécharger l’application sur votre téléphone mobile.

Si vous devez appeler un numéro d’urgence, privilégiez le numéro 112 car le roaming fonctionne quel que soit votre opérateur mobile.

Économisons l’électricité lors des périodes de forte consommation.

Les écogestes des particuliers
Les écogestes des entreprises et des collectivités

Il faut plus de volontarisme dans notre politique énergétique locale !

Le constat sur la gestion municipale et son impréparation aux impacts des crises climatique et énergétique est sans appel.

L’immobilisme et le conservatisme de la mairie de Montluel nous font prendre un retard qui pèsera sur le budget et le bien vivre de Montluel dans les années à venir.

A titre d’exemples, l’absence de mise en place de LED dans les systèmes d’éclairage et la destruction d’espaces verts dans le cadre de programmes immobiliers en cours (Bellevue, Gare, Vieux Moulin) inquiètent sur la prise de conscience réelle des élus de la majorité quant aux enjeux futurs.

Pourtant les collectivités locales peuvent agir directement ou en accompagnant les initiatives citoyennes !

L’installation de panneaux photovoltaïques dans les établissements publics et une meilleure gestion volontariste en termes d’investissements publics afin d’anticiper l’explosion des coûts et ne pas faire grelotter nos enfants, nos ainés et les employés de la ville.

La crise énergétique et ses mécanismes spéculatifs imposent aussi que les citoyens s’engagent pour économiser l’énergie et pour la production d’énergies renouvelables.

Des initiatives locales se développent partout en France comme celle de Dombes Saône Côtière Énergies Citoyennes pour plus d’autonomie.

Montée en 2021, cette association a permis de structurer une société, Centrales villageoises Coop’ain d’énergies, qui pourra porter des projets d’investissement. Trois projets de panneaux photovoltaïques sont d’ores et déjà engagés. La société comprend déjà 45 souscripteurs.

« L’association a pour vocation de promouvoir la sobriété énergétique, par exemple dans les bâtiments, mais aussi les alternatives à la voiture individuelle et le développement des énergies renouvelables. Avec 100 €, la société permet à chaque citoyen d’être actionnaire et d’investir dans des projets collectifs d’énergies renouvelable. »

Agnès Velu, présidente de Dombes Saône Côtière Energies Citoyennes

Pour plus d’informations : https://energie-partagee.org/projets/energies-citoyennes-dombes-saone-cotiere/ et sur https://www.facebook.com/energiescitoyennesdsc/

La Gazette n°6 de Bien vivre à Montluel est arrivée !

Sur les thématiques des crises climatique et énergétique, passons à l’action, nous avons le plaisir de vous annoncer la parution de notre dernière édition, laquelle vous apportera de nombreux éclairages sur l’actualité municipale et sur les enjeux de demain pour notre territoire.

Au menu de la Gazette n°6 : une entrevue avec Pascal Niggemann sur la prévention de la délinquance, les solutions concrètes pour réduire la consommation d’énergie, végétaliser et mieux se déplacer, l’action de nos élu.e.s en conseils et le suivi des dossiers (Bellevue, FCM, souffrance au travail à la mairie) et le soutien aux initiatives locales avec l’ouverture de l’Abricôtière, un tiers lieu différent qui met les habitant.e.s au cœur de ses projets.

Politique de la ville : rencontre avec Pascal NIGGEMANN, Président du conseil des Anci’Ain

Le 31 août dernier, des coups de feu ont été tirés devant la résidence Le Cèdre, rue du Torrent dans le quartier des Peupliers. L’incident a fait un blessé selon la presse locale et les habitants. Ces éléments d’une importante gravité ont suscité une grande inquiétude chez les habitant.e.s.

Pour autant, les moyens existent pour lutter contre ces actes de violence : Dispositif Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville (QPV), tissu associatif, Réseau Serein·e et Solidaire, MJC ou encore Conseil Intercommunal de prévention de la délinquance (CISPD). Force est de constater que peu d’actions ont été menées par la mairie et l’intercommunalité jusqu’à présent. Nous ne pouvons plus rester immobiles et sans solution. La détresse des habitants nous engage.

Afin de faire des propositions aux acteurs politiques, nous avons rencontré M. Niggemann, ancien responsable de la brigade de gendarmerie de Montluel. Pascal Niggemann a accepté de présider le conseil des Anci’Ain, créé par le conseil municipal (les élu.e.s Bien vivre à Montluel avaient voté contre) sur proposition du Maire le 19 novembre 2020.

Pour rappel, ce conseil avait été créé à la suite de la polémique dont nous avions dénoncé la manipulation par l’ancien maire ici : https://bienvivreamontluel.fr/communique-de-presse

Le Maire avait fixé l’objectif de ce conseil, « projet de l’équipe municipale attachée au principe de participation des habitants à la vie de la commune, et qui entend mener une politique de citoyenneté active auprès des jeunes notamment dans le domaine de la délinquance. ». Sa principale mission étant de « conseiller sur le problème spécifique de la prévention de la délinquance des mineurs ». Or, depuis sa création, le conseil n’a jamais pu être réuni…

Pourtant les propositions du Président de ce conseil ne manquent pas.

Deux propositions phares ressortent de l’entretien qui s’est déroulé avec lui.

La première concerne le « futur de la délinquance » : une partie des enfants des écoles maternelles et élémentaires, puis des collèges font très tôt la rencontre avec l’échec scolaire, l’une des causes de la future délinquance des jeunes. Notre interlocuteur imagine une dynamique locale qui prendrait à bras le corps ce difficile problème ; cela passerait par une mobilisation d’ancien.ne.s enseignant.e.s, d’associations, d’étudiant.e.s proches de notre ville, jusqu’à Lyon (avec possibilité d’aide en visioconférence) pour mettre à niveau les élèves le plus tôt possible quand les enseignant.e.s constatent des difficultés scolaires. Le bénévolat serait sollicité, ce qui financièrement serait indolore pour le budget municipal.

La seconde s’attaquerait à la « délinquance du passé ». M. NIGGEMANN rêve de voir s’installer une « école de la troisième chance » sur le territoire de la communauté de commune. Cela pourrait être un partenariat État-Rectorat-communauté de commune et peut-être des entreprises locales ; des jeunes pourraient être formé.e.s en vue d’un emploi correspondant à des nécessités locales, en fonction de leurs aptitudes. Avec possibilité de diplômes. Cela ne pourra pas se faire dans l’immédiat ; mais une réflexion pourrait être entreprise.

Cela n’exclut pas les sanctions. « Répression-prévention forment un ensemble, ce sont les deux faces d’une même pièce, sinon ça ne marche pas. Si l’on veut avoir le soutien de la population, il est nécessaire de sanctionner les délits constatés », estime notre interlocuteur.

Sans s’enfermer dans le présent, comme c’est souvent le cas, d’où la nécessité de la prévention « pour le futur ».

« On ne peut pas gérer la délinquance uniquement avec des caméras de surveillance. […] Plus on agit vite pour comprendre ce qui a motivé l’infraction, plus on a de chances d’éviter qu’elle se renouvelle. Si on ne règle pas le pourquoi de celle-ci, il n’y a pas de raisons que ça s’arrête. Souvent, ce qui crée la récidive, c’est le fait de ne rien faire. »

Pascal Niggemann

Enfin, l’une des raisons de son engagement dans le comité tient à sa volonté de mettre en contact les personnes coupables de méfaits avec les victimes. Cela évite aux idées préconçues de s’imposer.

« Si, l’auteur des faits travaille avec la victime, on casse beaucoup de barrières. Le raisonnement change avec la connaissance de l’autre. »

Un grand merci à M. NIGGEMANN pour son engagement au service de la commune et pour avoir bien voulu répondre à nos questions.

Face aux crises climatique et énergétique : passons à l’action !

Les crises énergétique, sociale et écologique que nous vivons aujourd’hui font écho aux scénarios les plus alarmistes des climatologues. Il faut au plus vite changer nos modes de vie afin de vivre le mieux possible les bouleversements à venir. Voici déjà quelques exemples de changements qui peuvent apporter du bien-être et améliorer la santé de toutes et tous :

  • Diminuons l’éclairage public là où cela fait sens. Cet éclairage permanent est non seulement un gaspillage de l’énergie, mais les études montrent qu’il nuit aussi à notre santé et à l’environnement. Une telle mesure doit s’anticiper car cela nécessite à la fois des aménagements techniques à mettre au budget et de la concertation avec les habitants.
  • Mangeons bio et local, c’est l’idéal ! Avec une mondialisation à l’extrême, nos aliments font trop de kilomètres et sont souvent de mauvaise qualité. Favorisons plutôt les producteurs locaux dans les appels d’offre de restauration collective de la ville, voire des investissements sur le foncier agricole montluiste pour installer des maraichers comme nous le faisons pour les praticiens de santé.
  • Déplaçons-nous autrement. En développant les systèmes de covoiturage, en misant sur les transports en commun et des pistes cyclables sécurisées, on soulage le portefeuille des ménages tout en réduisant la pollution de l’air.
  • Arrêtons de bétonner ! Durant l’été, l’air devient de moins en moins respirable en ville tandis que le nombre de sécheresses ou de pluies diluviennes augmente. Avec plus de zones vertes, on crée des îlots de fraîcheur qui peuvent faire baisser la température des zones urbaines et servir d’éponges pour retenir l’eau de pluie.
  • Isolons les bâtiments. Pour une facture plus légère, une moindre consommation énergétique et plus de bien-être. Dans nos écoles, par exemple, les enfants souffrent de la chaleur l’été, et en hiver les radiateurs doivent tourner fort.

Toutes ces actions existent déjà et sont menées par les communes,  communautés de communes, et autres collectivités, pour anticiper l’avenir. A Bien vivre à Montluel, nous pensons que ces mesures nous permettront d’avoir une économie plus robuste, de préserver l’environnement et la santé des citoyens mais aussi d’assurer plus d’équité.

C’est possible dès maintenant ! Passons à l’action !